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Fragment 1 ❧ The Beginning of the End

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Message par 一美白百合姫 Jeu 20 Sep - 19:10

《 Si l’on m’apprenait que la fin du monde est pour demain, je planterais quand même un pommier. 》 –Martin Luther


~~ Il y avait cette vision trouble d’un arbre immense portant en son sein des pommes rouges d’une teinte pourpre semblable à celle du sang. Un brouillard le dissimulait aux yeux des curieux perdus dans leurs rêves, seul le tintement de clochettes pouvait guider l’âme des plus sensibles au cœur pur parvenant à le distinguer. Cela dit, une seule personne était parvenue à le voir jusqu’ici. Une personne disparue de nos jours. Une personne dont le souvenir s’était tout simplement évaporée dans les airs.
Les rouages du destin s’actionnaient après tant d’années de stabilité : il lui fallait une nouvelle gardienne dont la volonté d’acier ne pourrait être brisée, même dans l’intérêt de l’amour. C’était cette nouvelle personne qui à présent détenait la capacité contempler cet étrange arbre de vie aux allures mystérieusement mystiques. Lorsque la juvénile avait posé sa main frêle et hésitante sur son tronc, une lueur éblouissante s’en était dégagée et elle s’était réveillée en sursaut dans son lit : encore ce même songe n’ayant aucun sens.


Qu’était-ce donc cet arbre ? Un sentiment énigmatique résonnait en son être pendant que la présidente du conseil des élèves se levait comme chaque matin pour se préparer pour les cours. Aujourd’hui quelque chose d’inhabituel s’était incrusté dans son rêve. Il s’agissait d’une ombre et une voix masculine lui soufflant « Rappelle-toi. » Pourtant, rien n’y faisait, cela devait maintenant faire dix ans d’aussi loin que pouvait remonter ses derniers souvenirs d’un incendie ayant réduit sa mémoire en cendre. Elle avait eu beau faire un effort, les médecins avaient diagnostiqué une amnésie temporaire due à son passé ayant sûrement dû être refoulé dans un coin de sa mémoire. Cela lui reviendrait un jour ou… peut-être jamais. Pour le moment, la désinvolte ne s’en soucie pas réellement, elle a d’autres obligations en tant que benjamine de la famille de grande renommée, Yashiro, dans l’industrie portuaire.


La jeune fille stricte fréquentait l’Académie Ryoutei où elle siégeait à la tête des étudiants, idolâtrée et respectée, personne n’osait réellement s’approcher d’elle à cause de son charisme et de son aura impériale que quiconque n’osait défier. Seuls ses frères connaissaient réellement son côté aimant et passionné.
Dans son monde où la droiture faisait partie de son quotidien, rien de plus fastidieux que de devoir sans cesse courir après les gens qui dérogeaient à ces codes de conduites.
Il s’agissait déjà du troisième jour et son devoir était de surveiller les inscriptions aux clubs des élèves, il manquait toujours celles des trois étudiants : Shuu, Subaru et Natsume Sakamaki. Les Sakamaki avaient toujours été la fratrie problématique du domaine, si ce n’étaient les triplets, c’était soit le benjamin, soit l’aîné et enfin, la travestie du bahut. Poussant un soupir devant le portail imposant de l’établissement, la princesse traversait la cour pour se rendre dans l’enceinte. Tous les regards se tournaient vers elle et une rangée d’honneur alignée pour la saluer. Elle se contentait de les saluer d’une traite avec son élégance imperturbable habituelle.
Arrivée dans son bureau avec d’autres membres du conseil, la Queen de l’immeuble s’asseyait sur son trône.

« –Mademoiselle Hitomi, Natsume est prêt à s’entretenir avec vous.
–Très bien, faîtes-le entrer. Qu’on en finisse rapidement.
J’ai deux autres délinquants à aller voir, Mira. »

Faisant rentrer la travestie dans son bureau en demandant à tous les membres de sortir pour qu’elle puisse avoir un moment privé avec elle –surtout pour ne pas dévoiler son véritable genre et briser les rêves de certaines, ce qui nuirait à leur potentiel effectif–, elle demande à la présente de s’assoir devant une fiche d’inscription encore vierge.

« Bonjour Natsume, il me semble que tu n’as pas encore rendu ta feuille d’inscription pour un club alors je me dois de te la faire remplir sous mes yeux et je te laisserai tranquille, tes notes contrairement au reste de ta famille ne sont pas honte pour notre établissement alors je vais juste devoir convoquer tes grands frères pour en découdre, cela te convient-il ? »

Proposait la brune en la scrutant de son regard abyssal dans lequel pouvait se perdre les âmes rêveuses si elles s’y accrochaient trop longtemps. Mais se rappelant du problème de son genre, la demoiselle se raclait gracieusement la gorge.

« Je tenais également à rajouter que bientôt les visites médicales obligatoires commenceront dès demain alors il va falloir faire un choix, Natsume. »

Plus loin, très loin de la sévère présidente, le blanc-bec s’était faufiler dans la salle de musique où se réfugiait souvent son aîné pour se cacher de ses foudres : en effet, les relations qu’il entretenait avec cette dernière n’étaient pas des meilleures. Tous deux étaient têtus à leur manière quand l’une voulait faire régner l’ordre et l’autre voulait qu’on le laisse tranquille. S’aventurant sur la pointe des pieds dans le domaine de son grand frère, il vient se cacher derrière le piano en espérant que la sorcière ne penserait pas à le chercher dans ce genre d’endroit. Malheureusement, se faisait-il déjà repérer par son frangin qui se trouvait dérangé par sa présence.

« La ferme, le flemmard ! Tu vas nous faire repérer si l’autre débarque. J’ai pas envie de m’inscrire à son programme à la con et d’ailleurs, je suis sûr que toi non plus, tu lui as pas rapporté ton formulaire ! »

Crachait le cadet comme si on l’avait piqué. En réalité, il était juste content de passer un moment quelconque avec son frangin mais il ne se l’avouait pas de peur de paraître ridicule. Ce qu’il aimait le plus faire à ses temps perdus était d’observer en secret sa nouvelle petite sœur qui restait toujours en retrait, il ne le paraissait pas mais le grand garçon était du genre protecteur envers celle-ci et la protégeait dans l’ombre, surtout quand des filles venaient la prendre en photo discrètement. Ruminant, il conversait avec le blond à propos des clubs que l’impérative exigeait comme si dans un sens celle-ci les influençait depuis qu’elle avait débarqué dans leur vie tout comme la violacée qui avait été introduite par leur père.
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Message par Natsume✩ Jeu 20 Sep - 21:54

Elle avait été adoptée assez tardivement et avait vécu son enfance d’orphelinat en orphelinat, cela laisser bien évidemment des marques indélébiles chez l’adolescente complétement effacée. Elle préférait se travestir que laisser place à son véritable genre dans le but de dissuader tout homme qui essayerait de l’approcher ayant au fur et à mesure développer une sorte de phobie à leur encontre. Le cœur alourdi par tout ce qu’elle avait plus vivre et voir, sa nouvelle ‘’famille’’ était pourtant composé que d’hommes… elle avait bien du mal à devoir le faire avec et pourtant elle faisait de son mieux pour essayer de s’adapter à leur mode de vie. Elle leur parlait que très peu, seulement pour le côté pratique et n’était présente qu’aux repas et trajets pour l’école, le reste de son temps, elle restait seule, soit à lire, soit à contempler silencieusement les étoiles ornant l’épais manteau de crépuscule, elle vivait dans une continuité déconcertante, un épais brouillard ne voulant visiblement pas se dissiper même après son adoption. Elle savait qu’elle vivait avec des vampires et pourtant, elle n’avait pas peur, avec tout ce qu’elle avait déjà vue, s’en était qu’une en plus, aucun d’eux n’avaient essayés de la mordre à son plus grand soulagement sûrement par l’avertissement laissé par son protecteur.
Ouvrant péniblement ses iris améthyste, elle avait encore les prunelles humides et quelques larmes coincées le long de ses cils, elle avait encore fait ce rêve, ou plutôt ce cauchemar avec son ami d’enfance. Dans son rêve, elle avait encore cru sentir la chaleur de sa main et pourtant en ouvrant les yeux, personne hormis un oreiller. Soupirant d’un ton attristé par cette triste réalité, elle se redresse et se prépare pour le rituel du ‘’matin’’. Seule chose innovante à ses autres nuits perdues, cette fois-ci la présidente l’avait convoqué au plus vite. Elle savait pourquoi et savait qu’elle allait sûrement se faire remonter les bretelles, passant outre la bande de fans hystériques l’attendant comme tous les jours, elle arrive pile poil à l’heure au fameux bureau. Rentrant à son annonce, elle souffle un petit :

« Bonjour. »

Avant de s’assoir juste en face de la noiraude assiégeant le siège le plus prestigieux de l’établissement, la scrutant longuement dans un silence complet, elle réfute enfin après avoir écouté attentivement la noiraude.

« Aucun club ne m’intéresse réellement et comme vous le savez, ça risque d’être compliqué d’envisager une éventuelle activité sportive. Je pense que le mieux reste sûrement le club de lecture… je ne sais vraiment pas quoi faire. M’enfin si vous insistez tant que ça mettez moi dans n’importe quel club ou il manquerait un membre. En ce qui concerne ‘’mes frères’’, je vous souhaite bonne chance pour en découdre, ils sont assez bornés et irraisonnables. »

Se redressant à ses mots d’un ton assez tranchants, elle lui fait signe d’un ‘’au-revoir’’ et commence déjà à s’éclipser comme si cela ne la concernait plus.

Du côté de l’aîné de la fratrie des Sakamaki, il avait encore réussit à passer à l’as avec leur professeur pour se faufiler comme à son habitude à sa précieuse salle de musique. S’installant confortablement sur la banquette, il pique un petit somme avant d’être dérangé par le fouteur de trouble qu’était son plus jeune frangin. Ne prenant même pas la peine d’ouvrir une seule de ses prunelles iolites, il souffle d’un ton déjà épuisé par sa présence.

« Pour le moment c’est ton idiotie qui risque de me faire griller, ne veux-tu pas aller t’amuser ailleurs ? ~
C’est ton problème ça, pour ma part, je ne trouve aucun club de sommeil… ils sont vraiment chiant ces humains. M’enfin maintenant que tu m’as agacé à ton tour.~
Je te trouve bien soucieux avec notre chère petite sœur ?~  
Le regard que tu lui portes ne fait pas réellement ‘’grand frère’’. Les autres ne l’ont pas encore remarqué mais moi si. Tu devrais faire attention à tes fantasmes de petit ado prépubère, si ça tombe à l’oreille de cet homme, tu pourrais avoir de sérieux problèmes, il nous a demandé de ne pas la toucher. De plus tu as vraiment mauvais goût en matière de femme, si tu veux l’avis de ton grand frère ~ »

Sachant pertinemment qu’il allait s’agacer à coup sûr et prendre la fuite comme à son habitude, ils sont rejoints par la présidente à la fameuse ‘’petite sœur’’. Soupirant bruyamment, il souffle ironiquement à la noiraude coincée :

« Je poserais bien une candidature pour le club sommeil réparateur mais je ne l’ai pas trouvé dans ta petite liste~ »
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 Fragment 1 ❧ The Beginning of the End Empty Re: Fragment 1 ❧ The Beginning of the End

Message par 一美白百合姫 Jeu 20 Sep - 23:26

Visiblement désintéressée par cette histoire de club, l'insolente s'apprêtait à partir avant même d'avoir donné une réponse adéquate à la présidente, ni même lui avait-elle donné la permission de sortir en premier lieu. Néanmoins, c'était sans compter sur la témérité de celle-ci qui ne supportait pas qu'on dénie son autorité. Ayant laissé couler un silence, toujours aussi calme et inexpressive, elle se lève soudainement et frappe son bureau de ses paumes avec sévérité.

« Il ne me semble pas t'avoir encore donnée mon accord pour que tu sortes de cette pièce. »

Réprimandait-elle en se déplaçant élégamment vers sa proie d'une démarche féline qui lui était propre tandis que l'autre était figée face au regard perçant de la royale. S'arrêtant en face d'elle, à quelques centimètres de son minois, la dirigeante du conseil de discipline faisait sonner son timbre stoïque et froid :

« Oserais-tu me défier, Natsume ? Dois-je te rappeler à qui tu as à faire ? Troisième héritière de la famille Yashiro qui plus est ta présidente siégeant au conseil des élèves. Tu vas me suivre gentiment et faire ce que je te demande en compensation pour la mauvaise image que tu te donnes. Je choisirai par la suite, un club pour toi. »

Sur ces mots, la jouvencelle la devance d'un pas avant de lui faire signe de la suivre jusqu'à la salle de musique où elle serait déjà sûre d'y trouver l'aîné. C'était sans se douter que le benjamin aurait l'idiotie de se cacher à cet endroit aussi.

Pendant ce temps, l'argenté était en plein débat avec son frère qui lui faisait part de ses suspicions à propos de sa sœur adoptive ce qui avait le don de le braquer instantanément comme pour ne pas se rendre plus coupable de ce qu'on l'accusait :

« Qu'est-ce que tu racontes !? D'abord cette salle n'est pas à toi donc je reste si je veux et puis... C'est pas ton problème, t'as toujours été un mauvais grand frère de toute façon alors tu peux pas comprendre que les plus petits ont besoin de plus d'attention comme Natsume ! E-et n'essaie pas de faire de comparaison avec moi ! Tu sers à rien ! J'me casse ! »

Bien remonté, l'impulsif n'avait pas remarqué la présence de sa cadette adoptive et la sorcière qu'il détestait tant. Sursautant de manière comique, le mâle se cache tout de suite dans un coin de la pièce pour ne pas subir les foudres de la respectable tandis qu'il vérifiait que la concernée n'ait pas entendue toute leur conversation. Paraissant toujours détachée, il pousse un soupir de soulagement à ce constat mais est tout de suite ramené sur Terre par l'aura terrifiante de l'offusquée qui ne semblait pas apprécier le commentaire narquois de son frangin. Déglutissant difficilement il suit leur échange acerbe en jetant de temps en temps des coups d’œil furtif à la violacée.

« Penses-tu longtemps faire le malin, Shuu ? Tu ne mérites même pas de respect de ma part contrairement aux autres senpai de ta promotion. Je m'adresse à toi en tant que présidente du conseil de discipline. »

Fronçant légèrement les sourcils, la beauté de l'établissement croisait les bras sans quitter le blond du regard pendant qu'elle s'avançait vers lui pour le prendre par un pan de sa chemise et le redresser légèrement d'un mouvement toujours gracieux et désinvolte à son image.

« Très bien, je vais te faire bouger un peu. Toi, ainsi que ton frère et ta sœur ici présents. Tu dois prendre tes responsabilités pour tout le monde. Puisque tu es si malin, je compte sur toi pour m'épauler pour le club que je compte fonder maintenant. »

Poursuivait la ténébreuse en sortant un formulaire de création de club de nul part avec un stylos à l'encre noire pour écrire "Club des Mystères" à l'emplacement du nom puis sa propre identité dans celle de la présidente de club puis notait frénétiquement les autres noms des membres appelés.
Avant de signer et tendre la feuille au plus grand d'un air strict.

« Signe pour toi et les autres. Tu es l'aîné alors ton autorisation suffit. »
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 Fragment 1 ❧ The Beginning of the End Empty Re: Fragment 1 ❧ The Beginning of the End

Message par Natsume✩ Ven 21 Sep - 1:02

Déglutissant face à la prestance inégalable de la noiraude, elle ne la lâche pas du regard avant de souffler sur ton vaincu.

« Bien. En ce qui s’agit de la visite médicale, je tiens à ce que personne ne sache la vérité. Seulement vous et mes frères, ça me convient comme ça. Je ne sais pas qu’elle est votre idée mais qu’importe que ça soit moi ou vous, Shuu ou Subaru ne m’écouterons pas plus que vous, c’est réellement une perte de temps. M’enfin je suppose ne pas avoir le choix ? alors soit, allons-y et vous pourrez ensuite me caser dans le club que vous souhaitez. »

Elle n’entretenait que très peu de relation avec ses aînés et savait pertinemment qu’ils ne l’écouteront pas, elle savait que la présidente avait une idée derrière la tête à la vue de ses prunelles incarnates scintillantes de malices mais elle n’arrivait pas à mettre le doigt dessus. Suivant son interlocutrice le long des couloirs déserts de l’académie, elles s’arrêtent devant le territoire conquit de l’aîné de la violacée. Entrant, elles surprennent une drôle de conversation qui ne laisse pas indifférente la cadette légèrement embarrasser des propos de son aîné sans qu’elle ne montre les signes d’un quelconque embarras. Le scrutant furtivement elle aussi de son côté, son intention finit par se reporter sur les fortes têtes se prenant littéralement le chou.
L’ambré lui n’avait pas eu le temps de répondre à l’argenté que déjà les deux intruses faisaient irruptions, toujours aussi arrogante et sûr d’elle, la noiraude lui mettait à nouveau les points sur les I sans qu’il ne puisse en dire davantage avant qu’elle ne le prenne par le col. Son regard se faisant plus froid, il se met à son tour à lever le ton avant de lui faire retirer sa main de son col.

« Je me fiche bien de ton respect, je ne t’ai rien demandé et tu n’as qu’à aller voir les aînés qui rentrent dans tes moules, je sors du lot et ça sera toujours, alors fait toi une raison au lieu de nous faire perdre notre temps à tous les deux. Tu n’as pas la carrure pour me commander, abandonne. »

Les mots se faisant plus violents au fur et à mesure que les minutes s’écoulaient, la cadette en profite pour tirer la manche du rebelle et s’éclipsent ensemble en faisant le moins de bruit possible. Retenant pratiquement sa respiration pour ne pas se faire griller, elle s’éloigne assez de la salle de musique et lâche la manche de son aîné avant de reprendre son souffle d’un air plus soulagé.

« Elle fait vraiment peur une fois énervée, Shuu devrait gérer pour nous. Je voulais aussi te dire… j’ai entendu ce que tu as dit tout à l’heure, je te remercie de prendre soin de moi. Je ne suis sûrement pas facile et je ne passe pas beaucoup de temps avec vous, résultat je ne vous connais pratiquement pas alors que ça va bientôt faire un an que nous vivons tous ensemble… je voulais te dire, que je vais faire des efforts avec vous… »

Souffle à voix basse la travestie en faisant attention que personne ne les écoutes étant tous logiquement en cours, elle n’avait jamais rien dit sur elle, mais voulait s’investir un peu plus pour eux s’ils s’en donnaient la peine.

Le cendré lui commençait à perdre patience et avait remarqué les filous s’échappant, prenant sa feuille, il la déchire d’un coup sec sans sourciller du sourcil avant d’éparpiller les petits morceaux à ses pieds sous ses yeux. Passant devant elle s’en regretter son geste, il se dirige vers la sortie avant qu’elle ne rattrape sa manche. Soupirant, il ferme d’un grand coup sec la porte coulissante et se retourne avec précaution vers elle. Rattrapant sa main qui lui allait droit dans la figure, il la pousse violement contre le piano et lui force un baiser tout en maintenant fermement ses poignets.

« Tu me considères vraiment comme un délinquant, n’est-ce-pas ? je vais te montrer ce qu’un délinquant fait avec une fille comme toi. »

À ses mots, il lui force un autre baiser avant de sourire sournoisement. Soulevant sa jupe et baissant ses collants tout en la neutralisant, il passe l’une de ses mains sur l’une de ses cuisses qu’il caresse sensuellement avant de la dévorer du regard laissant prés entendre la suite des événements.
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Message par 一美白百合姫 Sam 22 Sep - 2:00

Pendant que les deux cadets s'échappaient de la pièce et surtout delà tension palpable entre les deux senpai, la noiraude dévisageait intensément le rebelle qui clairement n'avait pas envie de coopérer et la défier sous ses prunelles ouvertement avant de décider de la laisser seule avec ces morceaux de papiers. Bien sûr agacée par l'acte dégradant de l'impertinent, la princesse fronçant des sourcils et serrant la mâchoire, rattrapait au vol le bout de tissu appartenant à la manche de la chemise de ce dernier pour le restenir.
Cependant, elle n'avait pas prévu sa réaction inattendue lorsque la demoiselle devant se faire respecter allait lui coller le soufflet de sa vie et qu'il se contentait de retenir son poignet dans le feu de l'action —après avoir fermé la porte au préalable— avant qu'elle ne sente qu'il la poussait contre le piano.

« Attends une minute ! Penses-tu t'en sortir après m'avoir—... Hmmph ! »

Alors que la brunette le réprimandait pour son manque de délicatesse, qu'elle n'était pas sa surprise en se retrouvant coupée par un baiser du mâle. Ébahie par son geste, elle n'avait pas réalisé sur l'instant qu'il se permettait librement de la toucher et même la caresser de manière aussi indécente. Pour la première fois, la Queen de l'établissement était embarrassée et ne pouvait que l'observer avant qu'il n'ouvre la bouche de nouveau aussi insolent.

« Comment oses-tu ! Si mes frères l'apprennent tu peux dire adieu à ta vie de délinquant ! Je ne te laisserai plus l'humilier de la— !? »

Derechef sans pouvoir terminer sa tirade, la présidente est encore assaillie par les lèvres de son senpai tandis qu'il continuait à sévir son frêle corps. Il n'allait certainement pas s'en tirer aussi bien : d'abord déchirait-il impunément sa feuille de club mais en plus attentait-il à sa pudeur en rentrant autant en contact avec elle, lui volant par la même occasion, son premier baiser.
Elle lui ferait regretter amèrement.
Se débattant comme elle le pouvait, la prude était vite neutralisée par le cendré imposant. Mais sa volonté était-elle qu'elle réussissait à lui mordre la lèvre à son prochain baiser. Son regard plein d'orgueil semblait refléter son triomphe et sa dignité qu'elle garderait peu importe ce qui se passerait.

Du côté du vampire casse-cou, il avait suivi sa petite sœur en étant le premier surpris qu'elle agisse de cette manière envers lui tandis que ses joues légèrement rosées reflétaient son embarras face aux mots de la jeune fille.

« J-je.. je... Ne te méprends pas ! Je suis juste.. euh... Tu es ma petite sœur après tout, maintenant alors comme tu es sûrement habituée aux sentiments humains, je me suis juste dit que tu te sentirais seule sinon ! Enfin oublie ça et... Éloignons-nous, on sait jamais si elle utilise l'arme nucléaire entre temps. La relation entre ces deux-là... C'est explosif et c'est d'ailleurs étrange que Shuu réagisse autant avec elle. D'habitude, il sait très bien ignorer. »

Lui faisait-il la remarque pendant que leurs pas les menait au toit de l'école sans faire attention. Il fallait dire que tous deux n'étaient pas vraiment sociables et préféraient rester dans leur coin et c'était sûrement ce qui les avait rapproché —et également retenu son attention—. Il n'était pas du genre bavard et n'aimait pas montrer son attachement envers quelqu'un, néanmoins, il avait senti chez la jouvencelle, un besoin d'attention qu'il était disposé à donner.
Passant sa main sur le sommet du crâne de la jeune fille, il le lui tapote doucement avec un geste inhabituellement doux tout en feignant le matou brusqué.

« En tout cas, ici on sera pas dérangé. Tu comptes vraiment rejoindre son camps ? Tu n'es pas obligée, tu sais, si ça te plaît pas. Je suis sûr qu'elle a fait ça pour faire bouger Shuu. Elle nous déteste. »

S'appuyant contre la porte menant vers la sortie du toit, il levait les yeux au ciel et observait le ciel étoilé un moment. Ils étaient le matin mais la nuit en même temps, ce phénomène étrange le touchait : sa relation avec sa sœur était ambiguë, Shuu avait raison, il y avait sûrement un truc qui clochait avec lui.
Secouant la tête de manière comique le vampire se ressaisissait pour ne pas paraître suspicieux envers la petite.

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 Fragment 1 ❧ The Beginning of the End Empty Re: Fragment 1 ❧ The Beginning of the End

Message par Natsume✩ Sam 22 Sep - 4:10

Il n’avait pas peur des menaces proférés par la piégée, ses frangins n’étaient pour lui que des petits gringalets insignifiants, bien loin d’être une source d’éventuelle inquiétude à ses yeux. Souriant même mesquinement à sa morsure audacieuse, un léger filet de sang s’écoule le long de ses lèvres ensorcelantes et désirantes de reprendre en otage leurs semblables bien trop impertinentes. S’approchant à nouveau dangereusement du visage de la noiraude ne manquant pas de courage et n’ayant pas froid aux yeux, il s’adresse à nouveau à elle sur un ton plus éhonté, le regard scintillant de toute sa malice.

« Je les attends. Tu es vraiment une vilaine petite fille, présidente. Heureusement pour toi, je suis là pour te remettre sur le droit chemin, tu devrais m’en remercier au lieu de cracher ton venin inlassablement. Tu peux me résister autant que tu le souhaiteras, ça me motive davantage à parfaire ton éducation qui laisse réellement à désirer face à ton aîné. »

L’inconséquente allait apprendre à ses dépens ce qu’il en coûtait de s’en prendre impunément au Prince des vampires mal luné. Ses lèvres s’écrasant à nouveau brutalement contre les siennes légèrement entrouvertes par la surprise de se brutal revirement de caractère chez l’ambré étant depuis toujours un éternel passif, il enroule frénétiquement son muscle rosé autour de sa jumelle et s’en suit par des tortillardes endiablées avant que le manque d’oxygène ne se fasse vital. La laissant prendre une bouffée, il ne lui laisse pas le temps de se ménager qui la malmener déjà à nouveau toujours avec la même passion ardente dévorant son entité vampirique. C’était bien la première fois qu’il se retrouvait animé de sentiments aussi contraires à sa personnalité mais ça ne le dérangeait pas plus que ça, cette montée d’adrénaline mettait du piment de sa vie jusqu’à là bien morne et inintéressante. L’assujétissant à ses désirs refoulés à son encontre, il bloque toujours d’une main de fer ses frêles poignets essayant tant bien que mal de se défaire de son emprise inflexible et opiniâtre et accole son torse robuste le long de sa poitrine emprisonnée par quelques tissus la mettant divinement en valeur. Ses iris reflétant son sérieux dans ses dires lui donnaient un côté affreusement sexy, il ne portait pas le même regard moqueur qu’à son habitude, plus aucun retour n’était désormais envisageable. Baissant son minois faussement angélique sur sa poitrine mise en valeur par le peu de tissu la recouvrant désormais, il entrouvre légèrement la bouche laissant apparaître ses crocs acérés à la recherche de sa précieuse substance vitale dont les créatures de son espèce raffolée. Personne n’était censé être mis au courant d’une pareille révélation mais il ne comptait pas se faire prier face à la présomptueuse. Ses yeux se plissant légèrement pour se fermer délicatement, il perce de deux petites écorchures sa délicate épiderme immaculée à la naissance de sa poitrine aux courbes enchanteresses. Se délectant en s’abreuvant de sa liqueur vitale d’un rouge aussi intense que la passion, il étanche sa soif avant de se retirer, les lèvres couvertes de sa précieuse sève. La terreur et le dégout se reflétant dans ses prunelles craintives, c’est d’un petit pincement au cœur qu’il lui offre maintenant son tout premier baiser ensanglanté. Langoureux, vif et brûlant avant qu’ils ne séparent d’un filet de salive leurs commissures semblant dorénavant inséparables tel deux compères de toujours. Le regard toujours aussi malicieux et mesquin, il relâche avec côtèle ses poignets avant de soulever brusquement la gambette ayant eu le droit à quelques caresses érotiques imprégnaient de sa sensualité innée, il s’approche de son jardin secret munit de la différence d’un homme à une femme. Sous un regard entendu et n’écoutant pas le moins du monde une seule de ses menaces ou jérémiades, il défait son bat et de sa tenue d’Adam vient se frotter avec salacité contre elle avant d’entreprendre petit à petit mais assurément une pénétration en sa flore jusqu’à là inexploré après l’avoir préalablement dévêtue de son seul rempart d’intimité. Plus la noiraude s’appuyer et plus des sons discordants sortaient du piano aux touches servant désormais d’appuis aux mimines de la belle ne pouvant plus rien pour sauver l’honneur et la grâce d’une jouvencelle. Sentant du bout de son phallus conséquent et rude la petite paroi nommait ‘’hymen’’, il se relâche quelques instants avant de passer ses larges mains sur ses hanches féminines qu’il empoigne avec conviction. Son regard inébranlable se posant dans ses iris incarnates, il force le passage d’un coup sec et profond tout en lui dérobant son souffle dans un baiser infernal mais savoureux. Sentant sa substance s’écouler le long de sa verge triplant de volume en quelques secondes seulement, il ne peut s’empêcher de lâcher quelques râles de complaisances face à une telle étroitesse lui faisant manquer quelques battements de cœur par la même occasion. Son envie se faisant de plus en plus démesurante, il entreprend des balancements de bassin en passant ses lèvres sur ses tétons rosés qu’il mordille érotiquement entre ses dents tout en lui assénant des coups de rein de plus en plus rapide et assez profond pour percuter à chaque va et viens son point culminant de plaisir. Il ne se lasser pas de se bercer des geignements et expressions érotiques de la présidente malgré ses ressenties peu semblables aux siens.

« hnmmmm~ tu penses ce que tu veux mais il semblerait que ton corps et visage soient plus honnêtes que tu ne l’es~ Je ne te pensais pas aussi vicieuse mais pourtant… voilà donc ton vrai visage. N’ait pas peur de me montrer ce côté excitant de toi. ~ »

Souffle sur une pointe de sournoisité l’ambré ne manquant pas d’intentions délicates envers la fraîchement déviergée tandis qu’une mélodie cacophonique raisonnée dans la salle de musique insonorisé.

Il n’était pas dans ses habitudes de réellement prendre des initiatives mais elle avait cru bon de s’échapper le temps que leur aîné face malgré lui diversion. Le cœur palpitant encore des mots forts qu’avaient partagés les deux fortes têtes, elle se sentait un peu plus rassurée, éloignée de ce futur cataclysme, c’était sûrement ce qu’on pouvait appeler ‘’l’instinct de servie’’. Agissant de manière un peu plus sociable avec son aîné qui avait toujours eu des attentions affectueuses envers elle depuis qu’elle était arrivée de nulle part dans leur imposante demeure, elle décide de rester un peu avec lui se disant qu’elle ne pouvait pas retourner comme une fleur sortie de nulle part en cours.

« Je vois, s’était dont ça… je veux juste que tu saches que je ne suis pas insensible à tes attentions envers moi… c’est juste que c’est encore trop récent pour moi mais comme je te l’ai dit, avec un peu de volonté ça devrait aller un peu mieux avec le temps… je sens que je peux te faire confiance et ça me rassure d’avoir un grand frère sur qui compter, les autres m’inspirent pas autant de confiance que toi.
M’enfin, j’ai plutôt l’impression qu’il allait y avoir une troisième guerre mondiale, vaut mieux ne pas rester dans les parages quand ces deux-là se prennent le chou, nous n’aurions été que des dommages collatéraux… Shuu semble prendre du plaisir à la défier, n’aurait-il pas des tendances masochistes ? »

Le suivant s’en faire trop attention jusqu’au toit de l’école, elle réalise enfin qu’elle se retrouve pour la première fois seul à seul avec lui et surtout qui puisé un homme –faisant des lustres qu’elle évitait à tout prix ce genre de situation –. Ses pommettes s’empourprant légèrement avant qu’elle ne détourne le regard sur le côté –ce qu’elle faisait tout le temps lorsque quelque chose l’embarrasser –. Elle sentait un profond mal-à-l’aise l’envahir par des flashbacks de son enfance qu’elle aurait préférée oublier à jamais, montant malgré ses craintes inavouables jusqu’en haut avec l’argenté, voulant lui montrer sa bonne volonté bien que ses mains tremblotaient légèrement sans qu’elle ne puisse rien contrôler. Elle prend une bonne bouffée d’air une fois à l’air libre, son cœur reprenant peu à peu des palpitations normales en se rassurant intérieurement puis par le geste doux et inattendu de son aîné prenant toujours cette expression de minet faussement grincheux quand il montrait un quelconque geste de tendresse envers elle. Lui souriant pour la première fois, elle se sentait plus rassurée et sa confiance envers lui ne cessait de prendre une allure en crescendo.

« La présidente semble être une fille réellement intelligente et intéressante, je trouve qu’elle a une prestance imposante et une grâce innée en elle qui fait qu’elle attire l’admiration des autres. Je ne la connais pas tant que ça… et pourtant j’ai envie d’apprendre à un peu plus la connaître, car malgré tout… elle est toujours seule. J’ai envie de devenir son amie puis… malgré nos relations tendues avec Shuu, ça nous ferait sûrement une occasion de briser la glace ? puis j’ai aussi envie de partager une activité avec toi, d’en apprendre un peu plus sur toi également ainsi que passer du temps tout simplement avec vous tous… je pense que j’aimerais… que nous soyons un peu plus proche peut-être… qu’ainsi à l’avenir j’aurais plus confiance en moi… pour me vêtir comme une fille dans un avenir proche… d’après la présidente, ça commence à poser problème… mais je me sens pas encore prête… m’enfin je me dis qu’en faisant confiance aux autres et surtout à toi, je pourrais vaincre mes craintes. Nous sommes alliés après tout ?
M’enfin c’est pour ses raisons que je vais m’inscrire… de plus aucun autre club semble intéressant. Puis dans un sens ça serait pas plus mal que Shuu bouge un peu son postérieur, il sera sûrement moins irrité avec tout ça…
Subaru, j’aimerais que tu t’inscrives toi aussi avec moi… du coup… »

Baissant légèrement la tête à la fin de sa tirage, embarrassée par sa demande, ses joues prennent à nouveau une teinte rosés, ne pouvant même pas lui faire face en attendant sa réponse, ayant en tête qu’il n’appréciait pas la noiraude et qu’il refuserait sûrement.
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Message par 一美白百合姫 Sam 22 Sep - 20:35

Bien que blessé, l’antisocial continuait à la narguer avec une telle impertinence que si la présidente en avait la force, lui clouerait-elle son bec railleur. Il était certes beau et terriblement sexy à en faire tomber plus d’une, c’était sûr, mais nulle part n’était-il dit que cette dernière devrait apprécier se faire impunément tripoter et malmener par un aristocrate un peu trop gâter à son goût, au point qu’il la prenne pour une poupée à lui faire ce qu’il voulait. Mal à l’aise dans ce genre de position, la prude aux joues rougies grince des dents en l’entendant se moquer bien plus de sa famille. Lui qui n’était que l’héritier trop flegmatique d’une riche lignée ne comprenait rien à ce qu’était l’amour familial et bafouait même toute sorte de sentiments. Ses paroles trop audacieuses d’après son jugement faisaient siffler son ouïe fine. Et n’hésitait-elle pas à l’enfoncer pour lui faire comprendre sa considération envers lui.

« Qu’est-ce que tu racontes ? De quel bon chemin veux-tu parler ? Prends donc exemple sur mes frères que tu dénigres tant et peut-être aurais-je un peu plus de considération pour un animal comme toi. Je n’ai aucun respect à montrer à un tel malpropre caché sous les traits d’un beau noble. Tu devrais revoir ton sens des priorités. Mon reflet dans tes prunelles remplies d’avidité sur ma personne, me dégoûte autant que ta personne. Lâche-moi sur le champ et je serais peut-être un peu plus indulgente envers toi. »

Sa réplique n’avait sûrement pas plu au mâle qui ne se décidait pas à la laisser respirer si ce n’était que coincé entre deux baisers langoureux –dont elle n’appréciait pas la saveur de sa liqueur de vie– sans échappatoires. Quelque chose chez cet imbécile ne lui revenait pas : comment pouvait-il se comporter ainsi en prenant connaissance des répercussions si cela s’apprenait ? S’agitant d’autant plus pour préserver son prestige, la gracieuse toujours dans ses gestes vains cherche un moyen de se défaire de son emprise mais rien à faire puisque sa force physique était nettement supérieur à la sienne. D’ailleurs, la demoiselle s’interrogeait bien sur la provenance et l’entretien d’une telle puissance alors qu’il ne passait son temps qu’à faire ses maudites siestes régénératrices. Ses monts paradisiaques se frictionnaient contre son torse durci pendant que le tissu frottant contre l’extrémité de ses mamelons se stimulaient et durcissait à leur tour sans qu’elle ne puisse contrôler les réactions de son corps. Sa respiration devenait haletante pendant qu’il se penchait vers cette direction généreusement dévoilée à cause de la grosseur de sa délicieuse poitrine torturée. Qu’allait-il faire à coller sa face insupportable contre son épiderme ? Elle pouvait sentir son souffle chaud parcourir la surface de sa peau avant de percevoir une douleur aigüe lui transpercer la protection de sa chair à présent maculée de son propre sang. Qu’est-ce qui avait pu percer son épiderme de cette manière ? Cette sensation étrange de malaise lorsqu’il relevait ce même visage écœurant la parcourait en comprenant dans ses iris, la véritable nature de cette lueur bestiale et surtout ce haut les cœurs soudain en poursuivant son observation sur ses lèvres ensanglantées : il s’agissait là réellement de sa substance la maintenant en vie.

« Qu’est-ce que ça veut dire… ? Qu’est-ce que tu es ? Ne t’approche pas de moi, espèce d’obsédé suceur de sang ! Ne me regarde pas avec cette lubricité infondée ! Il n’y aura jamais rien entre une créature sauvage comme toi, et moi. Lâche-moi main–… !? »

Sans avoir le temps de se défendre ni s’éloigner, la jeune fille perdait pieds et chancelante, appuyait ses paumes sur les touches dissonantes du piano : il avait de nouveau tenu à lui faire goûter à sa propre substance métallique et s’amusait à présent à se servir de son corps comme d’un jouet qu’un enfant maladroit manipulait. Ne comprenant que très peu ce qui lui arrivait par la suite, l’enchaînement des événements veut que son traumatisme ne s’arrête pas là mais compte en plus sur l’intrusion d’une longueur massive s’infiltrant sans permission dans son jardin secret, la déconcertée se tenait fébrilement contre son agresseur, totalement dépossédée : depuis petite, elle ne montrait pas vraiment ce qu’elle ressentait et prenait le plus souvent sur elle. Jamais ne s’était-elle montrée faible devant quiconque, toutefois, à cet instant précis, les larmes lui jaillissaient de sur ses cils élégants pour couler le long de ses joues. Son rôle de présidente était une lourde charge avec beaucoup de responsabilités et une grande maîtrise de son stress. Cette brèche que l’inconscient venait de traverser sans délicatesse faisait l’effet escompté sur la sensible qui perdait peu à peu le contrôle sur ses émotions et libérait sa faiblesse sous les prunelles du sadique. Complètement brisée, elle n’était plus qu’une poupée de porcelaine tiraillée par son marionnettiste. Son enveloppe charnelle tremblait de crainte et contrairement à ce que pensait le jeune homme, ce qu’il faisait ne faisait qu’accentuer sa douleur : il ne savait pas s’y prendre et se prenait pour un Don Juan. Se taisant face à ses moqueries, elle se sent déshonorée et inconsolable tel son mal-être lui faisait perdre l’éclat strict de ses yeux. Endurant la souillure que lui faisait subir le blond en ne perdant pas dans la majesté de sa beauté, la rose empourprée le laisse la posséder le temps de son excitation. Demeurant silencieuse si ce n’étaient ses geignements délicats s’échappant de sa bouche, la brune finit par lui demander de sa voix frêle et épuisée :

« Un être comme toi ne peux comprendre le déshonneur que tu me fais subir. Sache que je n’oublierai jamais l’ignominie que jettes impunément sur moi et ma famille par ton acte déplacé. Tu n’es qu’un animal répugnant caché sous les traits d’un ange. Dépêche-toi d’ne finir. Je ne veux plus te voir après ça. »

Terminait-elle sur un ton sec et tranchant. Même si l’agonie passait au fur et à mesure de ses balancements de hanche sensuels et que maintenant seulement ne pouvait-elle en tirait le moindre plaisir, la princesse à la couronne brisée se sentait d’autant plus répulsive en y éprouvant un quelconque sentiment de bien-être dans un moment aussi malsain. Plus les battements de son cœur s’accéléraient, plus son sang s’accumulait dans ses pommettes et plus l’extase corrompait son âme et plus se rendait-elle addictive à ce nouvel émoi qui remplaçait peu à peu ce sentiment rebutant pour vider entièrement son esprit. Mais tout cela, elle ne voulait rien en parler et son péché envers son existence aurait été d’accepter son sort entre les mains du débauché.
Jamais pourrait-elle se pardonnait ce qui venait de se produire et peut-être bien plus.


En ce qui concernait le vampire agité, il était bien étrange de le voir autant doux et intentionné envers une quelconque personne mais si en plus, s’agissait-il d’une fille et de sa petite sœur de surcroît, ce n’était pas l’apocalypse de la président qu’il fallait craindre mais plutôt les catastrophes naturelles que provoquerait le cadet en continuant à être aussi peu comme à son habitude. Même s’il manquait également de confiance en lui-même et aux autres, l’argenté préférait que la violacée trouve du réconfort et une épaule sur laquelle s’appuyer en cas de broutilles. Néanmoins, il avait autant du mal à faire taire son instinct primitif naturel visant à la démonstration de son sadisme lorsqu’il avait aussi envie de briser la pureté de cette enfant qui paraissait trop imprudente autour des autres filles comme hommes. Surtout de lui. Secouant encore la tête impulsivement pour chasser ces pensées dérangées concernant la dégustation de sa benjamine, le prince de la nuit se change les idées lorsqu’elle lui parlait de ce qu’elle avait dans le cœur. Son regard meurtri sur ses intentions naturelles s’adoucissait avec une once de tristesse lisible dans ses prunelles : comment pouvait-il songer à faire de cette fleur immaculée un objet de convoitise brisé par ses soins. Il devrait avoir honte et il était effectivement peu fier de lui mais quand elle lui portant tant d’importance et de fiabilité, il ne pouvait que se contenir et en rester à être son soutien.

« O-ouais. Mais bon, ne fais pas confiance en n’importe qui non plus, idiote. Enfin, à moi c’est bon ! Mais voilà, tu m’as compris ! »

Rappelait-il comme pour se contenir lui-même pendant qu’il pouffait de rire à la remarque de l’imprudente sur son aîné qui aurait sûrement haussé les sourcils, s’il avait été présent. Comment son grand frère pouvait-il être à la botte d’une telle Cruella ? Tellement inimaginable que le garçon aurait sans doute eu une attaque s’il connaissait la vérité sur ce qui était en train de se produire dans la salle de musique qu’ils avaient abandonnée.

« Haha ! T’en fais pas, sur ce point, nous sommes tous des sadiques de nature alors aucune chance qu’il se fasse mener par cette sorcière. C’est plutôt elle qui doit passer un sale quart d’heure, en plus ! »

Répondait le blanc-bec en se grattant le cou d’un signe un peu nerveux car n’appréciait-il pas vraiment parler beaucoup de la noiraude qui le réprimandait toujours pour ainsi sécher les cours. Mais l’impétueuse ne semblait pas l’avoir compris et s’avançait déjà à lui parler de son idole comme si elle lui avait tapée dans l’œil. Déglutissant péniblement en faisant une mine un peu grincheuse au début de sa tirade, le boudeur est plus réceptif lorsqu’elle parle du club et surtout de vouloir passer plus de temps par ce biais.
Ce serait sûrement l’occasion rêvée de pouvoir se rapprocher d’elle et le fait qu’elle le veuille aussi, le rendait plus enjoué à l’idée.

« Ouais. Pourquoi pas après tout ! De toute façon, Shuu a signé la feuille pour nous donc on a pas vraiment le choix. Puis, d’abord tu devrais faire attention à cette fille, c’est une vraie vipère qui se la pète et pourtant, il paraît qu’elle ne fait même pas réellement partie de la famille Yashiro. C’est le vieux qui l’a dit. Personne ne sait d’où elle vient. Et je m’en fiche mais ça pourrait être un moyen de pression sur elle si elle t’embête trop alors n’hésite pas à me le dire si elle devient lourde avec toi. »

Racontait le désintéressé comme s’il s’agissait d’un sujet léger. La vérité était que la concernée pensait vraiment être la fille légitime de la famille régnant sur l’industrie navale mais il semblerait que le nabot était au mauvais endroit au mauvais moment quand son paternel conversait avec le père adoptif d’Hitomi. Sans le faire exprès, il venait de mettre Natsume dans la confidence avec lui mais cela ne lui avait pas traversé l’idée dans le moment présent, pensant qu’elle n’y ferait pas non plus attention dans tous les cas.
Dans son esprit imaginatif, le cadet des Sakamaki se faisait déjà des films sur le temps qu’ils pourraient passer ensemble dans ce club clandestin. Zyeutant intensément cette dernière par moment, il réfléchissait pendant ce silence où leurs esprits voguaient vers de lointaines pensées. L’étrange lueur de la Lune vacillait dans le ciel comme si son image dégageait une aura inquiétante, ce qui avait retenu l’attention du mâle en cet instant où l’astre nocturne changeait soudainement de teinture sous les prunelles écarlates de la créature de la nuit. Pourpre comme le sang, réveillant l’instinct primitif des adulateurs de substance vitale à l’être humain, une résonnance le fait soudainement perdre l’équilibre : quelque chose le faisait souffrir dans son crâne, c’était comme si sa tête allait exploser. Un genou à terre, le pauvre geint de douleur pendant que ses iris brillaient de la même couleur que cette reine de la nuit au milieu d’un ciel couvert sans étoile.

« Aaargh !... »

Gémissait-il, son faciès montrant l'instant désagréable qu'il ressentait lorsqu'il grimaçait d'affliction.
Des palpitations activaient sa montée d’adrénaline pendant que son œsophage s’asséchait et un besoin primitif revenait le hanté alors qu’il n’en avait jamais ressenti un tel besoin. Une nécessité si recherchée que s’en était douloureux pour son crâne mais aussi pour sa gorge. Petit à petit, le monstre perdait le contrôle de ses membres et ce phénomène se frayait un chemin jusqu’à atteindre son cœur, le transperçant d'une agonie si lancinante qu’il s’en retrouvait étalé par terre. Sa conscience s’effaçait peu à peu et la dernière image qu’il apercevait était la benjamine et son expression inquiète avant de sombrer dans les ténèbres sans aucune explication.
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 Fragment 1 ❧ The Beginning of the End Empty Re: Fragment 1 ❧ The Beginning of the End

Message par Natsume✩ Dim 23 Sep - 12:57

Ses mouvements s’opérant toujours avec la même effervescence aussi vive que depuis les premiers instants qu’il s’était emparé de son entité capricieuse, il répond en grognant pratiquement sur ses affirmations faussés par ses sentiments impulsifs et aveugle du moment, sa gueule d’ange se redressant face à sa bouille d’inconséquente, il lui fait face sans la moindre hésitation voulant affirmer une bonne fois pour toute sa supériorité, les touches prises en otage par la jeune femme, lâchaient désormais des sonorités beaucoup plus graves, ses prunelles d’une magnificences inlassables la dévorantes d’une vivacité obscène lui étant propre, ses mouvements prennent une tournure plus tonique et bestial, la faisant sautiller à chacun de ses coups précis et viscérales.

« Je me fiche bien de tes états d’âmes et de tes frères. Je me fiche que tu me respectes ou pas, je me fiche de savoir ce que tu penses de moi et quelle étiquette que tu comptes me mettre sur le dos. Je te pensais seulement plus enclin à l’ouverture d’esprit mais tu es comme les autres, une coincée. Nous n’avons pas les mêmes valeurs, ni les mêmes attentes de la vie, tu ne peux rien comprendre étant toi-même un être inférieur, de quel droit oses-tu me comparer à de vulgaires humains ? Je veux bien tout accepté mais cette fois-ci tu as été trop loin et ce qui t’arrive là, n’est autre que ta punition alors au lieu de geindre imbécilité sur imbécilité délecte toi seulement de ce moment, beaucoup aimeraient être à ta place, pourtant tu es et seras la seule. Que de superficialité… j’ai dû mal à le croire d’un esprit aussi avancé que le tient… mais nous ne pouvons vraiment rien attendre de simple humain. Indulgente ? penses-tu réellement pouvoir abuser de ton autorité sur moi, faible humaine ? ~  Ne me fais pas rire. Je vais te montrer ce que ça fait de passer du statut de ‘’Queen’’ à esclave sexuelle ou tout simplement soumise à ma simple volonté. »

Fronçant les sourcils à ses mots le blessant et le rendant assez fébrile pour la suite de succession des évènements, il se démène comme un fou avec tonus en l’antre de la noiraude bien trop bavarde pour rien dire. Il l’avait prise de haut et avait été aussi tranchant qu’elle ne l’avait été avec lui. Le cœur serré par ses sentiments refoulés pour elle, il s’arrête d’un coup dans chacun de ses mouvements la scrutant désemparé par son expression. Remontant l’une de ses mains sur son minois d’Aphrodite, il sèche une à une ses larmes avant de l’embrasser dans une effusion d’amour lui étant encore jusqu’à-là inconnu. Son visage reflétant la douleur qu’il éprouvait par cette situation et surtout à la vue de cette dernière dans cet état. Il relâche ses commissures avant de sortir son membre pour éclabousser son bas ventre de sa substance épaisse et blanchâtre. Alors qu’il comptait repousser les limites avec elle, il s’avouait vaincu rien que par son minois, alors qu’il aurait plus abusé de son moment de faiblesse, il l’avait tout simplement réconforté avant de stopper ses sévices perpétués à l’encontre de l’intrigante le titillant depuis un petit moment. Remontant silencieusement son bas, il attrape avec ruse son fameux duplicata et le signe de sa plus belle signature.

« Tu as sûrement raison… je ne suis qu’une bête avide et souillée. Subaru et Natsume participeront à ton club, un peu d’encadrement ne leur feront pas de mal. Tu es têtue, insolente, tyrannique et coincée mais malgré tout tu restes une femme douce et attentionnée, tu penses toujours aux autres avant ta propre personne, je ne sais pas si c’est ce qu’on pourrait qualifier ‘’d’idiotie absurde’’ mais je t’admire pour tes nombreuses qualités dont celle-ci. Tu es ravissante et tu devrais vraiment faire attention à qui tu as en face de toi, d’autres n’hésiteront pas non plus à abuser de ta fragilité au niveau physiologique. J’aurais aimé que ça se passe d’en d’autres circons– »
L’ambré n’eut pas le temps de finir sa confession emplit d’amertume et de papillons noirs bien que dans ses derniers flots de paroles, il se trahissait lui-même dans ses émotions s’apparentant finalement assez à celles d’un simple humain tombé dans le piège de l’amour. Sentant son cœur retentir violement contre son torse avant qu’il ne soit obligé de poser un genou à terre, il n’arrivait plus à tenir en équilibre, il serait fortement sa chemise au niveau de son cœur, transpirant à grosse goutte, sa respiration se fait de plus en plus haletante, sa trachée aussi sèche qu’une étendu de sable dans le désert, le brûlé atrocement au point qu’il perde pratiquement connaissance avant qu’il ne se reprenne faiblement. Son visage se crispait sous les traits de la douleur et de l’agonie que tout vampire connaissait sûrement en ce moment. Il reconnaissait que trop bien ce phénomène ne touchant que les êtres exceptionnels de son espèce, une pleine lune sanglante devait sûrement orner majestueusement le crépuscule pour laisser place à ce que communément dans le commun des mortelles on pouvait décrire comme une apocalypse. Sa géhenne et ses tourments ne cessant de l’étreindre pire que le baiser de la mort en lui-même, il avait bien du mal à se contrôler et à résister, même pour lui, un sang pur héritier de la cohue qu’offrait le monde des démons, ce supplice était pratiquement insurmontable. Il montrait à son tour, en cet instant fatidique, sa propre faiblesse, bien qu’il aurait aimé ne pas paraître dans un tel état sous ses prunelles débordantes d’inquiétudes malgré ses paroles durs et couvertes de haine enlacée à un dégoût indescriptible qu’elle éprouvait en sa personne et sa véritable nature, il se sent quelque part rassuré qu’elle éprouve même pour lui, son éternelle compassion douce et apaisante, la représentant finalement assez bien sous ses traits d’intransigeante. Tendant sa main vers le visage de la noiraude comme s’il essayait d’atteindre le salut par sa prise, il lui caresse affectueusement de ses dernières forces avant de se laisser tomber au creux de sa poitrine seulement recouverte de son soutien à gorge. Toujours éveillé mais ne pouvant plus bouger d’un pouce, il arrive enfin à murmurer quelques brides de locutions pour la rassurer, du moins qu’elle évite de s’en faire trop pour un homme aussi cruel que lui ne méritant pas de tel sentiments de sa part.

«  Ne t’inqui—ète pas trop… ça va passer. Ne prend pas soin d’un homme que tu méprises imbécile, je pourrais pen—ser  que tu es maso et que tu as envie que je m’o—ccupe à nouveau de toi. »

La tonalité de sa voix se faisant comme à son habitude mesquine, il plisse légèrement les yeux et se laisse bercer par les battements de cœur de la noiraude prenant soin de lui. La douleur s’atténuer peu à peu au fur et à mesure que les minutes découlées dans une lenteur sans nom. Le temps semblait marqué un arrêt et il voulait en profiter un maximum avant qu’elle ne reprenne son rôle de présidente et lui de rebelle. Pour une fois, il pouvait profiter d’elle sans qu’il ne soit obligeait de se faire remarquer par le biais de ses provocations n’ayant pour but que d’attirer l’attention de la belle noiraude ne jurant que par le travail et ne faisant pas attention à ce qui l’entourait réellement. Bien qu’il ne soit pas très bavard à ce sujet, il montrait en ses gestes et paroles son profond attachement envers elle. Bien qu’il s’était résigné à une fin dramatique, il reprenait peu à peu confiance et voulait se nourrir de l’espoir qu’un jour l’impétueuse prenne le temps de contempler ce qui l’entourait et le remarque enfin, lui la piètre victime d’Éros, comme amant dévoué animé d’une flamme passionnée et ardente d’amour indéfinissable pour elle, sa Juliette.    

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Du côté de ses aînés partageant quelques mots à son propos à ce moment même, Kino est soudainement prit d’une douleur vive et écrasant toute sa vivacité. Comprenant assez vite de quoi il en retournait et ne voulant pas que sa véritable nature qu’il se tuait à cacher depuis toujours à sa précieuse famille ne soit dévoilée, il s’enfuit sans explication sous les yeux éberlués de son aîné ayant loupé un épisode. Partant immédiatement à sa recherche inquiet, Hayato cherche dans toutes les salles se trouvant sur son passage son frangin. Ils discutaient des tâches difficiles qu’avaient à assumer leur précieuse petite sœur et était en train de se mettre d’accord pour lui alléger son quotidien avant qu’il ne prenne sans explication la poudre d’escampette. Alors que son aîné l’appelait, le petit ténébreux s’était faufilé incognito dans le placard à balais à l’aide de ses dernières forces. Il détestait sa véritable nature depuis qu’il vivait parmi eux, de simples mortelles certes, mais sa famille adorée. Il remuait ciel et terre pour que jamais son secret soit découvert par peur d’être à nouveau abandonné et traité pire qu’un pestiféré par les siens lui étant extrêmement chers à son cœur. Sa devait sûrement être encore cette fichue lune qui faisait des siennes. Râlant intérieurement en agonisant au martyre parmi les balais, il préférait réapparaître une fois la tempête passait, il savait que dans cet état tout pouvait arriver et qu’il n’était pas en mesure de contrôler pleinement sa force incommensurable. Se cachant misérablement tel le monstre qu’il pensait incarner, il se recroqueville sur lui-même en pensant à sa noiraude pour tenir le coup face à ses vives douleurs qui l’auraient déjà terrassées s’il était constitué comme un simple humain. Soupirant lourdement, il résiste mieux que les autres par la pensée de sa petite sœur adorée. Son aîné le cherchant partout tombe quant à lui sur une scène des plus étrange, restant stupéfait en ne bougeant pas immédiatement en scrutant complétement déconcerté la scène en se pensant dans un mauvais rêve. Il prend un pas brutal et se dirige vers sa petite sœur pratiquement nue supportant aux creux de sa poitrine le cendré qui lui sortait tout le temps par les yeux. Attrapant brutalement son col sachant pertinemment que ça ne pouvait pas être elle qui s’était mise dans cette tenue pour lui, il s’apprêtait à lui refaire le portrait envahit de rage avant qu’il ne constate de ses propres yeux qu’il était inconscient. Le lâchant sans aucune douceur au sol, il l’aide la belle à se redresser avant de la questionner du regard. Défaisant son blaser en le passant sur ses épaules, c’est d’un air amplement sérieux qu’il lui fait enfin entendre la tonalité de son timbre annonçant toute l’agressivité qui l’avait envers l’ambré.

« N’essayes même pas de le défendre. Qu’est-ce que cet enfoiré t’a fait ? ne me mens pas, je vais le savoir et ça va d’autant plus m’agacer. Qu’est-ce-que tu fais dans cette tenue ? a-t-il abusé de toi ? dis-le-moi et je te promets que je me charge de lui refaire le portrait. »      

Les sourcils froncés sachant qu’elle lui racontait encore des salades et qu’elle voulait le protéger, il finit par accepter à contre cœur en cédant à son caprice. Rechignant, il le prend comme un sac à patate de sa hauteur et l’emmène sous sa direction à l’infirmerie. Le jetant sur le premier lit qu’il voit, il s’impatiente une fois de plus en la voyant vouloir s’occuper de lui, l’infermière n’était pas présente.

« Tu m’as entendu ? Kino à prit ses jambes à son cou et s’est enfuit sans aucune raison. Je ne sais pas ce qu’il lui passait par la tête mais sa réaction n’est pas normale. Cette enflure est à l’infirmerie, il peut se débrouiller désormais, il a déjà assez fait entendre parler de lui comme ça. Alors allons plutôt chercher Kino.
Tu es vraiment trop sensible et généreuse… il ne mérite rien hormis mon poing dans sa face de sainte nitouche. »

Frustré de la voir prendre soin d’un être aussi misérable que lui ne la ménageant pas le moins du monde, il était assez rare de le voir dans cet état. En tant normale, il pesait toujours le pour et le contre et se montrait assez ouvert d’esprit, prônant avant tout l’égalité et la justice, mais ayant connaissance de ce qu’il faisait subir à sa sœur, le stress qu’il pouvait lui engendrer, il ne pouvait même pas le voir en peinture, alors l’avoir en plus transporté après être tombé sur cette scène, et la voir maintenant prendre soin de lui comme si on pouvait le traiter comme un humain, lui donnait envie de tout casser. Il détestait que sa sœur se surmène et se néglige elle-même pour ce genre d’individu.

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
« Je t’avais déjà dit d’être plus mature avec ce qui concernait l’argent. Tu dois un peu plus penser aux autres avant ta propre personne, tu me désespères. Nous nous retrouvons une fois de plus dans le rouge pour réparer ton égoïsme. T’en que tu ne seras pas gérer correctement tes revenus, je ne veux plus que tu touches à la carte, je n’ai plus confiance en toi. Tu vas devoir gérer avec ce que tu gagnes, il faut que tu comprennes que je ne peux pas toujours être derrière toi à gérer tes bêtises. Il y a aussi Yuuma et Azusa. Alors tu vas devoir prendre un peu sur toi et mûrir si tu veux regagner ma confiance et mon estime. »

Le ténébreux était une fois de plus titillé par les agissements de son inconséquent de frère, alors qu’il était en pause déjeuner avec son meilleur ami, il avait été surpris de recevoir un appel de leur banquier. Prenant connaissance de l’état de leur compte alors qu’il avait prêté sa carte à son frère pour quelques courses qu’il n’avait pas plus faire en étant resté aider la présidente du conseil des élèves, il était assez remonté face à ce dernier qui n’avait pas encore su se contrôler et penser un peu à ses jeunes frères. Agaçait, il se sent soudainement affaiblie sans aucune explication, scrutant son frère qui semblait lui aussi manquer de force au même instant il fait rapidement le rapprochement avec la lune écarlate qu’il avait aperçu. N’étant pas des vampires de sang pure, ils ne craignaient pas les mêmes douleurs qui étaient beaucoup moins vives pour eux bien qu’ils ressentaient une lourde fatigue et un manque cruel de substance vitale. Aidant son frère en l’épaulant, à s’installer sur un banc juste à côté, ils sont rejoints par Rui qui s’était inquiété de ne pas voir revenir son ami. Surpris par leur état, il est rapidement interloqué.

Rui : « Est-ce-que tout va bien ? vous avez tous les deux le teint aussi blanc qu’un linge… »  

Ruki : « Ne t’en fait pas, nous avons sûrement mangé un truc qui ne passait pas hier soir, Kou à ramenait une spécialité Thaïlandaise et l’assaisonnement ne devait sûrement pas convenir. »

Rui :  « Tu es sûr ? je vais quand même regarder si tout va bien. »  

Bien qu’il soit en étude encore, il était assez prometteur et se met aussitôt à exécuter la routine d’un généraliste. Il en conclut rapidement qu’il devait sûrement s’agir d’une intoxication alimentaire comme le ténébreux aux iris grisâtres l’avait conclu juste avant. Rassuré que ça ne soit pas trop grave, il part acheter quelques remontant à la cafétaria du coin pour les remettre rapidement sur pied.

Rui :  « Vérifiez bien la prochaine fois tout de même, m’enfin on ne devrait pas rejoindre Hitomi maintenant ? notre entrevue et dans un quart d’heure et le temps qu’on se mette en chemin ça devrait coller.

Ruki : « Tu as sûrement raison… Notre réunion va être assez longue, alors rentrez sans moi, et n’oublie pas ce dont nous avons discutés. Vérifie que tout va bien pour Yuuma et Azusa. »

Les deux amis s’éclipsant en laissant le blondinet seul, Ruki lui avait fait discrètement le signe d’aller s’assurer rapidement qu’il n’y ait pas débordement avec leur deux autres frères n’étant pas dans leur état normale et le pire pouvant arriver, à savoir que l’on découvre leur véritable nature.  
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Jusqu’à présent, elle n’avait aperçu de lui que son côté brutal, ce pourquoi elle était surprise qu’il puisse faire preuve d’une telle douceur mais elle se sentait à la fois d’autant plus rassurée et ses convictions à son sujet ne cessait de se renforcer. Souriant à la simple pensée qu’elle avait sûrement de la chance d’avoir un grand frère aussi intentionné malgré ses diverses maladresses qui faisaient son charme, elle déchiffre dans ses magnifiques prunelles rubis, une profonde mélancolie. Elle le sentait peu à peu se retenir avec elle. Alors que d’une part elle avait peur, peur des hommes en générales et qui puisait des vampires maintenant qu’elle avait connaissance de leur existence, elle se rapproche de lui et lui offre une petite étreinte réconfortante. Bien de ce qu’elle pouvait laisser paraître, elle était tout le temps méfiante, c’était l’une des règles de bases qu’on lui avait inculqué à l’orphelinat. Il n’y avait qu’avec les filles qu’elle pouvait baisser de temps en temps la garde, sans le savoir, il lui donnait la force de refaire confiance en un garçon après son échec cuisant avec son ami. Elle ne voulait pas devoir compter sur quelqu’un pour qu’il l’abandonne à nouveau et qu’elle se retrouve désormais complètement briser au point de ne pas pouvoir s’en remettre mais malgré tout il lui donnait le sentiment indéniable, l’impression qu’il sera toujours là pour elle, assez hésitante, elle attendait voir si le temps lui confirmerait si elle peut avoir confiance en ses certitudes.

« Pour être franche avec toi puisque tu l’es tout le temps avec moi, je n’ai confiance en personne pour le moment. Seulement toi… c’est un peu particulier.
Si ça peut te rassurer, bien que tu sois assez maladroit avec une fille, tu es remplit de bonnes attentions et c’est ce qui compte je pense, la fille qui tombera sur toi et qui aura la chance d’être aimé par toi, aura vraiment un coup de chance…
M’enfin, je t’apprécie… grand frère. »

Avouant à demi-mot ce qu’elle pensait sur l’instant, elle remarque qu’il semblait un peu nerveux quand il abordait le sujet de la présidente, changeant de sujet délibérément pour le mettre un peu plus à l’aise, elle est surprise de sa révélation inconsciente qu’elle ne peut s’empêcher de lui reposer une question dessus bien qu’elle le savait réticent à ce sujet.

« Tu es sûr de ne pas avoir mal entendu ? elle ressemble beaucoup à Hayato et Kino, ça se voit qu’ils sont les liens du sang, tu as sûrement mal compris… m’enfin c’est quelque chose qui ne doit pas s’ébruiter même s’il s’agissait de la vérité, cela pourrait compromettre l’équilibre qu’ils ont.
M’enfin dans ce cas… si l’idée te plaît… alors je suis impatiente que ce commence. »

Se reculant un peu, elle le scrute à nouveau longuement silencieusement avant de souffler incertaine de son interprétation, les pommettes légèrement rosies.

« Subaru… à quoi penses-tu ? il y a certaines choses qu’une fois qu’elles sont faites, nous ne pouvons tout simplement pas retourner en arrière, n’est-ce-pas ?
Tu as en quelque sorte le même regard que Shuu quand il regard la présidente. La même retenue, la même tristesse dans ton regard… bien que nous ne sommes pas reliés par le sang… nous faisons partir de la même famille, non ?... Je n’aime pas le sang… du moins je ne sais pourquoi mais d’aussi loin que je m’en rappel, j’ai toujours eu une phobie à ce sujet, c’est ironique de vivre avec des vampires sachant ça ?
M’enfin vu que tu es gentil avec moi et que tu veux prendre soin de moi… je suppose que le rôle d’une petite sœur et d’aussi prendre soin de son aîné ? je veux pas que tu me regardes ainsi… alors je veux bien… affronter ma phobie mais ce n’est pas pour ça que je suis maso, c’est juste que je veux pas que tu te sentes mal vis-à-vis de moi… alors mords moi où tu veux tant que nous sommes que tous les deux. »  

Ne se rendant même pas compte d’elle-même que leur relation paraissait assez ambiguë alors qu’ils étaient simplement frère et sœur, elle prend sa large main dans la sienne pour le rassuré sur sa décision  avant qu’il ne réagisse de manière complètement décalée avec ce qu’elle venait de lui autoriser, surprise et pensant que quand un vampire avait ce regard, c’est qu’il était en proie face à ses démons, elle se retrouve complètement idiote et impuissante de plus face à la situation dans laquelle elle était plongé malgré elle. S’agenouillant à ses côtés, morte d’inquiétude en lui demandant affolée ce qui se passait, elle fait tardivement le rapprochement avec la pleine lune incarnate, ne connaissant en rien l’effet qu’elle avait sur les vampires. Toujours aussi impuissante face à sa douleur lui provoquant quelques gouttelettes salées le long de ses cils, elle s’apprêtait à aller chercher de l’aide auprès de Shuu avant qu’il ne s’évanouisse après un terrible agonie. Ne pouvant le laisser seule, elle se souvient alors d’une scène spéciale dans un roman qu’elle avait lu ou l’héroïne voulait réveiller son prince charmant n’étant autre qu’un vampire. Prenant son courage à deux mains devant affronter seule ses peurs mais le faisant avant tout pour le bien de son aîné, elle inspire une grosse bouffée d’air avant de se couper le poignet avec le premier objet tranchant qu’elle trouve. Déglutissant face à la vue de la liqueur écarlate coulant le long de sa frère peau, elle ferme les yeux et bois son propre sang avant de s’approcher de son aîné les lèvres légèrement ensanglantées, son visage juste au-dessus du sien, son museau frôlant pratiquement le sien, elle ferme les yeux et lui offre un baiser langoureux et ensanglanté en espérant que sa marche comme dans son roman à l’eau de rose.
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Message par 一美白百合姫 Lun 1 Oct - 14:33

Dans le timbre de ses gémissements, la torturée sexuellement prenait plaisir dans les assauts bestiaux du vexé qui n’hésitait pas à la remettre à sa place de ses propos sarcastiques qui la blessait profondément. Comment pouvait-elle trouver conciliation avec une créature sanguinaire qui ne lui exposait pas les bons côtés pour que la victime puisse en voir les bienfaits et ne plus sentir cette répulsion s’emparer de son être ? Son acte était cruel et sans ménagement. Pourtant du plus profond de son cœur la tendre avait le sentiment que cette entrevue aurait pu se passer autrement. Que son entité souillée aurait pu être épargné plutôt que de subir les dommages collatéraux de leur conflit de communication. Cette pensée l’empêchait de "profiter" pleinement de faire partie du cercle de confidence du terrible secret du prince de la nuit. Cela signifiait que ses autres frères étaient aussi perfides et irrespectueux que lui. Ce déchirement intérieur lui faisait remonter ces larmes reflétant son impuissance à n'avoir pu les aider à s'entendre d'une autre manière pour en arriver à un point de non-retour aussi abjecte. Son sarcasme désobligeant ne faisait qu'empirer la situation tandis que la prisonnière de son étreinte charnelle ne pouvait que serrer les poings et endurer le sévices physiques et psychologiques que le tyran en chef lui faisait pâtir. Entre ses soupirs de complaisance forcée, la rose d'acier s'apprêtait à répliquer mais fermait aussitôt la bouche pour le laisser parler. De toute manière, tous deux ne se comprenaient pas assez pour en rajouter plus que ce qui avait été déjà dit.
L'intérieur de son enveloppe charnelle brûlait pendant que ses coups de verge s'accentuaient, la rendant incapable de répondre de ses actes.
La martyrisée attendait alors la fin de son délicieux supplice en cambrant son dos avec grâce en sentant arriver son premier orgasme. Mais quelle ne fût pas sa surprise lorsque le vampire ayant compris son erreur se rétractait en la laissant sur sa faim pendant que son doux baiser la rendait aussi perplexe que frustrée.
Par la suite , l’embarrassée prends le temps d’enfiler son soutien-gorge et ses bas afin de cacher la substance blanchâtre du suceur de sang. Les joues s'enflammant, la nymphe lui accordait un moment d'attention tandis qu'elle décelait dans sa tirade remplie de tristesse, une solitude que le jeune homme entretenait depuis toujours ce qui lui faisait ressentir une sorte de compassion envers lui.

« Ce que tu racontes n'a aucun sens par rapport à tes actes, Shuu... Tes paroles sont vraiment insultantes envers ma personne mais puisque nous allons devoir travailler ensemble pour le club, je suppose que je n'ai pas le choix. C'est vrai que... nous aurions pu nous entendre dans d'autres circonstances... »

Clamait la doucereuse toujours aussi nerveuse lorsque le mâle lui tournait autour après ce qui venait de se produire : il l'avait vue sous toutes ses coutures. Néanmoins, ils n'avaient pas le temps de plus discuter que cela que ce dernier est pris d'un vertige qui lui semblait agonisant, sans hésiter, la brune au grand cœur se précipitait pour lui porter assistance tandis qu'il continuait à soutenir qu'il n'avait aucunement besoin de son aide avec une pointe de sarcasme mais encore à ce moment, la fraîchement déflorée avait senti de l'isolement dans ses mots.


« Ne sois pas idiot. Personne ne demanderait à se faire mordre par un vampire. Si je t'aide c'est parce que mon grand frère m'a apprise la droiture et j'admire ce trait de caractère de lui. Alors ne te fais pas d'illusion et repose-toi. »

Affirmait la demoiselle sur un ton injonctif avant qu’elle ne soit surprise que le jeune homme finisse par s’affaler contre ses monts paradisiaques. L’observant un moment sans bouger tandis qu’il lui était donné d’apercevoir un côté fébrile de l’aîné des Sakamaki démuni face à elle, la beauté naturelle venait passer sa main le long de la chevelure bouclée. Ce n’est qu’après qu’elle se demandait bien comment pourrait-elle traîner le corps de l’évanoui jusqu’à l’infirmerie.
Ce n’est qu’à ce moment que son grand ne se pointe dans la pièce, sortant de nulle part. Illuminée par l’arrivée du héros, la malheureuse en oublie la tenue indécent qu’elle lui montrait et surtout la posture embarrassante dans laquelle, elle se trouvait avec le minois du beau garçon coincé entre sa paire de collines confortables. Cela ne passait évidemment pas inaperçu pour l’aîné qui se dirigeait en trombe vers elle en prenant le soin de lui débarrasser les bras et lui posait in extremis sa veste sur ses épaules nues. S’il apprenait que Shuu l’avait violée, ça ne passerait jamais aux yeux de ses frangins et il aurait de gros ennuis avec eux. Dans l’état des choses, bien qu’elle détestait mentir à ce dernier, il fallait bien le faire dans l’intérêt de tous. Poussant un soupir d’exaspération, la jeune fille trouve la plus bête des excuses et la sort de son expression impassible comme s’il pourrait gober facilement son mensonges :

« Eh bien… cet idiot a glissé et s’est étalé sur moi. Ma chemise s’est détachée alors qu’il avait tiré dessus accidentellement pour se maintenir à quelque chose. Autrement, il ne s’est rien passé d’anormal. Mais nous ferions mieux de l’emmener à l’infirmerie, je ne sais pas vraiment ce qu’il à… ça lui a pris d’un seul coup. »

Une fois les salades englouties, c’était en scrutant l’expression désapprobatrice de son frère que la présidente se mettait en route en prenant le soin de cacher sa démarche vacillante : le sournois n’y était pas allé de main morte et ses jambes étaient encore engourdies par l’effort. Le fait qu’il se soit arrêté en mi-chemin ne faisait qu’aggraver les choses. Ses pommettes restaient cramoisies et son rythme cardiaque peinait à se calmer quand elle était en compagnie du mis k-o.
Une fois, le colis livré à destination, la brune poussait derechef un soupir sans faire attention à ce que lui racontait son protecteur. Son esprit était encore embrumé par ce qui venait de se produire et sa concentration s’éparpillait avant qu’il n’aborde de le sujet de Kino. Les garçons étaient décidément une source de problèmes ambulants mais cette histoire ne lui plaisait pas du tout et bien que cela la chagrinait de devoir laisser l’étudiant sans surveillance, la petite sœur n’avait pas le choix que de se hâter vers la sortie quand, prise d’un léger vertige, elle s’agrippait à l’encadrement de la porte discrètement pour ne pas inquiéter le brun.

« Nous ferions mieux de nous dépêcher. Kino doit être dans les parages, en toute logique, séparons-nous pour le chercher. Oh, et puis, évite de lui parler de cet incident, il est beaucoup plus impulsif que toi… »

Sur ces mots, la responsable des élèves disparaissait au détour d’un couloir en espérant que son aîné nierait l’évidence. Ce n’était plus le moment de plaisanter ou de penser à ce qui pourrait changer dans sa relation avec le suceur de sang assoupi, s’enfonçant dans des endroits infréquentés de l’établissement, la colombe apostrophait de sa plus charmante voix le loup blessé :

« Kino ? Où es-tu ? Hayato et moi nous inquiétons à ton sujet alors sors de ta cachette… Tu sais très bien qu’il n’y a rien à craindre avec nous. Pourquoi est-ce que tu disparais toujours comme ça, les Lunes de sang ? »

C’était vrai. D’aussi loin qu’elle pouvait se souvenir avec leur proximité, l’égaré se sauvait toujours pour se cacher plus loin quand apparaissait la Lune pourpre. Au début, l’innocente pensait qu’il s’agissait d’une phobie mais maintenant qu’elle connaissait l’existence des vampires… et au vu de réaction soudaine de son agresseur, il se pouvait que celui qu’elle pensait connaître mieux que n’importe qui lui cachait encore des secrets plus sombres ? Secouant la tête en se refusant de croire que son propre frère ne lui aurait rien signifié, la chétive s’enfonçait dans l’obscurité du bâtiment : elle arrivait toujours à le trouver lors des multiples parties de cache-cache alors plus aucun endroit n’avait de secret pour elle. Surtout qu’elle connaissait par cœur tous les plans des archives de l’école.
S’arrêtant pile devant un certain placard à balais, elle sourit d’un air triomphant avant d’ouvrir grand le battant du contenant et c’est sans surprise qu’elle tombait nez-à-nez devant son partenaire de jeux favori.

« Je t’ai trouvé. Tu me dois une glace, Kino-nii.
Qu’est-ce que tu fais encore ? Remontons, ce n’est pas un endroit pour un membre de la famille Yashiro. »

Le saisissant par la main de son air autoritaire, la Juliette l’entraîne avec elle vers la sortie du recoin sombre sans se douter de ce qui arriverait par la suite. Lorsqu’elle était avec lui, la nymphe s’amusait souvent à le taquiner de manière assez sadique et lui réagissait toujours comme un petit masochiste alors elle avait toujours eu l’impression de devoir prendre la tête de leur duo.

Du côté de l'idole qui venait derechef se faire réprimander à cause de ses achats compulsifs par son aîné, il ne semblait pas tant que ça s'en préoccuper puisque de toute manière, il regagnerait le somme dépensée à une de ses tournées. Le coquin s'était contenté d'hocher la tête à tout ce qu'il disait pour lui donner de la crédibilité bien qu'il ne ressentais aucune once de compassion envers ses frères pour le partage de l'argent. De cette époque, pour lui, l'argent était ce qu'il y avait de plus important. Le pouvoir allait avec l'argent, la célébrité aussi, tout ce qu'il pouvait y avoir sur Terre n'était accessible que par l'argent. C'était ce que le malheureux pensait tandis qu'il errait dans le couloir à la recherche de ses jeunes frères après avoir laissé le grand ténébreux entre les mains de son ami. D'ailleurs, il n'avait jamais vu Ruki aussi pris dans une amitié avec un mortel mais tous deux semblaient bien s'entendre sur de nombreux points alors peut-être que c'était le destin. En attendant, cet astre ensanglanté causait beaucoup de problème dans leur métabolisme et cela deviendrait problématique pour eux si un humain s'approchait d'eux au moment où ils se contrôleraient le moins. Les sangs purs étaient plus affectés par ce changement qu'eux, des vampires anciennement humains. Un sourire espiègle traversait ses lèvres : en effet, il rêvait de ce moment pour aller embêter un sang pur en particulier. La star se fixait pour objectif d'aller le taquiner après avoir retrouvé le reste de sa fratrie. Ainsi, il n'avait pas eu à chercher longtemps, sachant que Ruki les avait déjà concerté pour trouver un point de rendez-vous dans l'établissement scolaire si au cas où, quelque chose de grave devait arriver. Décidément, il n'avait jamais eu tort et encore une fois, cette astuce leur facilitait encore la vie.

« —Azusa, Yuuma~ J'espère que vous êtes préparés, c'est la Lune de Sang.
—Ouais, on a remarqué. Je vois déjà la tête décomposée des autres Stupidemaki !
—C'est dommage... Hito-chan n'est pas dans son bureau... j'aurai voulu lui rendre visite.. pour voir la réaction de Ruki...
—Ne dis pas n'importe quoi ! La présidente est évident qu'il se fâcherait, c'est sa proie.
—Hmmm, je me demande bien~ Oh ! J'avais oublié ! Il faut que j'aille voir si tout se passe bien chez Subaru-kun.~ »

Sur ces mots énigmatiques, l’orgueilleux partait à la recherche de son vieil ami qui devait sûrement flâner encore sur le toit pour échapper à la vigilance de l’aigle du bahut.
Entrouvrant la porte donnant à l’accès en plein air de l’établissement, le malin allait faire son apparition avant de s’arrêter net lorsqu’il constatait de ses propres prunelles que ce dernier n’était pas seul et même avec le garçon qui lui faisait de l’ombre. Depuis qu’il était arrivé, Kou voyait ses fans prises d’indécisions entre lui et ce nouveau ; par-dessus tout, Subaru disparaissait mystérieusement de la circulation et parfois, le retrouvait-il à espionner l’intrus. Le jaloux s’était toujours dit que ce grand intérêt pour l’adopté était dû au fait qu’il n’était plus le plus petit, néanmoins, cette situation qui devait être temporaire commençait à l’irriter. Alors se contentait-il d’écouter et observer. Malheureusement, le demi-vampire était trop loin pour pouvoir entendre tout ce qui s’y passait mais ce qui suivait, il ne le voyait pas d’un très bon œil.

Pour le blanc-bec, tout coulait de source dans sa relation avec sa petite sœur qui peu à peu s’ouvrait à lui pour son plus grand bonheur. C’était assez étrange pour le matou qui était lui-même isolé du reste du monde, mais si la petite pouvait être soulagée d’être entourée, il pouvait même faire des concessions en la laissant fréquenter la sorcière.
Après des échanges fructueux avec la jeune femme, il s’était produit l’impensable. A peine avait-il pu faire connaissance avec elle que déjà montrait-il l’une de ses plus grandes faiblesses : la Lune Rouge.
C’était une nuit que les vampires authentiques craignaient le plus car étaient-ils trop prétentieux pour montrer ce côté incontrôlable chez eux ? Soif de sang, impuissance et désir inassouvis. C’étaient précisément les symptômes de cet état les rendant si vulnérables. Inconscient dans les bras de la belle, il faisait un songe dans lequel sa mère lui chantait une berceuse en le prenant dans ses bras plus jeune. Elle semblait si douce et son sourire était le plus magnifique que le monde ne connaîtra plus jamais. Voilà que son père revenait perturber son petit Paradis avec elle, encore une fois le petit être voulait la préserver de sa perversité mais alors changeait-elle de visage en le renvoyant pour pouvoir passer du temps avec le patriarche. La tristesse, les larmes et la douleur s’emparaient de son cœur et alors y naissaient les ténèbres. Plus tard, l’adolescent avait entendu du bruit dans sa chambre et il l’avait retrouvée en pleur dans un état hystérique où elle brisait tout ce qui lui tombait sous la main. « Subaru ! Tue-moi. » Suppliait-elle en s’accrochant désespérément au bas de sa chemise, tombant à genou dans un élan de détresse. Cet événement et les conséquences de son acte ce jour-là l’avait marqué à vie au fer rouge. « Tue-moi… Tue-moi. Tue-moi, Subaru ! » Le timbre accablé de sa défunte mère revenait le hanter. Se réveillant en sursaut au contact d’une saveur qu’il ne connaissait que trop bien. Ses prunelles étaient bien plus scintillantes qu’habituellement, revenant peu à peu à lui, la première personne qu’il voit est la jeune fille avec les lèvres ensanglantées. Il n’avait pas eu besoin qu’elle lui explique la situation pour que ses papilles en demandent plus. Alors l’argenté tendait le bras pour attraper avec délicatesse sa nuque tandis qu’il la rapprochait doucement vers lui pour recouvrir ses lèvres des siennes, encore et encore dans des baisers innocents mais parfumés de sa délicieuse liqueur de vie. Son esprit restait dans un terrain vague et paisible mais l’éveil de ses sens le rendaient insatiable dans ses envies. Son autre paluche venait caresser doucement sa cuisse recouverte du tissu de son uniforme masculin avant de doucement la remonter sous la chemise de la travestie pour caresser les bandelettes étouffant sa poitrine féminine. Son regard sulfureux rentrait en collision avec le sien avant qu’il ne murmure sensuellement :

« J’en veux plus. Donne-moi plus de toi… »

Se redressant avec son aide pour la prendre dans ses bras, le cadet la soulève sans préavis et saute par-dessus le grillage pour voler au plus près de la Lune. Comme si ses lueurs nocturnes résonnaient avec l’éclat de ses prunelles incarnates, la façon dont le mâle la scrutait était bien plus explicite que le regard bienveillant qu’il avait posé sur elle. Bientôt, ils atterrissaient près d’une crypte, c’était encore un endroit tranquille que l’être de la nuit affectionnait particulièrement. La faisant descendre de ses bras, il attrape le poignet de la frêle pour l’attirer virilement contre son torse.

« Je ne veux pas juste avoir une relation grand frère-petite sœur avec toi. Depuis le premier jour, j’ai su qu’il se passerait quelque chose de plus avec toi. Dis-moi, ce que tu en penses…
Non, ne me dis rien, laisse parler ton corps. »

Soufflait le jules au creux de son oreille avec érotisme pendant que ses mains sillonnaient avec délicatesse les hanches de sa benjamine. Sa décision était prise mais malgré la brume endormant son esprit, il attendait une réponse positive de sa convoitise.
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Message par Natsume✩ Dim 7 Oct - 16:46

L’aîné de la famille Yashiro était bien loin d’être bête au point de boire les paroles incohérentes de sa précieuse benjamine cherchant à défendre le ‘’nuisible’’ des Sakamaki. Il savait pertinemment qu’elle avait le cœur sur la main et que même s’il lui faisait du tords, elle prendra sa défense. Lui-même l’avait toujours admiré pour cette qualité qu’elle avait parmi tant d’autres bien que cela les mette souvent en désaccord, il ne supportait tout simplement pas qu’elle prenne tout sur elle sans jamais s’appuyer sur lui et leur frère, toujours là pour elle. Se montrant irrité envers le cendré comateux, il lui en avait vite fait débarrasser pour le prendre comme un sac à patate sur ses larges épaules d’homme. Le menant rapidement à l’infirmerie pour s’en débarrasser au plus vite, il le jette sur un lit avant de rediriger son regard carminé vers la noiraude se tenant dans l’encadrement de la porte.

« Pour être franc avec toi, je pense savoir ce qui s’est réellement passé. Ça me met hors de moi que tu arrives encore à défendre une sale ordure de son espèce… mais en même temps je m’en veux aussi de ne pas avoir été là pour te protéger… j’aurais dû me douter qu’avec une sale bestiole de son espèce, ça risquait d’arriver un jour. Je ne pense pas que cacher la vérité à Kino soit la meilleure option, comme tu viens de le dire, Kino est impulsif. S’il l’apprend de quelqu’un d’autre mise à part nous deux, nous savons très bien ce qu’il risque de faire à cet enfoiré. J’aurais presque envie de l’approuver même si la violence n’a jamais su arranger aucun conflit. Nous ne devons pas cacher ce genre de chose à Kino. M’enfin pour le moment, le plus important est de le retrouver sain et sauf, sa fuite m’inquiète au plus haut point surtout s’il s’est évanoui quelque part. Je vais partir faire les étages et le toit de l’école, toi charge toi des étages en-dessous et du sous-sol. »

Sortant de la salle de soin en direction des escaliers pour les étages supérieurs, il passe sa main sur la frêle épaule de la belle à son passage à côté d’elle, pour y souffler ces quelques mots avant de s’éclipser.

« Fait attention à toi, moi et Kino sommes là pour te protéger, plus personne ne te fera du mal, et Shuu aura les sanctions qu’il mérite. »
Bien qu’il puisse montrer des signes d’impulsivité, Hayato avait toujours su garder son sang-froid en toute circonstance même quand cela toucher sa petite sœur qu’il aimait Par-dessus-tout. Depuis qu’elle était née, lui et Kino en avaient toujours prit le plus grand soin, comme leur précieux trésor, alors savoir qu’un homme comme Shuu l’avait souillé, le mettait hors de lui autant pour elle que dans sa fierté de grand frère et d’homme tout court.

Du côté du deuxième de la fratrie Yashiro, il était bien loin de se douter de l’incident venant de causer la perte de la précieuse vertu à sa noiraude, réfugié depuis le début dans son placard à balais, sa douleur commençait peu à peu à s’exténuer à son plus grand soulagement. Son cœur retrouvant peu à peu des palpitations normales, il arrivait un peu près à respirer normalement. Il décide cependant d’attendre encore une bonne heure avant de remontrer le bout de son museau, de sorte à pouvoir se contrôler comme d’habitude, il préférait être sûr pour éviter de causer du tords à sa petite sœur ou encore à son illustre frangin. Ouvrant légèrement la porte pour avoir un peu d’air, ses poils s’hérissent au son de la voix cristalline de la brunette. La question pertinente de cette dernière le mettant dans une position délicate, il referme doucement la porte de sorte à ce qu’elle ne produise pas de grincement mais trop tard, alors qu’il lui restait plus que deux millimètres pour la refermer, la coquine l’avait débusqué.

« Aaaah Hitomi ? ~ tu n’es donc pas au courant ? Hayato est vraiment mesquin dès fois. Nous faisons une partie de cache-cache, mais comme il a toujours été nul pour me retrouver, il a fait appel à tes talents de débusqueuse. Bien je suppose que le jeu prend fin et que j’ai gagné ! mais dans ce cas, c’est Hayato qui va nous payer une glace, qu’en penses-tu sœurette ? ~ »

S’extirpant de son trou avec une feinte digne de ce nom pour éviter toutes sortes de questions auxquelles il ne souhaitait pas répondre, il lit dans son regard le doute qu’elle avait sur sa version. Fronçant les sourcils, il aboi quelques brides de phrases avant de s’avancer vers elle pour se mettre à sa hauteur.

« Puisque je te dis que ce n’est qu’un jeu ! tu devrais faire confiance à ton aîné. Puis ne t’inquiète pas bon sang ! je ne suis pas un type qui mérite ce genre d’attention venant de toi. Puis arrête de me regarder avec cette compassion… je ne vais pas pouvoir te résister. »

Devenant sûrement incompréhensible à la fin, il se sentait repartir à nouveau, son manque de délicatesse et de patience montrait son manque de contrôle sur lui en cet instant même. Prit d’un coup sans prévenir d’une violente céphalée, il se prend la tête contre sa paume tandis qu’il perdait à moitié l’équilibre contre sa sœur. Impuissant à nouveau, les yeux mi-clos, il paraissait inoffensif avant
qu’il ne redresse son minois montrant sa douleur par ses traits tirés vers celui de sa sœur angoissée. S’approchant dangereusement il couvre délicatement ses lèvres de ses sœurs jumelles avant de la faire basculer en arrière. Semblant avoir perdu la raison, il appose ses lèvres sur son cou tout en soufflant sensuellement en montrant son état second.

« Si tu veux me sauver, il faut que tu m’offres ce qu’une femme amoureuse peut offrir à son élue, je ne me sens pas survivre sans te sentir au plus près de moi sœurette. Montres moi que tu tiens à moi et n’essaye pas de tergiverser, plus on perd de temps et moins je me sens capable de survivre. »

Souffler le mesquin après s’être mis au niveau de son oreille pour souffler ses quelques mots, tandis que ses larges mains parcouraient déjà l’enveloppe charnelle de la jeune femme recouverte de son uniforme.

Traumatisée depuis toujours –sans se rappeler du pourquoi du comment– à la simple vue du sang, elle n’avait pourtant pas hésité une seule seconde à se trancher pour pouvoir lui offrir sa substance vitale, de sorte à ce qu’il retrouve ses esprits. Apeurée en n’ayant pas connaissance des effets néfastes de la lune ensanglanté sur les sangs pures comme ses frangins, tout un tas de questions viens se bousculer en ne sachant que faire pour lui venir en aide, elle se disait bien que les pompiers ne pourraient rien pour lui, c’est après quelques instants de réflexion qu’elle avait opté pour cette méthode qui s’était montré assez efficace dans son dernier roman. Elle déglutissait rien qu’à l’odeur, la vue et le goût de la substance rougeâtre, mais pensant avant tout au bien de son aîné, elle ferme les yeux et se force pour lui venir en aide. Les minutes s’échappaient dans un silence inquiétant tandis qu’elle ne ressentait aucune réaction chez l’argenté, son cœur tambourinant, elle commençait à perdre espoir avant de le sentir enfin prendre part à son baiser. Se retrouvant rassurée en à peine quelques secondes pour des longues minutes stressantes, quelques larmes de joies viennent rouler le long de ses pommettes. Alors qu’il semblait pouvoir désormais bouger un peu, elle se retire doucement de sorte à ne pas le brusquer avant d’être surprise par sa poigne sur sa nuque lui incitant à renouveler leur échange. Les pommettes empourprées bien qu’elle savait qu’il n’avait pas encore totalement retrouvé ses esprits et qu’il avait sûrement du vouloir lui prendre jusqu’à la dernière goutte, son souffle se fait plus haletant au fur et à mesure que les secondes passent et que leur baiser dur, finissant par se séparer, elle se redresse légèrement essoufflée, ses prunelles rivées sur lui. Il semblait moins souffrir mais toujours à moitié endormie, voulant se redresser pour cette fois-ci aller chercher Reiji qui allait sûrement savoir quoi faire, elle se crispe à son toucher. Le laissant toucher à sa cuisse, elle est prise de court en sentant sa main défaire quelques boutons de sa chemise pour venir caresser ses bandelettes renfermant sa véritable nature, son regard n’était pas comme en temps habituel, et elle sentait que ce soir, il ne la voyait pas comme sa simple petite sœur. Bougeant après quelques instants en repoussant ses avances mine de rien, elle l’aide à se relever sous sa demande avant de se faire à nouveau surprendre. Il était décidément imprévisible pour cette nuit ou les étoiles dansaient sous l’astre lunaire écarlate. Entourant par réflexe son cou de ses bras fins, alors qu’il s’emparait d’elle dans ses bras forts et robustes, elle se serre contre son torse tout en passant son visage sur son épaule, les paupières closes et crispées, tremblante de peur par le vide et la situation que devenait de plus en plus étrange, ne la rassurant pas du tout. Silencieuse et angoissée durant la durée de sa petite escapade nocturne, ils touchent enfin à nouveau la terre ferme. Tremblante toujours face à cette suite d’événement, elle lui tourne le dos avant qu’il ne la reprenne à nouveau contre lui en lui imposant ses iris incarnates. Fuyante du regard, elle s’embarrasse en le sentant si près d’elle, son souffle s’écrasant contre son épiderme, ses mains maintenant fermement ses hanches féminines dérobaient sous ses vêtements d’homme, s’était la première fois qu’elle le voyait ainsi. Il ne semblait pas se moquer d’elle, et la lune le mettant en valeur sous ses éclats n’arrangeait rien. Sa sensualité mélangeait à la séduction qu’il opérait sur le pauvre brin de femme n’ayant jamais connu les hommes d’aussi près. Ses mauvaises expériences de son enfance ressortaient et ses blessures saignaient à nouveau mais malgré tout, elle se trouvait charmé et n’avait pas la force de lui résister, sûrement allait-il la prendre pour une fille facile, mais elle n’y pouvait rien. Ses larmes coulaient de nouveau de plus belle, mais ses larmes représentaient cette fois-ci ses craintes, sa douleur et sa décision de lui faire confiance.
Se reculant pas à pas, elle n’arrivait pas à lui faire face, scrutant le côté de sa frêle entité, elle passe ses mains sur sa veste qu’elle enlève doucement pour la laisser tomber le long de son corps, passant sa main sur chemise immaculée, elle défait un à un ses boutons avant de laisser glisser sa chemise le long de ses épaules, pour ne laisser qu’à la perception du jeune homme ses bandelettes emprisonnant sa féminité imposante, passant ses mains sur sa ceinture qu’elle décroche lentement, elle en fait de même avec son bas, pour rester sous les paupières de son aîné, simplement en petite culotte avec quelques bandelettes. Puis enfin passant ses mains dans sa magnifique chevelure violacée nuit, elle se dérobe à sa coiffe masculine pour laisser s’évader sa chevelure de toute sa longueur le long de son corps frêle et pourtant sûrement parfait aux yeux d’un homme, ayant tous les atouts d’une femme. Elle savait de toute manière qu’elle ne pouvait rien faire de plus, l’endroit étant isolé, elle ne pouvait lui échapper plus longtemps étant loin d’être idiote en n’ayant déjà remarqué depuis quelques temps ses gestes dépassant une simple relation fraternelle. Ses sentiments étaient nouveaux pour qu’elle puisse elle-même les définir de son côté à l’égard de l’argenté, mais par ses gestes, se trahissait-elle déjà sûrement.

« Je suppose que… si tu y trouves ton compte et que je te plais réellement ainsi… tant que c’est toi, ça me convient… Nous allons sûrement avoir de gros problèmes au vu de nos liens… mais si tu fais ça… rien ne sera plus jamais comme avant, et je ne pourrais tout simplement plus te considérer comme un frère… ce corps que tu vois là… que j’essaye de cacher vainement pour éviter ce genre de situation… et encore pure et peu t’appartenir… J’ai seulement deux faveurs à te demander. La première est que… je ne veux pas que ça s’ébruite au manoir… et la seconde est que je ne veux pas que tu me dévierges… l’éthique de la société, aussi stricte que soit-elle, n’accepterait sûrement pas d’une perverse souillée… je préfère que ça se voit le moins possible… pour ne serait-ce, espérer un avenir, Karlheinz à était assez tranché à ce sujet… voilà… j’attends désormais voir te décision… »
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 Fragment 1 ❧ The Beginning of the End Empty Re: Fragment 1 ❧ The Beginning of the End

Message par 一美白百合姫 Dim 14 Oct - 13:47

Pendant sa recherche qui lui avait permise d’esquiver d’autres questions auxquelles la présidente ne souhaitait pas répondre, elle repensait aux paroles de son frère lui confirmant ce qu’elle craignait : une discussion à son propos avec Kino. C’était justement ce que la pauvre voulait éviter le plus possible mais il fallait voir les choses en face, et son héros ne pourrait pas tout le temps faire ce qui lui convenait. Après tout, il n’avait pas pu la sauver cette fois-ci. Le vilain avait déjà sévi sur son corps frêle et innocent. Le visage empli de remords de son frère l’avait marquée ; c’était la première fois que la colombe percevait tant d’irritation provenant de celui-ci. C’était réellement un triste spectacle. Le cœur se resserrant à ce flash-back créé par ses propres regrets de ne pas pouvoir lui confier la vérité. Elle se souvenait de cet émoi nouveau que l’héritier des Sakamaki avait su faire naître en elle. Depuis combien de temps se connaissaient-ils déjà ? Son père lui avait vaguement racontée qu’ils étaient très proches des Sakamaki depuis des lustres, il lui avait également dit qu’il les emmenés souvent chez eux pour des affaires. Elle avait du mal à croire qu’elle, Kino ou même Hayato n’avaient pas noués des liens avec eux mais il restait du flou dans ce qu’elle se souvenait de cette période. La belle avait toujours pensé que sa propre famille essayait de lui cacher quelque chose. Ce sentiment était devenu plus vif après la morsure du vampire laxiste. C’était comme si ses interrogations de toujours revenaient à la charge avec plus d’intensité. Secouant la tête en se sentant un peu nerveuse face à ce problème, la championne incontestée du Hide-and-seek avait finalement réussi à retrouver le mauvais joueur qui s’était caché dans un placard à balais.

« Je ne trouve pas cela très original comme cachette, puis Hayato avait l’air inquiet alors tu ne peux pas me faire avaler ce genre de choses. Donc ne cherche pas à t’échapper, tu me paieras cette glace dans notre café habituel. »

Sortant son expression blasé, elle ne faisait d’abord pas attention à la tonne de mensonge divulguée à la minute avant que ce dernier ne commence à hausser le ton. Un frisson avait parcouru ses membres, les yeux légèrement écarquillés de surprise : c’était la première fois que Kino se rebellait contre elle.
Souvent ce dernier lui restait soumis et n’osait pas la contrariée mais cette fois-ci, il paraissait si agressif que c’était elle qui se taisait quelques instant pendant que son minois affichait tout son tracas pour l’aîné susceptible, la responsable des élève se reprend au moment où ce dernier vacillait et commençait perdre son calme et sa retenue. Exactement de la même manière que Shuu, il s’effondrait légèrement contre elle en se tenant le crâne d’un air agonisant. C’était aussi surprenant que celui-là montrait son fléchissement devant elle. Tout cela lui était troublant mais ressentait-elle chez lui qu’il n’était pas encore prêt à dévoiler ce qu’il y avait de cacher dans les tréfonds sombres de son cœur. Elle-même se sentait impuissante face à l’état dégénératif de son grand frère qui se réfugiait contre elle en se tordant de douleur. Le serrant contre elle, la jouvencelle ne lui pose aucune question et ne lui répond pas non plus pour ne pas lui faire plus de mal. Mais elle redoutait encore plus cette conversation dans laquelle en serait-elle le problème central.
C’est alors que la troublée sentait la forte poigne de l’agonisant la tirer contre lui tandis qu’entre ses bras, elle retrouvait la chaleur des lèvres d’une autre personne qui n’était pas la même que celle qui l’avait déflorée. Les joues empourprées, la demoiselle ne comprenait pas ce qu’il se passait chez celui qui pourtant était si soumis avec elle. Il devenait un homme contre lequel elle ne pouvait se dresser, son cœur ne faisait que battre de nouveau et son enveloppe charnelle se réchauffer à en faire humidifier sa cavité déviergée. Il fallait qu’elle lui cache sa folle aventure car dans cette état où l’incestueux ne pouvait plus se retenir, la prude se devait de céder sans toutefois, lui laisser voir la marque de son viol. Le stress se sentait surtout au moment où ses mains venaient visiter les courbes féminines de son être. Il ne fallait pas qu’il sache, qu’il sente ou qu’il ne le voit. N’ayant pas eu le temps de prendre une douche, la semence tiède de son agresseur restait planté sur son ventre et si son aîné continuait son avancé, il la sentirait du bout de ses doigts et cela risquerait d’aggraver la situation.

« S’il te plait Kino… Qu’est-ce que tu racontes ?... Ne sommes-nous pas frère et sœur ? C’est quelque chose qui nous est impossible alors… J’accepte si tu respectes, juste un condition : je veux garder mes vêtements et… comme ça c’est mieux… »

Se dégageant temporairement des bras de son protecteur, assez timide face à ce genre d’acte scrupuleux, la princesse se retournait dos à lui pour appuyer ses paumes contre le mur le plus proche pendant qu’elle tendait son postérieur d’un air gêné et hésitant. Il fallait qu’elle aide le membre de sa famille le plus proche mais au-delà de cette image héroïque, la vicieuse mourrait d’envie de terminer le travail en cours du blond qui se trouvait actuellement encore endormi à l’infirmerie. Cette situation, en réalité, l’excitait au plus haut point. Elle en haletait déjà de stimulation au contact des paluches de son aîné aux prunelles incarnates sur ses hanches divines.

« Oniichan, sois doux avec moi… S’il-te-plaît. »


Par la crypte isolée baignée dans les lueurs écarlate de l’astre, le duo fraternel se prélasser à se scruter, s’exprimer et se toucher à l’abris des indiscrétions. L’argenté avait fait le premier pas en espérant que la belle comprenne là où il voulait en venir lorsqu’il avouait ses péchés et se dévouait vers un chemin de non-retour où les amants ne seront sûrement plus perçus comme ils le devraient sous le regard officiel de la société humaine. De toute façon, il était bien trop tard pour revenir en arrière avec tout ce que l’indécent avait déballé de son cœur. C’était d’autant plus surprenant de sa part qu’il ne cédait jamais à ses sentiments par peur de détruire de nouveau tout ce qu’il touchait.
L’image frêle de la rose s’embrûmait dans la pénombre quand soudainement s’était-elle reculée pour peu à peu se dévêtir et faire danser son corps gracieusement sous ses orbes scintillante comme la passion du rubis ; cette réaction de sa part l’avait étonnée, non pas que l’imbécile avait pris le temps de réfléchir pour lui faire porter l’étiquette de la belle-de-nuit mais juste parce qu’il était persuadé que celle-ci ne le comprendrait pas et refuserait catégoriquement à cause de leur relation déjà définie qui deviendrait dans ce cas prohibée : elle était donc une rebelle ? Contemplant son attirail tombant un à un jusqu’à ce qu’elle ne soit plus qu’en bandelettes et lingerie, le vampire déglutissait de ravissement tandis qu’il se rapprocher de la prude avec une certaine lenteur attestant de sa douce attention.
Alors que l’impatient allait poser sa main sur son épaule, il hésitait un peu avant de s’arrêter net à ses conditions. Il la trouvait bien cruelle d’ainsi l’appâter de cette manière alors que sa satiété ne serait pas satisfaite qu’avec de simple attouchements. Le casse-pied n’était pas du genre à causer du tort aux gens sans les prévenir de son méfait sauf quand il s’agissait de son père, c’est pourquoi ce dernier ne déviait la trajectoire de sa paume pour la poser avec tendresse sur l’effrayée alors que son visage se penchait sur le sien pour lui dérober un baiser.

« Je suis content que mes sentiments t’atteignent dans un sens mais… Tu penses réellement que je vais m’arrêter à là ?
Quand on commence à marcher dans cette direction, il faut aller jusqu’au bout de ses conviction… Natsume. »

Sur cette courte affirmation remplie d’assurance, le jeune homme glisse son bras libre autour de sa taille démunie avant de l’attirer contre lui et accentuer son bécotement intense et langoureux lorsque son muscle habile s’introduisait de façon fluide dans la bouche de la tourterelle avant de la caresser sensuellement sur le flanc droit de celle-ci en remontant le bout de ses doigts le long de ce dernier jusqu’à la surface de son dos recouvert de tissus. Quand le cadet atteint la boucle du nœud sous la chevelure soyeuse de la benjamine, il tire dessus pour libérer sa poitrine rebondissant contre son torse. Moelleuse et souple à souhait, il pourrait y engouffrer sa tête dans ce déluge de féminité, ses joues commençaient à brûler douloureusement tout comme son membre inférieur n’attendant que le moment où il pourrait pénétrer l’entrée défendue.
Evidemment le malin n’allait pas impunément la violer par respect pour lui avoir tant dévoiler jusqu’à maintenant mais il savait qu’elle se donnerait à lui d’elle-même et il allait même l’y aider : lâchant sa joue pour venir couler sa main le long de son flanc afin d’atteindre son jardin bien gardé, il caresse à fleur de peau, la sensibilité accrue de celle-ci alors qu’il attendait qu’elle se dérobe à ses doigts qui venaient lentement s’introduire dans sa cavité protégée dans le but de faire des siennes dans le bordel de ses pensées.
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 Fragment 1 ❧ The Beginning of the End Empty Re: Fragment 1 ❧ The Beginning of the End

Message par Natsume✩ Lun 15 Oct - 10:25

« Elle est sûrement pas très original mais assez pour qu’Hayato ne pense pas à venir y faire un tour. M’enfin tu le connais aussi bien que moi, non ? tu sais bien que c’est une vraie mère poule et qu’il s’inquiète tout le temps pour tout et rien avec nous deux. Il n’y a vraiment pas grand-chose à dire hormis que j’ai un p’tit mal de crâne, mais je pense pouvoir me débrouiller sans son aide à mon âge. M’enfin vu qu’il s’agit de toi, je te paierai même la maxi avec son supplément chantilly sœurette. ~ »

Il ne serait dire exactement pourquoi mais à ce moment, il avait ressenti une sorte de malaise chez sa benjamine. Il savait qu’elle essayait de lui cacher vainement quelque chose. Alors qu’il allait user comme à son habitude de sa méthode infaillible pour lui faire cracher le mot, il s’était rapidement retrouver la tête contre sa poitrine bien brillante après une légère perte d’équilibre. Suant à grosse goutte, tandis que sa respiration devenait de plus en plus haletante, son cœur tambourinant lui aussi, lui faisait un mal de chien, le rendant un peu plus vulnérable. Ses sauts d’humeurs se faisant incontrôlable par rapport à d’habitude, il était désormais en face à face avec ses sentiments inavoués par le blasphème qu’en représentait rien que la simple prononciation à voix distincte. Son regard ne se détachant à aucun instant de la noiraude portant les mêmes familiarités que lui-même, il la trouvait de plus en plus bizarre. Alors qu’il lui demandait par la menace de lui grimper dessus, elle lui tendait volontiers son postérieur sans poser de question ni même essayait de le résonner. Lui connaissant un grand cœur, il savait qu’elle n’était pas une femme facile et que cette réaction ne lui était pas propre. Peu à peu, avec un peu de réflexion, il commençait à mettre le doigt sur une éventualité qui aurait plus la rendre aussi docile alors qu’à son habitude elle préférait son conteste le rôle de la tortionnaire, dans leur petit jeu du chat et de la souris.
Dézippant sa bringuette pour en sortir son ithyphalle bien excité par la ténébreuse conciliante, il s’approche de cette dernière, pour enfin prendre en main sa chose pour la frotter sensuellement contre sa fente génitale avant de la pénétrer sans vergogne. Suspectant que ce qu’elle essayait de lui cacher se trouver le long de son corps d’où le fait qu’elle lui demande de le faire habiller, il ne comptait pas la laisser s’en tirer aussi facilement, il voulait qu’elle lui avoue et il en jugera une fois sur le fait de la meilleure sanction. Car même si elle n’était qu’une victime, elle lui avait cacher et il détestait tout simplement l’idée qu’elle pouvait avoir ne serait-ce qu’un seul secret avec lui, depuis petit, il lui faisait tout le temps la morale à ce sujet, il ne voulait pas passer à côté de quelque chose d’important et voulait toujours être là à la soutenir dans n’importe quelle circonstance.

« Nous sommes tous deux nés des mêmes parents idiote. C’est juste que pour une fois, j’ai décidé que c’était à moi de te punir, j’ai envie que tu sois ma petite souris juste maintenant. »

Soufflait sensuellement le noiraud en s’abaissant sur le dos de la donzelle, avant de la pénétrer d’un coup sec de toute sa longueur au dernier de ses mots. Ses paluches se cramponnant à ses délicieuses hanches, il était assez sceptique et avait eu un moment d’absence, bien qu’il ne soit pas dans son état normal, il avait tout de suite percuté qu’elle n’était plus vierge et il ne lui connaissait aucun incident qui aurait plus lui causer la perte de sa précieuse vertu. C’était donc ça ? restait plus maintenant qu’à savoir dans quelle circonstance qu’elle l’avait perdu. Si c’était avec son consentement, il ne pouvait pas vraiment lui en vouloir bien qu’il soit blessé, car quoi qu’il arrive, si elle l’avait choisi, elle l’avait sûrement sélectionné durement l’heureux élue, mais au cas contraire et celui qui lui était même le plus plausible dans les circonstances même qu’elle s’offrait à lui sans rechigner, était un éventuel viol. Cette pensée le mettait tout simplement hors de lui, un bâtard c’était amusé à souillé son adorable frangine dans son dos pendant qu’il était dans un moment de faiblesse ? ses prunelles dérobaient sous ses mèches rebelles, il maintenait une cadence endiablé en la terre fertile de la nymphe, qu’il ramonait sans délicatesse, le pire dans cette histoire est qu’il comprenait pourquoi elle ne lui en faisait pas part, lui à sa place aurait sûrement fait la même chose avec un aîné comme lui. Impulsif et violent dans des situations qui le dépassaient, quelques gouttelettes rebelles viennent rouler avec mal le long de ses joues. Se mordant la lèvre de sorte à ne pas gâcher le moment de la brunette qui semblait trouver du plaisir dans sa longueur, il y met toute son énergie et n’hésite même pas à la faire sautiller contre le muret.  C’était un moment qu’il avait toujours attendue, il l’avait toujours rêvé de cette entrevue interdite en se imaginant et envisageant toutes les issues possibles, mais celle-ci, lui avait complétement échapper. C’était de famille se trait de caractère à la fois honorable mais traite. Ils prenaient tout le temps le plus lourd sur leurs épaules de sorte à que ce n’est aucun effet sur les proches qu’ils chérissaient. Tout compte fait, c’était sûrement mieux qu’elle soit dos à lui, ainsi elle ne pouvait contempler la mauviette qu’il était, alors qu’il se retenait de n’en faire aucune mention pour lui donner un maximum de plaisir, il se jurait intérieurement de retrouver l’ordure ayant osé poser une main sur sa belle défendue, et de lui faire la peau. Il avait vaguement une petite idée sur l’identité du responsable, il s’agissait sûrement d’un Sakamaki, et peut-être bien ce fichue Natsume ? après tout c’est avec lui qu’elle avait rendez-vous dès le matin à la première heure. Ses mains glissantes dans une danse sensuellement déguisées le longs de ses courbes vêtues, il se faufile sous son chemisier et tripote toniquement ses monts paradisiaques tout en pinçant habilement ses tétons déjà dressés de plaisir tandis que son membre aussi enfler soit-il trituré les tréfonds de l’enchanteresse à qui on avait volé sa précieuse virginité qu’il se promettait de venger.

« Pardonne moi frangine… »

S’était contentait de souffler à peine audiblement l’impulsif des Yashiro.

Elle ne pouvait n’être qu’embarrasser face à son aîné se montrant si persuasif avec elle. Depuis son arrivée au manoir, elle s’était toujours sentie plus proche de lui que des autres, elle ne savait pas ce qu’était le sentiment d’amour, elle n’avait pas la même palette de sentiment que les autres et en était bien désavantagé, sa réaction face à la situation n’avait été orchestré que par ses membres bougeant d’eux-mêmes, ses lèvres se mouvant d’elles-mêmes pour bafouiller ses quelques mots en lui donnant son accords sans pour autant l’autoriser à lui donner ce qu’il désirait sûrement le plus. Le cœur tambourinant au fond de sa poitrine, ses iris violacées se reconcentrent sur le beau mâle argenté mis en valeur par les lueurs pâles de la reine de la nuit, étant témoin de leur pêcher à commettre. Alors que ses courbes féminines étaient dérobés à sa vue par les quelques bandelettes restantes, elle était restée immobile, scrutant sans relâche ses orbites rubis scintillantes par sa sincérité, il n’y avait pas à dire, quand il prenait ce ton, il était vraiment sexy et irrésistible. Le minois dressé vers lui, elle se contente simplement de fermer ses lourdes paupières pour goûter à nouveau à la froideur de ses commissures envoûtantes en se laissant bercer par son savoir-faire. Ce baiser n’était pas le même que les précédents, il était moins innocent et beaucoup plus sensuelle, elle arrivait à sentir la conviction de ses sentiments par se simple échange, lui provocant quelques larmes rebelles. Ses larmes n’étaient que l’extériorisation de sa tristesse entremêlait à son bonheur, plongé dans la tristesse de ne pouvoir être pleinement sienne, de ne pas être la femme le méritant, elle ne pouvait pourtant s’empêcher de frôler du bout des doigts la chaleur de la joie d’être aimé par lui. Leurs lèvres se séparant, elle réouvre ses yeux humides pour le scruter à nouveau, charmer par son allure de prince des ténèbres. La respiration haletante, elle baisse son attention pour se réfugier contre son torse couvert de son uniforme, tremblante légèrement par la douce brise venant de se lever pour lui caresser tendrement son dos de colombe, elle s’enivre de son parfum brute et tout aussi envoûtant que le personnage en lui-même, tout en soufflant à contre cœur quelques ébauches de réponses face à sa certitude qu’elle aurait aimé explorer si le devoir et la crainte ne la maintenait pas entre la réalité et le fantasme. Ses bandelettes glissantes sur son échine, elle se sentait tiraillé et oppressé par le poids de la décision que lui avait imposé son ‘’sauveur’’.

« Je sais que tu n’es pas méchant… tu me forceras jamais à faire quelque chose que je ne veux pas et je trouve que ça aussi… c’est une qualité admirable chez toi parmi tant d’autre. J-je… ne sais pas ce qu’une fille doit faire dans ce genre de situation… nous ne sommes pas frère et sœur de sang certes… mais j’ai été adopté par ton père et je te considérai jusqu’à là ainsi… alors on peut sûrement dire que ce que nous faisons est incestueux… mais je ne peux tout simplement pas te dire non malgré que je n’aime pas les hommes et que je n’ai aucune confiance en eux… tu es et demeurera toujours un homme assez spécial. Après tout, c’est bien ainsi que tu me demandes de te voir ?... Comme un homme ?...
Je le sais tout ça… je sais que tu ne pourras jamais te satisfaire pleinement avec une femme comme moi et surtout avec cette condition… mais il a été très clair à ce sujet, je ne suis qu’une marchandise de premier choix pour lui… il compte me marier au plus offrant… et il m’a bien précisé que j’avais intérêt d’être de premier choix sous toutes les coutures… j’ai envie de laisser parler ce corps vicieux… parce que… rien que le fait que tu me l’as demandé ainsi… et que tu me regardes ainsi…. Je ne me sens pas en mesure de te dire ‘’non’’…. Pourtant je ne veux tout simplement pas que tu ais des ennuis… et je ne veux pas en avoir non plus… après tout dans quelques années… je serais sûrement marié… Alors autant nous éviter le danger à tout deux… Tu n’es pas d’accord ?... ~ »

Ses propres paroles lui déchiraient le cœur, elle le repoussait à contre cœur, si seulement elle avait été une fille normale, elle aurait plus s’offrir à lui sans penser aux répercussions que cela engendreraient. Pourquoi réagissait-elle ainsi avec un homme ? quelque chose l’attirait indéniablement, elle aimerait mettre des réponses sur ses interrogations lui échappant encore. Redressant ses deux mimines contre son torse tout en serrant les extrémités de sa veste à ses gestes plus intrusifs, quelques couinements adorables s’échappent de ses lèvres.

«C-cet endroit est si sensible… tu as vraiment décidé de me faire craquer n’est-ce-pas ?... tu es mesquin… nous ne devons pas… nous n’en avons pas le droit et rien que nos gestes et paroles sont une offense… »

Essayant de se convaincre qu’il s’agissait de la meilleure décision, elle avait dû mal à garder les idées clairs pour leur bien à tout deux. Ses couinements se faisant plus distincts, elle se frotte sa délicieuse poitrine contre lui pour se redresser sur la pointe des pieds et ainsi lui capturer ses commissures qu’elle baise d’elle-même pour essayer de calmer ses ardeurs comme les siennes.
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 Fragment 1 ❧ The Beginning of the End Empty Re: Fragment 1 ❧ The Beginning of the End

Message par 一美白百合姫 Mer 24 Oct - 13:13

La perspicace avait réussi a coincé son grand frère tandis qu’il avait désespérément tenté de lui dissimuler la vérité. Néanmoins, son état de santé s’était subitement dégradé et elle s’était retrouvée à le soutenir pour éviter qu’il ne tombe dans des ténèbres qu’elle ne saurait combattre. De plus en plus inquiète à cause de son comportement agressif inhabituel, la demoiselle préférait écouter gentiment ce dernier pour ne pas éveiller sur elle des soupçons qui le pousseraient à s’irriter d’autant plus qu’il ne semblait déjà l’être.
C’était la première fois que la jouvencelle remarquait chez lui une attitude aussi déplacée envers elle. Mais son excitation était rendue à un point tel qu’il était impossible pour elle de faire marche arrière. Shuu avait joui seul et elle en restait encore frustrée.
Au son de sa braguette se dézippant, la noiraude pouvait déjà sentir bourgeonner l’érotisme dans son cœur avant de réellement se frotter au véritable vice. Quelques couinements sensuels audibles sortaient de sa gorge séraphique ; elle était stimulée par la pensée de succomber à une relation prohibée. Lorsque s’enfonçait directement la largeur de son aîné à l’intérieur de sa cavité pécheresse, c’est un petit cri de surprise mêlé à la complaisance qui résonne dans l’espace sombre. Retenant son souffle, la beauté s’appuyait contre le mur afin de rester concentrée et ne pas s’envoler immédiatement. C’était étrange mais la sensation était si différente et son phallus s’adaptait avec tant d’aisance que la prude se demandait s’ils n’étaient pas faits pour le faire dans tous les cas de figure. Ses balancements lui faisait peu à peu perdre ses moyens , la sueur recommençait à couler le long de son corps, les lèvres de la nymphe laissaient passer son souffle haletant pendant que son dos se cambrait sous les convulsions entraînantes engendrées par le bassin de son propre frère. Cette relation était malsaine et l’attachement qu’elle éprouvait pour celui-ci était loin d’être semblable à celui qu’il paraissait ressentir pour elle. Pourtant la belle ne trouvait pas la façon de se défaire de cette étreinte chaleureuse, elle était proche de l’éclosion libidineuse et laisserait échapper sous peu son fluide charnel.

« Kino-niisan… C’est toi qui est idiot… C’est mal mais continuons… Jusqu’à ce que tu sois apaisé… Je veux que tu prennes mieux soin de toi. Je m’excuse de te rendre aussi triste… Alors arrête de pleurer et de te faire du soucis pour moi… Profite de ce petit moment avec moi… Rien que nous deux dans le plus grand secret… »

Gémissait la consciencieuse qui avait senti s’égoutter les larmes de remord du ténébreux qui s’en voulait sûrement de commettre l’irréparable en l’entraînant dans la débauche la plus complète. Sa poitrine ballottée étaient ravie que les paumes du mâle s’en occupent pendant que la brune avait peur que ce dernier ne comprenne ce qui lui était arrivée malgré le fait qu’il ne lui en parlait pas, comme s’il se couvrait dans le mutisme pour ne pas avoir à la blesser en se blessant de lui-même.
La fente dégoulinante de cyprine témoignait de son efficacité alors qu’elle faisait de son mieux pour retenir ses geignements pour n’éveiller aucun soupçon car si par malheur on les voyait ensemble, cela ne ferait que détruire l’image illustre de leur famille et porter préjudice à leur famille. Tournant délicatement la tête vers la sienne, la douce s’aide de son bras qu’elle enroule autour du cou de son amant avec habilité afin de rapprocher leurs minois et l’embrasser avec tendresse de sa propre initiative comme pour accéder à sa quête du pardon et lui permettre le repentir dans le délice le plus satisfaisant. Elle rendrait bientôt sa part d’appétence lorsque leur union atteindra son apogée et que leur point de conjonction débordera d’érotisme.

« Niichan… Je vais jouir… S’il-te-plaît fais le en dehors… D’accord ? Evitons plus de problèmes à Hayato et nos parents… SI je cède aujourd’hui c’est parce que je sais que tu as besoin de repos… Mmmmh~ Nous ne pourrons plus le faire alors défoule-toi comme tu le souhaite… Je suis désolée de te rendre aussi confus alors garde espoir… Je reste avant tout ta petite sœur que tu aimes… Et tu es mon grand frère que j’aime… Tout comme Hayato alors ne fais plus cette tête… Depuis que nous sommes enfants, c’est la première fois que je te vois aussi vulnérable… C’est mon rôle de te protéger aussi… »


Depuis ce temps le duo du mausolée désert avait pu faire connaissance de manière plus proche. De manière intime se tenaient-ils l’un contre l’autre sous un aspect nouveau dont le toucher ne faisait que leur procurer plus de bien. L’albinos n’avait pas calculé un mot de ce que la prude lui avait confié : il s’en fichait pas mal des règles que lui demandait d’appliquer son géniteur. De toute manière, cela pourrait signifier que s’ils commettaient ensemble l’impardonnable alors elle pourrait lui appartenir sans qu’ils aient le besoin de se cacher ?
De ce que sa sœur adoptive lui disait, le malin ne retenait qu’une chose : elle en avait envie et c’était déjà un accord tacite entre eux.
Souriant sournoisement à son baiser timide, le vampire la forçait à prolonger cet acte incestueux pendant qu’il plongeait et remontait ses membres fins agiles qu’il maniait comme un épéiste avec sa lame, en toute dextérité avant que l’angoissée ne craque et dos au mur, s’offre inconsciemment au prédateur qu’il était. Ce n’était pourtant pas difficile de faire en sorte que les jeunes gens s’autorisent le délit puisque tous deux désiraient la même chose de l’un comme de l’autre. C’était indéniable qu’ils aient envie l’un de l’autre et s’exécuteraient tôt ou tard alors autant ne pas perdre ce précieux temps et en utiliser chaque seconde pour se satisfaire émotionnellement et charnellement.

« Je sais ce que tu dis. Il a fait le topos à tout le monde mais ça ne change pas le fait que nous sommes tous les deux maîtres de notre destins et je sais que dans ce regard qui m’implore, tu en as autant envie que moi. Alors laisse-toi aller, je sais que par ce biais tu te donnes à moi, pas besoin d’un décodeur, j’y viens.~ »

Susurrait l’impulsif qui ne comptait pas attendre demain la veille pour éduquer ce corps de provocatrice qui se frottait contre le sien ayant déjà du mal à se retenir. Retirant ses doigts de son antre accueillante désormais prête à utilisation, le prince des ténèbres défait les parois de tissus retenant son ityphalle démesurément dynamique pour le frotter contre les lèvres inférieures de sa captive craignant sûrement les foudres du paternel mais il la protègerait, ce ne serait pas un soucis. Dans sa vie, il n’avait défié son père qu’à deux reprises : la première étant pour sa mère, la deuxième lorsqu’il avait eu le malheur de briser une de ses œuvres d’art. Maintenant, il avait de nouveau, une personne à défendre et ce n’était pas ce qui pouvait l’arrêter dans sa démarche prohibée.

« Qu’est-ce que tu as ? As-tu si peur de ce que le vieux pourrait te faire ? Ne sois pas si effrayée, je serai là pour te protéger de lui, de mes frères et des autres. »

Dans l’élan doucereux, l’être nocturne avait finalement décidé de transcender l’interdit en glissant dans ce sanctuaire vierge, l’ombre imposante qui lui rendrait la maturité libidineuse qu’elle méritait. Pour une petite prude, elle avait l’air de plutôt l’aguicher avec ses mouvements lascifs et ses geignements d’embarras. Explorant ces nouvelles terres saintes en endiguant que plus profondément l’instrument des délices proscrits, tandis que ses bras virils la soulevait des cuisses pour la plaquer entre lui et la surface glaciale du mur de la structure de pierre, jusqu’à atteindre un obstacle consistant qui lorsqu’elle se briserait, signifierait pour le couple de fortune, un point de non-retour. Mais les amants envoutés par l’étendu des secrets de l’implicite étaient prêts à emprunter ce chemin bien que parsemé d’embûches. Rattrapant le fessier nu de sa demoiselle afin d’enfoncer le pieu dans la soie la plus exquise d’une femme, le bel homme dérobait de multiple baisers sur ses lèvres savoureuses pendant que le parfum de son sang de déflorée coulait hors de l’âtre chaleureux pendant que le jules donnait les prémisses de coups de verge assez doux pour ne pas lui faire trop de mal quand il la sentait se crisper légèrement face à ses balancements lents, avant que le désir mêlé à l’envie ne consume sa rationalité et qu’il débutait ses tourmentes lascives avec des gestes plus brusques mais remplis d’attentions et d’un émoi naissant dans son cœur. Le bout du membre durci cognait, à présent, frénétiquement le fond de l’utérus quémandeur de la nymphe qui se mouvait avec aisance en son creux. Il pouvait sentir sa poitrine généreuse claquer contre son torse ardent, ramenant la chaleur d’un nid douillet romantique.
Râlant d’extase à ce développement inattendu entre les tourtereaux défendus, l’argenté défoulait ses sentiments les plus refoulés pour la violacée de ses rêves érotiques.
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Message par Natsume✩ Ven 2 Nov - 5:28

S’abandonnant définitivement au pêché de chair bien qu’il soit lucide de ses actes, il ne pouvait s’empêcher de ressentir la culpabilité qu’engendré son désir désespéré et égoïste. Cette excitation qu’elle lui avait toujours fait ressentir ne cessait de s’intensifier au fur et à mesure de ses coups de hanches torrides et pourtant, il se devait d’être son protecteur, le gardien de son innocence et de sa paisibilité et au lieu de son rôle attitré, il sortait de la norme en la dévergondant et en lui faisant découvrir les tréfonds du vice. Touchait par les mots de la douce se voulant toujours protectrice avec son entourage, il accélère ses coups de reins dans le seul but de la faire taire ne voulant pas de sa compassion ni même de ses bons sentiments.

« Ne comprends-tu pas que je ne suis pas normal ? quel type pourrait avoir des vues sur sa propre sœur hormis un dégénéré ? je le sais mieux que quiconque que je ne suis qu’un enfoiré, que je suis qu’un égoïste. J’ai besoin de ressentir ta chaleur de cette manière… c’est pour cette raison que je dois m’exiler de toi, d’Hayato et tout simplement de tout, je ne suis qu’un boulet entravant votre avenir tout tracé. Je ne peux plus me contrôler ni rester indifférent à ton charme, j’ai lutté… toutes ses années… je t’ai évité, j’ai cherché à fuir ses sentiments anormaux que j’avais pour toi… j’ai essayé de m’intéresser à d’autres… mais aucunes ne t’arrive à la cheville, il fallait toujours que tu me souris de cette manière… je ne suis qu’un homme… par quel moyen, par quel miracle je pouvais faire face à ça ? aucun n’a réussi sur cette tracée et je n’en fait pas exception…
Je ne cherche pas à me trouver des excuses, j’en ai aucune. Je vous ai toujours causé des ennuis et je veux que ça cesse, je ne veux plus être une entrave pour toi ni pour Hayato, c’est sûrement le mieux que je puisse faire pour vous deux… »

Ébranlait par la lune ensanglantée, il laissait éclater au grand jour son mal-être de toujours. Il n’avait jamais vraiment trouvé sa place entre son illustre aîné et sa cadette toute aussi brillante, lui n’était qu’un minable être de la nuit, il ne s’illustrait en rien et avait même l’affront d’avoir ce genre de passion pour la petite noiraude l’idéalisant toujours. Ses paluches empoignant avec fermeté les seins malmenés de la désireuse, il les frotter, malaxer bestialement entre eux tandis que sa verge en quête d’amplitude voyait sa masse se faire bien plus consistante qu’à la normale. Ça faisait tellement de printemps qu’il attendait cette entrevu improbable, qu’il déversait toute sa frustration, son manque de légitimité à son rôle, la rigueur de ses mouvements endiablés laissait entrevoir un amour débordant mais pourtant si malsain par leur lien de sang. Ses prunelles incarnates masquées par sa mèche rebelle, il était préférable qu’elle ne voie pas de ses propres iris innocentes l’infamie qu’il commettait.

« Je voulais… juste une fois… au moins une fois que tu ais connaissance de mon penchant douloureux et pourtant si chaleureux… j’ai discuté avec père, il est d’accord de m’envoyer en pensionnat à l’étranger, loin de toi… je ne pourrais plus jamais te faire du mal ni te mettre dans une telle posture… »

Se sentant atteindre le septième ciel aux côtés de la noiraude, il accélère de plus belle, les sons obscènes de leur chair s’entrechoquant prenant le dessus sur leur geignement, le ténébreux se crispe au son d’une voix venant de derrière eux, le coupant d’un coup sec dans son élan.

« -- Mais qu’avons-nous donc là ?~
Oh…. Mais ne serait-ce pas ce bon vieux Kino avec notre chère petite présidente ?~
Bien, je ne savais pas que l’inceste était une pratique de l’illustre famille Yashiro ~ je me demande qu’elle sera la réaction du vieux Yashiro lorsqu’il apprendra que ses gosses copulent entre eux.
Tu n’es franchement pas un exemple ma petite Hitomi, comment veux-tu faire régner l’ordre si toi-même tu es déjà une petite vicieuse ?~

-- Que fais-tu dans un endroit pareil !? tu nous zieute depuis combien de temps sale ordure?...
--Assez pour te dire que ton petit mélodrame et certes émouvant mais pathétique. Mais au moins, grâce à ta stupidité, j’ai de quoi anéantir votre petite famille définitivement. Qui voudrait faire affaire avec une lignée incestueuse ?
Mmm, mais maintenant que j’y pense, peut-être que je pourrais garder cette vidéo pour moi si tu te montres obéissant. Après tout tu ne veux pas que ton aîné et ta petite sœur aient des ennuis par ta faute ? ~ tu es vraiment un raté mon pauvre Kino, mais comme j’ai pitié et que je suis sûr que tu vas accepter, je te conseil de filer maintenant. Je vais m’occuper de notre petite Hitomi.

-- … qu’est-ce qui me garantit que tu n’en feras rien ? je me fiche pas mal de ce qu’il peut m’arriver mais laisse Hitomi ainsi que les Yashiro en dehors de ça Shuu.
De plus, je préfère moi-même raccompagner Hitomi.

--Tu n’es vraiment pas en position de marchander mon pauvre. Maintenant déguerpis, ou je peux te promettre que vous allez être la risée de tous. »

Tremblant légèrement, il baisse le visage dépassé par la tournure des événements et n’a d’autre choix que de s’exécuter pour le bien de ceux qui l’aime. Sans se retourner, il attrape d’un geste vif ses vêtements et part en trombe, ridiculisé et mis plus bas que terre, lamentable aux yeux de la femme comptant le plus dans sa vie plongée dans la noirceur de ce monde causant son agonie lente.
Orgueilleux et se montrant assez convainquant dans son déluge de menace, il attend que le frangin s’éclipse rapidement pour se tourner face à la demoiselle n’ayant pas encore goûté à la jouissance. Un sourire sournois se dessinant sur ses lèvres, il s’assoit sur ce qui pourrait s’apparenter à un trône, et défait sa bringette, libérant son membre raidit et toujours aussi démesuré. Lui faisant signe de s’approcher, il grogne sur un ton dominateur.

« Vient donc là que je finisse ce que j’ai commencé. Tu me refuses quoi que ce soit, et je peux te promettre que tu peux dire adieux à ton confort ainsi qu’à ceux de tes proches. Alors si tu veux éviter la honte à ta famille et tes frères, je te conseil de venir t’empaler de toi-même sur ma verge, ma chère soumise. »

La vérité étant qu’il montrait sa dominance par la simple jalousie de l’avoir retrouvé à tendre les fesses pour un autre que lui. Le refus n’était définitivement pas une option pour la présidente abusée.

Le souffle irrégulier, ses iris ne quittaient plus les orbites écarlates de son assaillant. Tomber dans la luxure or le symbolique mariage était déjà un pêché punissable mais en plus commettre cette extravagance avec son frère adoptif était sûrement l’une des pires transgressions méritant une sanction digne de ce nom. Elle était bien loin d’en être fière, en lui interdisant de toucher à sa virginité sous un prétexte quelconque, elle ne cherchait qu’à se dérober de la vérité étouffante, à se rassurer, en voulant se conforter qu’ils ne feraient pas l’acte dans toute son étendue et que leur interdis pouvait être qu’à moitié sanctionnable aussi bien aux yeux de son tuteur qu’à ceux de la morale en elle-même. Pris au pied du mur par le dénouement de la situation, elle sentait qu’il n’était pas du même avis, elle savait qu’il ne la laissera pas lui échapper, son regard de chasseur ne lui en laissait pas l’ombre d’un doute et en disant long sur ses intentions. Caressant tendrement sa joue à l’aide de sa paume tiède dans une ultime tentative pour l’attendrir tandis qu’elle se contredisait en répondant amoureusement à son baiser de prince, elle souffle à demi-timbre :

« Att-Attend, tu ne peux pas prendre ce genre de décision seul… je veux nous éviter à tout deux de gros ennuis si nous enfreignons cette règle… je suis sûre qu’il y a pleins de choses à tester sans avoir besoin d’en venir à cette extrémité… alors reprends toi et retrouve la raison… nous sommes liés d’une manière ou d’une autre et nous n’y pouvons rien, c’est ça notre destin, alors rendons le pas plus pénible qu’il ne l’est déjà… »

Finissait par souffler la colombe en essayant t’en bien que mal de calmer les ardeurs de son aîné lui laissant présager le pire pour sa vertu jusqu’à là protégée. Il n’avait pas tors dans ses conclusions, elle aussi mourrait d’envie de braver l’interdit dans ses bras mais elle se devait pour eux, de garder la tête sur les épaules et rester tant bien que mal, rationnelle. Après tout, elle ne comprenait déjà elle-même pas pourquoi elle se laissait autant faire avec un homme tout en ressentant ses sentiments déjà bien connus, la laissant trahir ses préjugés de bases et son mépris pour la gente masculine. Différent, il était différent des autres, elle ne ressentait pas cette crainte qui la poussait constamment à fuir le sexe opposé en se travestissant, son toucher sur son épiderme de porcelaine ne faisait qu’amplifier ses contradictions d’éternelle incertaine qu’elle était. Le cœur palpitant à son approche, elle recule jusqu’à se retrouver coincée entre la paroi rocheuse et le torse viril vêtu de l’argenté ne voulant visiblement pas en démordre sur sa requête. Le scrutant une dernière fois en l’implorant de ses prunelles améthyste de retrouver la raison, elle enlace son cou de ses maigres bras féminins et attire son visage contre son omoplate pour souffler à peine audiblement entre quelques soupirs provoqués par ses mouvements fluides et sensuels contre son jardin secret à l’aide de son bâton aussi dur que du chêne dont elle ne pouvait opposer aucune résistance.

« Tu en fais toujours qu’à ta tête, n’est-ce-pas ? tu me laisses pas d’autres options… mais es-tu vraiment sûr que ça va pouvoir rentrer ? il est tellement… c-consistant… sois doux s’il te plaît… nous subirons ensemble ses foudres lorsque ça lui remontra aux oreilles… car après tout… tout fini toujours par ce savoir.
Puis… je ne veux pas que tu me protèges… du moins, si tu tiens tant à me protéger… je veux aussi t’être utile et te protéger… je ne veux pas qu’il t’arrive quoi que ce soit… »

Elle se surprenait elle-même dans ses dires, son cœur déballant ses sentiments, elle lui avouait à demie mot, qu’elle tenait à lui à ce point, ses battements cardiaques s’affolant lorsqu’elle le sentait vouloir s’introduire en son papillon dans son étendue, elle plisse légèrement les yeux et pose son visage contre son épaule robuste. Transpirant à grosse goûte, quelques larmes se forment le long de ses cils, elle l’autorisait à commettre l’irréparable tout en ayant connaissance de leur futur, prise entre deux étaux, elle se sentait perdue et troublée par ce retournement de situation. Sa respiration se faisant plus haletante, elle resserre son étreinte toujours un peu plus fortement dès lors de son avancé. Brusquait en le sentant s’arrêter, c’est dans un regard entendu qu’elle souffle toujours à peine audiblement par embarras et manque d’oxygène :

« Je… pense être prête… »

Ses larmes perlant ses pommettes rosies, elle se laisse envoûter par ses baisers tandis qu’elle sentait sa pureté couler le long de ses cuisses pâles, enroulant automatiquement à cette sensation, ses gambettes autour de sa taille élancée, elle avait bien du mal à contenir sa grosseur et à s’habituer. À peine avait-il touché le fond de ses entrailles qu’il entreprenait déjà des élancements de hanche longs et intenses, la faisant sautiller contre la paroi rocailleuse à s’en faire saigner le dos en se coupant dans ses allers et venues sensuels, ses couinements se faisaient peu à peu plus érotiques et plus audibles bien qu’elle préférait ne pas trop ébruiter les alentours. La douleur, l’agonie qu’elle ressentait jusqu’à présent se transformée peu à peu en un plaisir accommoder avec son partenaire. De ses seize années d’existence, elle n’avait envisagé son avenir avec un homme qu’une seule fois, son ami d’enfance, le seul qui avait su l’émouvoir au point de la rendre amoureuse et plus elle y repensait, plus elle se rendait compte du véritable sens de ses émois. C’était sûrement ce qu’il le rendait ‘’spécial’’ à ses yeux, sa tristesse l’envahissant en repensant aux pièces de son passé, elle se retrouvait partagé et toujours embrouillée, redressant légèrement son petit minois vers celui de son prétendant, elle le scrutait adorablement pendant l’acte tandis que ses geignements devenant de plus en plus sensuel au fur et à mesure de l’écoulement des minutes la rendait bien plus gênée qu’elle ne l’était déjà. Humant par la même occasion son parfum viril et rassurant, elle cache à nouveau sa frimousse contre son épaule à la croisée de son regard tout en se laissant stimulée par ses râles ne la laissant pas indifférente.
Sentir son cœur battre contre sa poitrine avait un effet immédiat chez la violacée soumise à l’interdit. Son corps bouillonnant de l’intérieur semblait quant à lui apprécier pleinement en étant assez sensible à la moindre friction entre leurs deux êtres. Le fuyant du regard, ses pensées se laissaient peu à peu envahir par le plaisir apportait par le bel homme mis en valeur par les reflets lunaires, caché contre son épaule tandis qu’elle se maintenait toujours contre lui, elle couine dans un dernier élan de rationalité :

« N’oublie pas de le faire en dehors, hmmmnnh~ »

Avant de s’abandonner aux délices épicuriens.


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Message par 一美白百合姫 Ven 2 Nov - 14:40

Toujours digne en toute circonstance, la jeune sœur se laissait sombrer dans une folie démesurée qui pourrait entacher la réputation de leur famille, certes, mais c’était son devoir de préserver la paix dans son précieux foyer. Elle n’avait d’autres choix que de s’adonner au plus impur des péchés, cela dit, la violée avait déjà été forcée à le commettre avec une personne qu’elle exécrait alors s’il s’agissait de l’un des membres le plus proche de sa généalogie alors il n’y avait pas grand mal. C’était de sa propre volonté qu’elle souhaitait apaiser les tourmentes glaciale de son aîné en lui promettant la chaleur de sa tendresse réconfortante. Il n’aurait besoin que de temps pour passer à autre chose. Du moins, c’était ce qu’elle pensait avant de comprendre par ses gestes tumultueux qu’il ne s’agissait pas que d’une crise d’adolescence mais surtout de sentiments à proprement parlé. Des émois ardents lui faisant perdre pieds ainsi que la pureté de son âme se confondant à des pensées malsaines et incestueuses : peut-être devrait-elle trouver un moyen de répondre à la déclaration de son frère en pensant à un avenir qui pourrait leur permettre un tel acte égoïste de leur part ? Hayato leur pardonnerait-ils ? Devoir renoncer à tout leur quotidien normal l’affectait réellement et elle ne savait quoi réellement en penser tandis que le concerné songeait déjà à la fuite pour soi-disant leur éviter maintes souffrances. Indignée par sa complainte, la téméraire, fronçait légèrement les sourcils en serrant les poings avant de vociférer à l’idiot :

« Arrête de me prendre pour une enfant ! Je sais très bien ce que tout cela signifie et les conséquences sur nos vies que cette relation pourrait engendrer mais c’est pour le bien de notre famille que nous trouverons une solution… alors arrête de dire de telles bêtises… Tout cela ne règlera pas le problème de fond ! Tu ne fais que fuir… Rien n’est de ta faute, tu comprends ? »

Alors à qui la faute était-elle ? Dans le fond de son cœur, telle la boîte de Pandore que la pécheresse avait ignoré trop longtemps, elle avait conscience d’être la source de nombreux conflits dans son entourage, que ce soit à l’école, ou dans la famille, en passant pas les connaissances masculines, jalousie et convoitise étaient tout ce dont la prude s’était entourée, au fil des années ou son corps s’épanouissait avec plus d’élégance et de magnificence que la plupart des filles de son âge. Tous ceux qui par malheur croisait son regard se retrouvait irrémédiablement sous le charme de son mystère mais surtout de son apparence sublime. L’ensorceleuse malgré elle se disait que c’était la nature qui en avait décidé ainsi et qu’elle n’était pas en tort ; mais tout était faux : c’était précisément à cause de sa venue au monde. N’engendrant que désordre et chaos dans le cœur des hommes, elle était maudite. Cachant le tout sous sa désinvolture et son ordre royal, sa prestance et son autorité, sa solitude et son éloignement. Prenait-elle plaisir à attirer les regards et à faire fantasmer ceux qui ne pouvaient accéder à elle ? Lorsqu’elle s’amusait avec Kino, l’inconsciente n’avait jamais compris le mal qu’elle lui faisait, sa retenue ni son retrait. Elle avait trouvé juste cela normal car il était son frère. La cruelle vérité s’exhortait au fur et à mesure des touchers et baisers à la fois brutaux et doux de l’amoureux. Une extase et une douleur vive naissant dans sa poitrine tandis que ses joues brûlaient d’embarras et de frustration aux dires incorrects de celui qu’elle chérissait depuis petite. Sentir le désarroi de ce dernier ne la laissait pas indifférente, loin de là, son cœur tremblait et palpitait de stimulation : il fallait qu’ils poussent le vice plus loin.
Malheureusement, leur petite entrevue secrète avait été découverte par la mauvaise personne et le sommet de la concupiscence s’éloignait d’un coup pendant que la débauchée reprenait calmement son souffle haletant d’érotisme. Elle avait eu du mal à suivre ce qu’il se passait avec son esprit encore embrumé par toutes ses réflexions et ce délice capricieux, pourtant elle savait comment tout cela allait finir. C’est même avec raison qu’elle ne peut que suivre des yeux larmoyants, le dos du cadet des frères qui se sauvait en l’abandonnant au sort de son agresseur.

« K-Kino-niisan… Attends, ne me laisse pas toute seule… ! Ne pars pas !... Tu m’avais promise de rester toujours auprès de moi… »

Tendant sa main tremblante vers l’ombre disparaissant de son frère, l’apeurée au regard livide et au cœur se resserrant ne pouvait plus que tirer sur la veste de son grand frère comme pour se sentir protégée de l’affreuse torture qui l’attendait pour un homme aussi cruel aux menaces absurdes. Était-il sans cœur pour obtenir ce qu’il souhaitait ? C’est vrai, maintenant qu’elle y pensait, tout était de sa faute, son âme était belle et bien souillée par toutes les impuretés, la lubricité que son être inspirait à son entourage.
Tombant sur son fessier au départ sans retour de celui avec qui son enfance avait fleuri dans la délicatesse. Perturbée à l’idée d’être coupable du sort fatidique de tous ceux qui s’approchaient d’elle, la brune posait ses prunelles sans vie sur le souverain improvisé : il avait l’air de penser qu’elle lui appartenait de droit mais la vérité était que lui aussi ne supportait pas l’idée qu’elle ne soit à personne et qu’on la désire aussi fougueusement. Cela n’avait plus d’importance à ses yeux. Tout ce qu’elle aurait à faire serait de protéger ce qui lui restait, sa pureté n’était plus un rempart, elle était une pécheresse. S’approchant gracieusement du prédateur, la féline suivait ses indications en s’appropriant l’insertion délicate de son organe libidineux en son antre luxurieux et exsudant de sécrétion indisciplinée d’hormones. Passant, par la suite, ses bras autour du cou de son maître-chanteur, l’esclave de son destin commençait à bouger onctueusement ses hanches de sorte à procurer un plaisir agonisant de lenteur à celui qui avait ruiné son moment privé avec son lâche de frère.
Mais elle ne pouvait réellement en vouloir à l’un des deux puisque la cause de ces maux n’était nulle autre qu’elle-même. Afin de réparer ses bévues, la blâmable devait se plier aux conditions du mâle qui lui avait tout pris en une seule nuit. Jusqu’à quand se terminerait ce calvaire ? Étouffant ses quérimonies lascives, l’envoûteuse fermait les yeux en frottant ses délicieux monts paradisiaques contre le buste du charmeur.

« Si je fais ce que tu demandes, tu effaceras toute traces de ce qui vient de se passer, n’est-ce pas ? Alors je suppose qu’il faut que je m’applique pour que tu puisses être satisfait le plus rapidement possible et tout cela… Tu le garderas pour toi. J’espère que les Sakamaki ont un honneur à défendre. »

Lâche sans scrupules, l’implacable qui tenait à faire les choses jusqu’au bout cette fois-ci pour ensuite songer tranquillement à ce qu’elle devrait faire par la suite pour éviter d’entraîner d’autres personnes dans sa chute vers les abysses infernales. Personne ne pourrait lui pardonner son existence, si vivre dans la décadence serait son avenir alors pour se racheter, elle était prête à tout.


Au cœur du sanctuaire morbide, une décision finale avait lieu entre pudeur et désir, les feux de la véritable nature de la relation des frère et sœur. Il était proprement dit, impensable qu’une telle chose se passe dans une famille normale, du moins, pas chez les êtres démoniaques qui ne semblaient pas gênés par le penchant incestueux, au contraire, ceux-là désiraient quelque chose qui les dépassait de loin, quelque chose de bien plus fort que ce lien trop commun. Cette attirance qui avait débuté dès que leur regards s’étaient croisés, cette retenue qui faisait d’eux des personnes réservées, tout cela n’était plus dans le coït actuel. Sous l’impulsion, les tourtereaux ne raisonnaient plus comme des chrétiens innocents de tout péchés mais comme des pécheurs destinés qui ne s’encombraient plus de mœurs de cette société corrompue. Au diable, ce que pouvait penser son paternel, il s’agissait de leur décision et bien que la vierge était au commencement, un peu réticente face à ses avances franches, elle avait fini par céder au vice par la puissance de leur fascination et leurs taquineries incessantes produisant les prémisses de leur histoire d’amour.
Talentueux dans la façon dont il glissait son serpent dans le terrier intime de sa victime consentante, le cadet variait la fluctuation de ses balancements au fond de son utérus pendant que ses jambes en l’air venait s’emboîter dans le creux de ses coudes afin qu’il puisse avoir une meilleure maintenue sur elle alors qu’il pinçait entre son index, majeur et pouce, ses petits tétons durcis d’excitation qu’il tournait entre ses doigts avec son air sournois. Apprécier en plus les expressions et chants imprégnés de lubricité de sa compagne, le mettait hors de son self-control. Son cœur tambourinant d’émoustillement, le pauvre sentait son membre prisonnier prenant assez conséquemment de l’ampleur dans la fleur génitale de sa bien-aimée. A chacun de ses allers-retours coulissant dedans, il pouvait entendre les suintements de leurs substances pré-séminales se mélanger à la perfection. C’était vraiment la meilleure des sensations de se trouver incapable de faire autrement que de se combler en sa cavité vaginale se moulant autour de son phallus engagé dans la voie la plus palpitante quand il accélérait ses mouvements, en passant sa langue habile sur les larmes de la tendre qui avait sûrement eu un peu mal au début. Il se protégeraient l’un et l’autre bien qu’il était décidé à prendre les choses en mains au cas où son patriarche serait contre leur relation.
Cette pensée même excitait l’adolescent à l’apogée de son extase mais comme l’avait précisée sa dulcinée, l’argenté se retirait immédiatement afin d’expulser sa semence sur le ventre et membres supérieures de sa douce dans le but de ne pas féconder l’œuf de procréation.

« Tu pensais que je suis complètement bête ou quoi ? Je sais bien que ce n’est pas le moment, même si je t’avouerai que ça l’envie ne m’en manque pas. J’ai quand même un cerveau ! Tch. »

S’exclamait le vampire dans son élan, tout haletant et transpirant de l’effort évacué tandis que son ityphalle était à son comble était tout redressé et remuait encore sur le bas-ventre recouvert de substance blanchâtre de la donzelle.  C’était très rare que l’albinos arrivait à se ressaisir dans ces moments-là puisque son caractère intempestif ne lui permettait pas une grande place à la raison mais il ne voulait rien  faire qui pourrait nuire aux valeurs de son couple. La question l’embarrassait et cela se voyait dans la façon qu’il avait de s’empourprer tout d’un coup. La scrutant un moment comme pour imprimer son minois serein dans son esprit, le mesquin retourne sa Juliette face à la façade fraîche pendant que son bassin se mouvait près de son fessier, faisant sentir son membre en son long pour la ressentir frémir contre lui.

« Ne t’en fais pas, ce n’est pas pour autant que c’est terminé. Nous avons encore toute la nuit devant nous, Natsume. »

Soufflait d’un air taquin le prince des ténèbres pendant que ses mains sillonnaient les flancs de la violacée afin qu’il puisse en apprécier la douceur de son épiderme fin dans lequel il planterait ses crocs avec joie. Les effets de la Lune sanglante accentuait cette soif intarissable ce qui produisait chez le démon une réaction impétueuse consistant exactement à embrasser son épaule délicatement avant d’y insérer ses canines aiguisées en même temps que de donner un coup de rein pour bien introduire son monstre prêt au combat afin de lui faire percevoir plus de bien-être que de douleur. Se désaltérant pleinement de sa liqueur pourpre pendant qu’il reprenait ses mouvements pompeux en son être dans une levrette torride que le suceur de sang prodiguait avec soin lorsqu’il faisait attention à bien habituer l’habitacle intime de toutes ses parois jusqu’à l’extrémité de son organe reproducteur féminin. Languissant mais sans nul doute appétissant. De ses paumes robustes attrapait-il les deux merveilles du corps curviligne de sa colombe pendant que ses doigts revenait titiller les galbes avec expertises alors que le coquin débutait des gestes rotatifs en sens contraire tout en les pressant de temps à autre , lui rappelant de ne pas oublier les nouvelles sensations qu’il lui faisait découvrir en même temps. Le passé appartenait au passé, leur présent était fondé sur leurs actions actuelles et leur futur serait déterminé par la force de leur volonté.
Accentuant son ramonage au plus profond de son être, le jeune homme espérait ainsi atteindre son âme et son cœur à l'unisson.
Qu'adviendra-t-il d'eux ? Personne ne le saurait à l'avance.

« Alors ? Que penses-tu de cette position ? Confortable n'est-ce pas ? Essaie de te pencher plus que j'aie plus de prise sur tes fesses, je les sens... »

Sur ses conseils absurdes à cause du mysticisme brumeux de leur coït, le brave sortait entièrement son membre imposant pour le plonger vers une nouvelle ouverture humidifiée par avance grâce à l'écoulement de la cyprine de sa partenaire. Il fallait dire que d'après le gémissement sensuel soudain de celle-ci, il était indubitable que l'engin traverse aisément la surface étroite de son anus qui la laissait alors dans une posture bien plus compromettante. Il remarquait que l'adorable s’essoufflait rien que le temps de s'habituer à cette nouvelle voie charnelle à l'intérieur de laquelle, ne s'attardait-il pas juste pour la taquiner de quelques coups de bassin avant de le retirer derechef avec une taille plus conséquente lorsqu'il le réintroduisait dans le jardin plus trop secret de la prisonnière de son cœur en qui il faisait les 400 coups avant d'inter-changer ainsi de suite de localisation ciblée pour rendre l'amusement plus laconique.
Cet état de transe, lui donnait la sensation de pouvoir durer une éternité à la taquiner de cette manière mais finissait-il alors par se lâcher dans la cavité inféconde de sa nymphe juste pour se donner un avant-goût de ce que cela produirait dans l'autre fente. Cet émois était indéniablement le meilleur. Peut-être s'exercerait-il à le faire de cette manière jusqu'à ce qu'ils décident de concevoir... un potentiel rejeton ?
Encore une fois, cette obsession le rendait faible et cherchait-il la chaleur de sa demoiselle quand il étalait son torse contre son dos gracieux et son menton sur son épaule dont il avait préalablement nettoyé tout le sang.

« Est-ce que tu penses, que tu pourrais marcher un peu ? Ou bien veux-tu rester encore comme ça un moment ? »

Susurrait d'un air espiègle l'aîné de sa benjamine tandis qu'il donnait un coup de verge en plus dans son postérieur comme pour lui signifier la chose.
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 Fragment 1 ❧ The Beginning of the End Empty Re: Fragment 1 ❧ The Beginning of the End

Message par Natsume✩ Jeu 8 Nov - 2:24

Baissant le visage, honteux que même dans ses circonstances, elle prenne sa défense, il se contentait de quelques coups de bassin fluides et profonds tout en maintenant fermement sa prise sur son fessier de princesse. Elle avait toujours eu ce trait de caractère particulier et qu’il trouvait admirable chez elle, celui de le défendre même quand il avait tort, qu’importe la situation, elle restait toujours objective à lui trouver des circonstances atténuantes, il s’en demandait même parfois qui était l’aîné, la chaleur et la douceur de sa protection était pour lui un remède, une atténuation à ses maux douloureux de pêcheur fautant rien qu’à ses pensées indécentes comptes tenu de la place primordiale qu’il occupait auprès de la noiraude. Le cœur alourdi de peser ainsi sur sa petite sœur, le couard répond d’un ton ferme et catégorique à contre cœur, le seul moyen, la meilleure solution était qu’il s’éclipse de la vie de la belle pour qu’elle puisse s’épanouir pleinement sans avec une quelconque tristesse à son égard, en partant, il lui fera du mal, mais avec le temps, ses blessures se cicatriseront petits à petits jusqu’à ce qu’elle en oublie son existence même. Il lui préférait une douleur éphémère qu’à une vie où elle serait certainement condamnée par la souffrance qu’engendré ses sentiments incestueux pour elle.

« Ma décision est prise. Le seul moyen pour que tu puisses avoir une vie bien chargée et agréable est que je disparaisse. Je ne te prends pas pour une enfant… mais pour ma précieuse petite sœur que je dois à tout prix protéger même si pour cela je dois piétiner moi-même mes sentiments. Crois-tu que ça ne m’en coûte rien ? la simple pensée de ne plus jamais te voir… t’entendre… te sentir… hante mes nuits tel un cauchemar récurrent dont il est impossible de se défaire. Il n’y a pas d’autre solution pour éviter le déshonneur à père et Hayato… ainsi qu’à toi. Je ne souhaite qu’une chose… que tu sois heureuse et que tu mènes une belle vie, le reste, peu m’importe. Alors oui, tout est ma faute et entant qu’aîné… je me dois de réparer mes erreurs et mes penchants grotesques… je t’aime mais c’est seulement ce que je peux t’offrir… une souffrance succincte à une vie remplit de chagrin… »

Son ton était sérieux et ses mots choisis remplit de conviction, il n’était qu’un boulet devant disparaître. Alors qu’il sentait l’extase monter en degrés au fur et à mesure où ses balancements se faisaient plus insistants est beaucoup plus véhéments qu’il y a quelques secondes, ses paluches glissent le long de ses courbures généreuses et parfaites de femme et s’empare de ses attributs féminins ballotaient par ses mouvements intempestueux au sein même de son foyer chaleureux.
Voulant lui offrir un final grandiose avant son départ, ils sont surpris par l’ennemi public numéro 1. Fier comme Artaban tandis que lui ne pouvait riposter dans la posture compromettante qu’ils étaient, il n’avait eu d’autre choix que de s’écraser face au génie diabolique et cruel de l’aîné des Sakamaki.
Le regard et les derniers mots de sa frangine avait étaient un véritable crève-cœur, mais que pouvait-il y faire ? par sa place dans la société, le meurtre de l’enflure n’était malheureusement pas envisageable. Le cœur serré, honteux d’abandonner sa seule raison de survivre dans ce monde, il s’éclipse aussi vite que possible, l’ignominie commise ne lui sera pas pardonner ainsi que par lui-même, sa vie était un échec, il était lui-même un échec aussi bien qu’en tant que frère, que prétendant.

L’ambré avait été quelques part surpris de voir l’un des fils Yashiro se plier aussi rapidement et silencieusement à son chantage. Bien que socialement sa place soit plus élevé, les frères Yashiro lui tenaient tout le temps tête, et voilà que maintenant, à la moindre petite menace, il se pliait ? Il percevait la fatigue engendrée par sa seule faiblesse, et bien que cela ne soit peut-être moral dans les éthiques, il s’en fichait tant qu’il obtenait la seule chose qu’il convoitait et qu’il n’avait jamais plus posséder, à savoir, la seule et unique fille Yashiro. Même après tant de lubricité dévoilée à ses prunelles angéliques et autrefois pures, elle en restait pas moins tout autant désirable voire plus, il y avait toujours ce petit quelque chose, cette chose qui faisait, qu’il se retrouvait irrémédiablement attiré par elle. Son épiderme de poupée toujours aussi immaculé et douce, véhiculé un léger parfum sucré éveillant par instinct ses veilles pulsions de maître de la nuit, déchirant d’un coup sec son haut d’uniforme tandis que la coquine s’était d’elle-même perché sur son membre doublant à vue d’œil de taille, il sourit sournoisement en passant ses mains sur ses hanches pour l’aider à accentuer ses mouvements lents et pourtant divinement exquis. Bien qu’elle réussît à le frustrer par sa lenteur, lui avait son éternité et savait très bien qu’elle finirait par se frustrer d’elle-même, ce qui rien qu’à la pensée l’excité davantage. Baisant amoureusement la naissance de sa poitrine -qui cette dernière étant prisonnière de quelques tissus- il dévoile ses crocs impeccablement bien affutaient et entaille doucement la fine peau blanchâtre de la noiraude. Abreuvant sa trachée de sa délicieuse substance vitale, il redresse légèrement son minois, les lèvres couvertes de cette mixture indispensable à la vie et répond à ses interrogations, ses iris iolites aussi intenses soient-elle lui pénétrant dans l’âme rien que par un regard charmeur.

« Pour être franc, je ne sais pas. Disons que j’ai peut-être envie de les garder en souvenir ~
Ah moins que… tu te laisses faire à chaque fois que j’ai envie de toi. Et ne va pas me dire que j’ai cas en prendre une autre ou je ne sais quoi… tu risques de m’agacer. C’est toi, point. Sens-toi juste spéciale à mes yeux, le reste je m’en fiche. Tu sais, je me fiche pas mal de mon honneur si je peux t’avoir pour moi ~
Je veux bien passer sous silence ce que je viens de voir mais tu vas devoir être très convaincante aussi bien là que pour nos prochaines fois ~ »

Disant ce qu’il en était sûrement de manière détestable, en réalité, il s’intéressait beaucoup à elle et la chérissait bien plus qu’il ne le laissait paraître. Cette situation lui convenait, il ne voulait pas qu’elle ait des sentiments pour lui, toute personne s’approchant trop près de lui risquait la mort ou bien la mélancolie, il voulait qu’elle garde sa franchise et son honnêteté, il ne voulait pas la changer et l’affaiblir par les sentiments. Léchant sensuellement le sang coulant le long des deux petites plaies qu’il venait de lui faire, il augmente d’un coup sec ses mouvements, se faisant plus intense et épuisant, il mordille sensuellement son oreille après s’être approché dangereusement de son petit minois pour y souffler quelques obscénités lui étant bien propre.

« Ne comptes pas me fuir ça ne ferait que m’énerver, j’ai envie de te prendre jusqu’au petit matin à t’en briser les jambes, après tout tu aimes ça maintenant que j’ai fait de toi, une femme. Regarde comme tu mouilles rien qu’à mes paroles… tu pourrais presque me donner envie de te tourmenter bien plus en y mettant toute ma foi. Dis-moi que tu as envie de moi et que tu en veux encore, dis-moi que tu veux que je te fasse encore et encore l’amour, réclame moi petite coquine, je sais que tu en meurs intérieurement. ~ »

Souriant, il la fait soudainement atteindre les portes du septième ciel avant d’un geste vif, se retirer pour une fois de plus gicler son papillon toute en émoi. Essouffler, il attend qu’elle reprenne sa respiration et la pousse de ses genoux pour la mettre face à son membre encore plus élevé.

« Je veux que tu cajoles ton nouvel ami maintenant ~ »

N’attendant pas plus longtemps, il passe doucement sa main sur sa nuque et la force à prendre en bouche sa longueur, l’aidant à faire quelques mouvements rapides, quelques râles glissent de ses lèvres pêcheresse.
Se sentant grimper bien plus rapidement que prévu au septième ciel en compagnie de son partenaire, elle s’agrippe plus intensément à ses larges épaules viriles jusqu’à lui en laisser quelques griffures tandis que dans un ultime geignement à l’unisson, ils arrivaient enfin à atteindre les portes du paradis terrestre ensemble. Essoufflée en cherchant à retrouver son souffle, elle colle sa joue contre son torse tout en le câlinant, elle sentait son cœur être aussi affolé que le sien et rien qu’à cette sensation, elle ne pouvait s’empêcher de sourire amoureusement, d’un air amusé qu’ils soient tous deux aussi incapables de contrôler leurs émois, elle ne serait dire pourquoi, mais dans un sens, ça la rassurée de le sentir autant dépassé qu’elle parce qu’ils leurs arrivaient. Baissant ses prunelles jusqu’à là encore innocentes, elle contemple silencieusement la substance blanchâtre de son aîné couler le long de son nombril pour atterrir entre ses cuisses, bien qu’elle soit brûlante, rien qu’à la simple pensée que ça appartenait à son Subaru, elle sentait sa gêne et son embarras monter d’un cran.

« Je n’ai jamais dit que tu étais bête, mais c’était tellement bon… que j’ai eu peur que tu te laisses trop emporter. Je ne veux pas être une contrainte pour toi… Subaru.
Dis… j-je… je la sens encore palpiter contre ma cuisse… est-ce normal ? tu n’es pas satisfait pleinement n’est-ce-pas ?... Humm… au point où nous en sommes… j’aimerais que tu puisses y trouver ton compte… je ne pensais pas que je pouvais autant donner envie à un homme… »

Basculant légèrement son visage face à son torse, elle redresse adorablement son petit minois avant de passer sa main sur sa nuque pour abaisser son visage sur le sien. Baisant timidement ses commissures masculines et désirables, les pommettes empourprées, elle avait bien du mal à rester concentrer sur son regard. Elle le voyait différemment désormais, et elle comprenait mieux les filles du bahut l’adulant malgré son sale caractère, il était vraiment beau et pleins de tendresse quand il le voulait vraiment, qu’elle craquait rien qu’à ses iris la scrutant. Elle se sentait chanceuse de pouvoir découvrir les joies et les émois d’une fille amoureuse à ses côtés. D’une voix à peine audible mais assez pour que seul lui puisse l’entendre, elle glisse un petit ‘’aishiteru’’ dans toute l’étendue de sa signification avant de revenir bécoter avec féminité ses lèvres. Pas vraiment surprise par ses dires, elle souffle dans le même élan tout en faisant adorablement la moue.

« Je t’ai dit que j’étais d’accord… mais n’en profite pas trop ou je te croque ! je te rappel que demain nous avons gym et je sens déjà plus mes jambes… alors vas-y doucement. Il faut éviter toute suspicion sur nous... »

Alors qu’elle voulait paraître ‘’sérieuse’’, elle faisait exprès par la même occasion de se frotter langoureusement à lui avec sensualité contredisant pleinement ses petites jérémiades d’effarouchée. Elle aimait se laissait submerger par son parfum et ses baisers lui faisant perdre pied et toute rationalité. Bien que le lieu choisît par l’argenté était bien loin d’être romantique pour une première fois, elle avait envie de goûter encore et encore cette nouvelle sensation lui procurant un bien être fou en compagnie de son seul et unique âme sœur. Reposait ensuite à terre, elle avait un peu de mal à le suivre avant d’être mise face aux parois rocheuses, tremblante légèrement en ne trouvant pas l’équilibre avec ses jambes chancelantes, son cœur palpitait anormalement à nouveau en sentant son ithyphalle vouloir se frayer un chemin en son étroitesse engourdie. Trouvant un appui en n’osant le regarder, elle répond intimidée avant de laisser échapper un petit couinement de surprise en le sentant s’introduire par le mauvais orifice.

« Ne dis pas des choses si embarrassantes… je sais plus où me mettre moi maintenant… je sais pas si on peut dire vraiment que c’est ‘’confortable’’… mais ce n’est pas si désagréable…
cependant je n’aime pas vraiment que tu t’aventures par ici… c-ce n’est pas u-un endroit que tu peux aimer… »

Confuse dans son flot d’aveux, elle empoigne à nouveau tout ce qui se trouvait sous ses petites mains pour s’y maintenir fermement en sentant les assauts bestiaux de son aîné, elle était d’autant plus sensible à cet endroit qu’elle se sentait gênée qu’il cherche à se saisir de son fessier de cette manière. S’exécutant à sa demande, elle lui tend peu certaine les fesses de sorte à lui faciliter son acheminement. Sautillant à chacun de ses allers et venues, elle sentait un petit picotement lui arrachant un petit gémissement de douleur, le coquin n'avait pas plus s'empêcher de réinsérer ses crocs contre son épaules, plissant les yeux en évitant la simple vue de sa propre substance vitale, elle se sentait partagée entre la douleur et le plaisir prenant largement le dessus par son savoir-faire hors pair, elle ne pouvait être qu'amenée à atteindre les étoiles épicuriennes en sa compagnie. Bien qu’elle soit gênée qu’il s’empare de cet endroit aussi, ses pensées s’embrouilles et se laisse engloutir par les désirs peu sains qu’elle avait en cet instant même. Recouverte une fois de plus de sa semence ardente sur son épiderme immaculée après maintes et maintes gesticulations obscènes, son corps couvert de sueur, elle le sente s’arrêter et se poser sur son échine à la fois bouillante de l’intérieur mais frigorifié par la légère brise venant de se lever. Elle voulait que cet instant dure pour toujours, sa chaleur contre son frêle dos de plume de cygne était bien loin de la laisser indifférente. Quelques larmes en viennent à s’éparpillaient sur ses joues d’éternelle embarrassée. Ce n’était pas les larmes de tristesses qu’elle avait toujours connus jusqu’à présent. Cette fois-ci tout était différent, elle se sentait aimé, elle sentait la chaleur de cet être cher la recouvrir dans une étreinte. Était-elle définitivement sauvée de l’abandon par lui ? elle voulait lui accorder du crédit, elle voulait définitivement croire en lui et son amour consentie. Souriant alors qu’elle sanglotait face au mur, elle passe doucement l’une de ses mains sur l’un de ses bras fort et viril la maintenant contre lui et souffle adorablement pour la taquiner alors qu’elle était sûrement la femme la plus émue en ce moment même.

« Je veux rester éternellement dans tes bras… pervers. »

La cloche retentissant minuit, elle se retourne doucement face à lui et souffle avec gaité bien que ses petites perles salées soient toujours présentes.

« Joyeux Anniversaire Subaru ! comme c’est un jour très spécial… j’aimerais t’accorder une faveur… je veux te faire plaisir et rendre ce jour merveilleux pour toi…. Puis en rentrant… j’aimerais te préparer un gâteau, je ne sais pas à qu’elle heure tu es né exactement… mais Shuu a quand même accepté de me donner une date… je pense que ce jour est une bénédiction et nous devons le fêter comme il se doit. »

Baissant ses prunelles à la toute fin de ses dires, elle se laisse envahir par sa chaleur, plus amoureuse que jamais en attendant et se demandant surtout quel type de faveur il allait bien pouvoir lui demander.
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 Fragment 1 ❧ The Beginning of the End Empty Re: Fragment 1 ❧ The Beginning of the End

Message par 一美白百合姫 Ven 9 Nov - 10:44

Que ce soit une décision ou une justification pour couvrir sa couardise, la pauvre ne cessait de repasser en boucle les dernières paroles de son aîné sonnant comme des adieux. Telle la saveur d'une tasse de café encore chaude, l'anciennement pucelle sentait son âme s'envelopper du manteau réconfortant de l'amertume. Cette sensation pesante dans les ténèbres de son cœur lui rappelait un fragment vague de ses souvenirs enfouis dans ses tréfonds. Quel pouvait-il bien être déjà ? La vision d'une personne précieuse lui tournant le dos sans se retourner une seule fois avant de laisser place au néant de son absence, tandis qu'elle avait tendu la main vers elle, lui était absolument familière. Quelle était donc cette déchirure qui lui faisait encore verser des larmes d'affliction ? La victime d'un ancien drame n'en avait plus aucun souvenir précis. Le visage de son frère lui revenait à l'esprit alors que ses paupières se fermait sur la sensation réconfortante d'une chaleur passionnelle qui n'était pas la sienne. Le front posé sur l'épaule de son maître chanteur, la précieuse avait bien compris que son destin ne lui appartenait pas. Toujours relié aux mauvaises personnes à cause de cette maudite apparence faisant tourner toutes les têtes vers elle. Encore aujourd'hui, la dépucelée avait perdue sa vertu féminine pour une personne qui ne désirait que faire de son corps l'esclave éternel du sien. Kino l'avait abandonnée à son sort, sans même hésiter, elle était donc la seule à être en capacité de protéger leur foyer. Et même s'il avait décidé de ne plus jamais les revoir, tant qu'il restait une place où retourner, la responsable la défendrait. Sous la chaleur de cette conjonction forcée, la mélodieuse ne pouvait s'arrêter cette fois-ci ; elle savait qu'il irait jusqu'au bout, peu importe le reste d'après ses dires. Cet homme, contrairement à elle, n'avait aucune valeur du moment qu'il obtenait tout ce qu'il désirait. Il était pareil que son père qui forçait le sien à se salir les mains à sa place dans des histoires louches. Bien qu'elle était une fille dans une famille de nouveaux riches, la consciencieuse connaissait très bien les marchés de son patriarche et même si cela ne lui plaisait pas, elle devait garder le silence, comme à cet instant où une fois encore, le mutisme serait nécessaire.
Qu'importe son propre plaisir, personne n'avait consulté son avis. Alors se laissait-elle faire quand ce dernier la poussait quelque peu afin de prélever quelques gorgées de son sang raffiné tel le monstre infâme qu'elle percevait chez lui. Un être sans remords ni éthique qui ne se nourrissait que de plus d'avidité. Quelques larmes s'échappaient de ses longs cils gracieux pendant que son minois était incliné vers l'arrière avec élégance avant qu'il ne finisse ce qu'il voulait y faire et ne l'embrasse de ses lèvres souillées par la liqueur vitale qu'il lui avait absorbée. Ne ressentant ni haine ni complaisance, la poupée demeurait aussi calme qu'elle ne l'était lorsqu'elle s'était laissé faire depuis le début. Néanmoins, ce cirque ne suffisait plus à amuser le gourmand qui n'hésitait pas à lui faire des remontrances dont elle ne semblait plus vraiment affectée : il était déjà le pire dans son esprit alors un défaut de plus ou de moins n'allait pas empirer les choses.
Il ne comptait ni la lâcher ni faire preuve de retenue, c'était une personne hors norme qui ne comptait pas sur la morale des choses. Comment prendre de l'engouement dans le fait de faire quelque chose d'aussi intime avec un garçon pour dont elle craignait les menaces ?

« Je vois... Donc nous continuerons à entretenir ce genre de relation. Je ne compte pas t’échapper, je n’ai aucune confiance en une personne qui n’a pas d’honneur alors je ne prendrais pas de risques inutiles, je ferais comme tu le demandes, en échange de ton silence. Néanmoins, sache que si des rumeurs s’ébruitent à ce sujet… Je n’aurai plus rien à perdre de décimer ta famille afin qu’elle n’entrave plus la mienne. J’espère que c’est une motivation qui t’aidera à respecter ta parole. »

Soufflait sèchement la noiraude qui le toisait d’un regard perçant en l’ombre d’un instant avant de se vider d’une quelconque émotion. Peu émotive de nature, elle se garder bien de lui montrer d’autres facettes de sa personnalité. Un peu surprise que le mâle l’incite déjà à se mettre à genou pour s’y atteler, la prude est brusquée par la brutalité du blond qui l’obligeait déjà à prendre son serpent en bouche tout en l’enfonçant au plus profond de sa gorge pendant qu’elle peinait à suivre cette cadence qui l’empêchait presque de respirer. Se concentrant sur ce qu’elle faisait, la jouvencelle aux pommettes rougies par l’embarras de se retrouver dans une posture aussi disgracieuse pour la présidente du conseil des élèves. Se pliait aux requêtes du vicieux mais en plus faire ce genre de choses qui avait l’air de lui plaire la rebutait intérieurement. Mais il avait raison, sa vulve dégoulinait de cyprine et son être entier frémissait et brûlait de désir à cause de la triple frustration engendrée par le fait qu’elle n’avait pas pu atteindre un seul orgasme alors qu’elle aurait pu en être au bout. Il fallait qu’elle fasse un effort pour ne pas contrarier le garçon qui ne se gênerait de cracher le morceau devant ses propres parents. Usant de ses charmes en faisant du mieux qu’elle pouvait en s’occupant de son attirail masculin avec le plus grand soin, la ténébreuse resserrait sa bouche dans le but de compresser l’organe et lui donner encore plus de plaisir pendant qu’elle massait avec tendresse les bourses de ce dernier jusqu’à ce qu’il se relâche au fond de sa gorge de sorte à ce qu’elle déglutisse difficilement pour ingurgiter toute cette masse blanchâtre au goût sucré. Levant ses prunelles vers celui qui se prenait pour son maître, la pensive se demandait se que cachait ces yeux iolite qui la scrutait avec tant de salacité qu’elle ne pouvait que s’y accrocher pour oublier ce sentiment affligeant. Se redressant seule, elle se laisse tomber dans les bras du jeune homme la désirant avec tant de ferveur qu’il était prêt à user de toutes les ruses du monde. Ce n’était peut-être pas si mal de se laisser sombrer un moment dans la folie.

« Tout ceci ne fait que de commencer, n'est-ce pas ? Alors hâtons-nous, c'est bientôt la fin des cours. J'ai des choses à régler mais avant... je pense qu'il vaut mieux que tu sortes satisfait, non ? »

La naïve se trouvait encore immature pour ainsi penser qu'elle avait le choix de toute manière. C'était à son père de décider de qui elle épouserait. Même si une relation incestueuse avait éclose entre elle et son frère, elle n'aurait pas d'autre choix que de le faire souffrir. Shuu en revanche était stratégiquement l'homme a abattre, si elle faisait en sorte que leur relation aille plus loin, cela ne serait que plus bénéfique à sa famille en leur évitant l'écueil.
Les traits de son faciès étaient doux, il était assez beau et si elle arrivait à le forcer à se rendre en cours et à devenir une personne plus respectable en balayant ses zones d'ombres alors peut-être que la princesse s'en sentirait moins souillée et toute cette agonie ne serait pas en vain. Malgré cela, son cœur lui restait pourtant fermé, il était difficile d'aimer son violeur quand elle était une fille de bonne famille.
Serrant ses cuisses autour de son sexe érigé, la reine de l'échiquier ne pouvant plus reculer face à la partie déjà lancée par le roi ennemi, décidait de prendre l'initiative en faisant frotter leur intimité perdue entre ses délicieuses formes tendre et laiteuse. Ses mains longeant le long de son torse venaient s'entrecroiser derrière son cou viril pendant que ses bras frêle l'entourait. Sa poitrine frictionnée contre son buste rebondissait sans le ménager de sorte à ce qu'il puisse bien la sentir contre son cœur. Cette fois un peu hésitante, elle venait faire s'échouer ses propres lèvres charnues contre celles de son persécuteur. Son souffle haletant s'écrasant dessus alors qu'elle essayait de retrouver un certain rythme pour le titiller d'autant plus comme une vengeance en son encontre pour avoir brisé le silence de cet accident survenu plus tôt ainsi que sa fière virginité préservée. Elle poursuivait sans lui laisser ni répit ni possibilité de reprendre le dessus sous sa savoureuse tourmente avant qu'il n'envoie derechef sa sauce fertile, réchauffant la surface de son bas-ventre et le bas de ses monts paradisiaques. Cette chaleur lui faisait enterrer au plus profond de son cœur cette solitude sempiternelle et douloureuse, ce frisson la démunissait de sa raison beaucoup trop sévère envers elle, la laissant s'abandonner pendant ces heures perdues à ce vampire sans cœur.

« Je sais que tu es une créature à sang froid mais... cette nuit, tu ne veux pas me réchauffer un peu plus ? »

Glissait l'envoûteuse au creux de l'oreille de celui qui désirait l'entendre avant de l'embrasser de nouveau mais de manière beaucoup plus féline et agréable dans la manière dont elle guidait sa langue à travers sa cavité buccale afin de faire chanter la sienne de geignements qui sonnaient telle une mélodie à son ouïe. Dévorant sa lippe pour clore le baiser et leur permettre de prendre une respiration plus naturelle, la représentante des élèves posait sa main sur la joue du bonhomme à la chevelure cendrée dans le but de la lui caresser avec la tendresse qu'il réclamait. Peut-être s'avançait-elle un peu trop mais cette façon qu'il avait de réagir était sans doute une manière maladroite d'exprimer une demande d'attention tel un chaton abandonné. Si c'était le cas, elle ferait de son mieux pour leur apporter à tous les deux, ce qui leur manquait dans cette vie qui échappait à leur contrôle.


Illustre dans l’établissement scolaire pour ses réactions brutales à fort tempérament, le benjamin de la fratrie se comportait pourtant de la manière la moins sauvage lorsqu’il préservait l’épiderme de sa bien-aimée du mur rugueux de la crypte pendant qu’il installait un climat fougueux de bien-être dans ses faits et gestes : elle était spéciale. Il le sentait. Ce n’était pas que ses manières, ses mimiques ou juste son physique ou sa personnalité. Il s’agissait ici, de quelque chose dépassant les aspects. Comme si… ils avaient toujours été destinés. Dans leur gènes, ou leur sang peut-être ? Serait-il possible qu’il existe des vies antérieures ? Cela expliquerait ses sentiments de déjà-vu lorsque le pensif sentait sa chaleur. Il faisait bon vivre lorsque la violacée était à ses côtés malgré les conséquences paraissant incestueuses de surface. Ce n’était pas dans ses habitudes de défier le vieux pour rien mais il ne cessait de se dire qu’il le tenait à l’œil au moindre faux-pas de sa part. De sa tyrannie, la famille en avait déjà trop souffert alors, il déciderait de ce qu’il voudrait à cet instant présent.
Pour le moment ne voulait-il pas s’enquiquiner de pensées absurde pendant qu’il prenait son pied avec sa donzelle. Mais elle-même avait ses propres craintes et ne tardait-elle pas à les lui divulguer. Au début interloqué, il n’avait pas tout à fait saisi le sens de ses paroles mais au fur et à mesure avait-il compris. Poussant un grognement d’insatisfaction, le vampire vociférait :

« Je ne suis peut-être pas bête mais toi t’es la reine des imbéciles ! Tu me gênes pas, c’est évident non ? Sinon nous n’en serions pas là ! Puis, dis pas n’importe quoi, c’est parce que tu t’habilles en mec que tout le monde pense que t’es un mec donc les mecs sont plus jaloux de toi que gays ! C’est la fierté d’un homme que tu parles à la légère ! »

Après avoir exercé son règne sur le postérieur de la colombe qui n’en pouvait déjà plus en le sommant presque de l’épargner alors que son minois la faisait à l’envers, le blanc-bec ricane avec amusement et sadisme mêlé dans sa nature vampirique. Comme s’il allait laisser passer cette occasion alors qu’il s’était bien rassasié de son fessier et son minous moite de cyprine en ce moment-même. Mais alors qu’il voulait un peu soutenir la cadence pour ne pas perdre la main tandis que l’air se refroidissait pendant que leurs corps emboîté avait chaud, il est assez surpris par la réaction de l’ex-déflorée quand elle lui soufflait des mots sincères que son cœur connaissait. Tel un écho résonnant dans son être entier pour l’illuminer et le réchauffer de part et d’autre, l’albinos aux joues brûlantes faisait claquer sa langue contre son palais dans un ‘‘tch’’ assez audible alors qu’il répondait sans le cacher, de ses prunelles écarlates scintillantes et intenses dirigées droit dans les siennes pour accentuer la véracité des propos qui se suivaient :

« Moi aussi… beaucoup… je t’aime beaucoup, idiote. »

Son souffle venait s’échouer sur les lèvres de la dulcinée pendant que ses jumelles les frôlait rien que pour la frustrer un peu en toute séduction. Pendant que ses paumes se resserraient autour de ses appétissants galbes comme pour lui démontrer que si elle se montrait plus sous son aspect féminin. Desserrant sa prise pour ne pas la compressait trop entre lui et la façade du mausolée, l’embarrassé est surpris par ce que racontait la jeune fille par rapport à son anniversaire. Il n’avait pas fait attention aux cloches qui avaient sonnées l’heure du jour de sa naissance —qui pour lui n’était qu’une erreur de la nature— et c’était plutôt agréable de l’entendre dire par la personne en laquelle il aurait le plus confiance en ce monde alors l’imbécile heureux poursuivait sur un ton plus racoleur :

« Tu t’es piégée toi-même en me demandant de choisir une faveur alors ça ne devrait rien te faire si je te démontrait physiologiquement mon attrait pour toi, Natsume.~ Tu n’as plus qu’à endurer les conséquences de tes mots. Haha~
Ce que je veux c’est que… »

Laissant en suspens sa requête, le mesquin se souvient de ce que lui avait glissé Reiji dans sa poche de blaser tandis qu’il lui avait fait par de son interdiction de ramener des rejetons à la maison s’il venait à avoir une “envie pressante”. Il comprenait alors d(où venait les sons d’entrechoquement dans sa poche et surtout l’utilité que cela pouvait apporter en bonus à leur petit échange pompeux.
C’est alors qu’un sourire sadique se dessine sur ses lèvres tandis qu’il tenait là le bon bout et attrapait une sorte de gélule qu’il coincé entre sa lippe et l’embrasser sans prévenir de sorte à faire rentrer l’élément dans sa bouche pendant qu’il poussait le poussait avec le bout de sa langue pour qu’elle l’avale d’un coup dans un baiser langoureux qu’il arrête après le méfait commis. Pour la rassurer, il la soulage de quelques coups de verge et lui explique ce qu’il avait en tête.

« Tu sais notre grand frère, je veux dire… le deuxième après Shuu, Reiji quoi. Il a créer des sortes de pilules très efficaces pour pas avoir d’enfants pendant l’acte et je viens de t’en faire avaler une. Il m’a dit qu’en plus d’annuler ta fertilité pendant trois jours, ça fait l’effet d’un aphrodisiaque en contrepartie. Du coup, ma faveur c’est que je le fasse en toi autant de fois que je le souhaite pendant ces trois jours, héhé, t’as intérêt à te tenir prête à faire des cochonneries avec moi souvent ! »

Victorieux, le prince des ténèbres paraissait fier du résultat lorsqu’il sentait déjà faire effet le médicament quand il la voyait déjà toute haletante et dégoulinante de sa partie intime d’où la sensation de chaleur pendant qu’il n’avait pas fini de s’insinuer dans la cavité quémandeuse de sa pécheresse favorite. Grâce à cette méthode, ils pourraient choisir le moment de procréer quand ils seront prêts mais en attendant, sans aucun risque —et avec plus d’éxaltation quand il pouvait sentir son membre se faire aspirer par la fente gourmande de l’excitée—, pouvaient-ils s’exercer librement et quand l’envie leur en prenait. Il n’aurait jamais cru qu’un jour, avoir un frère intelligent et fou, lui servirait un jour et pour son plus grand fantasme, il allait pouvoir pleinement en profiter en la compagnie de son premier amour.
Progressivement, le sournois balançaient plus rapidement son bassin pendant qu’il maintenant fermement la partie ballotante de sa sœur adoptive qu’il ne ménageait pas en les faisant tournoyer et se frictionner entre elles. Il n’allait pas tarder à se sentir de nouveau venir pendant que les parois de sa belle ne cessaient de se resserrer et palpiter autour de son instrument de torture grossissant au fur et à mesure que la chair de ses testicules s’entrechoquaient avec les courbures divines de sa nymphe. Cette sensation était décuplée grâce à la pilule du lendemain aphrodisiaque. Un véritable miracle pour leur espèce d’ailleurs.
Après quelques derniers coups de reins, l’extasié appuyait sur les seins voluptueux de sa conquête afin de lui faire sentir la sécurité et la chaleur de son torse afin de la rassurer dans leur cambrement mutuel où le méat de son urètre rencontrait les fins fonds de son utérus pour relâcher une importante quantité de sperme qui débordait même de sa fleur génitale : il était le plus heureux après avoir gagné un an de plus. Haletant en s’écrasant contre le dos délicat de sa Juliette, il lui susurre à l’oreille :

« Ne te crois pas sauvée, je voudrais juste changer d’endroit. Il y a plus excitant, tu ne penses pas ? Et quelque chose me dit que tant que le truc fait effet, tu en auras toujours envie, pas vrai ?~ »
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 Fragment 1 ❧ The Beginning of the End Empty Re: Fragment 1 ❧ The Beginning of the End

Message par Natsume✩ Jeu 15 Nov - 21:03

« Je te trouve bien docile cette fois-ci, j’aurais presque regret à te faire chanter. ~
Humm je vois que tu n’y vas pas mollo pour me descendre plus bas que terre d’ailleurs… je n’ai peut-être pas ‘’d’honneur’’ mais je n’ai jamais baisé ma propre frangine pour ensuite l’abandonner aux mains d’un autre homme. Tu pourras en dire et penser ce que tu veux, mais je reste assez fiable quand on n’essaye pas de me faire un petit dans le dos. Certes je te prends mais tu n’es en rien un membre de ma famille proche. Alors au lieu d’essayer de jouer au petit caïd, commence à te rendre compte de ta véritable place actuellement. Je n’ai qu’une parole, et si tu respectes la tienne, je n’ai aucun besoin d’aller y rajouter quelques grains de sels. Je me fiche des autres, de ta famille et de la mienne par la même occasion, je pensais avoir pourtant était assez éclair à ce sujet, c’est TOI que je veux et qui compte maintenant à mes yeux. Nous avons certes, pas les meilleures relations du monde mais je veux être honnête désormais, je ne veux plus me voiler ce qui sonne comme une évidence, je ferais tout pour que tu ressentes ce que je ressens pour toi. »

Tandis que l’ambré cherchait à se faire respecter par l’hargneuse, il passe l’une de ses larges mains sur sa fine taille et accentue chacun de ses mouvements de sorte à faire de chaque aller et venues une véritable torture pour la vicieuse masquée. Sa verge triplait de volume se faisait littéralement compresser par son jardin intime ne semblant pas ne pas aimer son traitement de faveur. Tandis qu’il visitait le plus profond de ses entrailles du bout de sa verge érigé d’excitation à la simple vue du petit minois délicat de la prude, son éloquence vis-à-vis de ses sentiments sonnés comme la mélodie de son cœur. Il n’avait senti auparavant de tels sentiments forts et douloureux pour une femme. Les vampires avaient une vision tout autre de l’amour comparé à la vision humaine. Lorsqu’un vampire tombait réellement amoureux d’une femme, il s’imprégnait de son essence. Il ne pouvait plus en regarder une autre ou même envisager une seconde un éventuel avenir sans elle. Ce pourquoi ce sentiment était le plus redouté chez les êtres immortels, lorsque malheureusement, ils ne pouvaient donnés suite aux battements intenses et inébranlables de leurs cœurs, soient ils choisissaient d’errer tels des âmes sans but, soient –la deuxième option étant la plus choisie– ils choisissaient de mettre fin à leur calvaire en se suicidant. Shuu étant quant à lui, l’aîné de la prestigieuse famille Sakamaki, il était destiné à devenir le roi du monde des démons tout en régnant d’une main de maître sur le monde humain, que de beaux projets lui garantissant un avenir certains, n’importe quelle femme aimerait ne serait-ce qu’une seconde rien que croiser son regard saphir insondable et pourtant si imposant et majestueux. Il pouvait avoir littéralement tout ce qu’il souhaitait, pourtant, bien qu’il puisse se montrer parfois – en réalité, assez rarement– capricieux, il n’avait jamais profité de l’aubaine au plus grand désespoir de Raito. Et alors que tout lui réussis, la seule chose qu’il avait toujours désiré intensément secrètement, n’était autre que la noiraude. La seule à lui tenir tête, il ne savait réellement dire en tout honnêteté pourquoi, mais elle avait quelque chose de spéciale, quelque chose qui la démarquer bien largement de toutes les autres cruches, et ça l’attirait, il se retrouvait irrémédiablement attiré par la déité terrestre. Alors qu’il s’y donner avec ardeur et passion dans son ascension, il accélère d’un coup sec la cadence tout en passant ses lèvres sur ses mamelons déjà bien fermes dû à toute la frustration et le désir engendrés. Les coincés mesquinement entre ses commissures, il s’amuse à tirer sans trop forcé avant de les mordiller entre ses dents de sorte à accroître leurs appétences ne cessant de monter en crescendo. Humant sa flagrance en se laissant bercer par les couinements cristallins de la nymphe, il redouble ses vas et viens soutenu avant de la sentir enfin partir aux portes du paradis. Grognant virilement de manière sexy, ils jouissent à l’unisson tandis qu’il ressort son membre attend de sorte à ce qu’elle soit protégée de toute fécondité. Essoufflé lui aussi, son regard se redirige vers ses prunelles de jais avant qu’il ne réponde d’un air légèrement boudeur à ses dires alors qu’ils venaient enfin de conclure le premier round.

« Tu vas devoir prendre ton mal en patience, tu as raison, ça ne fait que commencer. Je vais être assez dur à satisfaire en à peine deux heures, tu devrais plutôt te mettre dans l’idée que tu vas devoir redécaler ce que tu avais prévu pour que je puisse m’occuper de toi. De toute manière, je t’ordonne de passer la soirée avec moi, nous avons pas mal de choses à expérimentés~
En ce qui s’agit de ta famille, tu n’as pas d’inquiétude à avoir, je m’en suis déjà chargé personnellement. »

Alors qu’il attendait qu’elle prenne pleinement son rôle au sérieux en prenant l’initiative de continuer la fameuse fellation sans qu’il n’ait besoin de la forcer, il est agréablement surpris quand il la sent enfin prendre part à leurs jeux obscènes. Lui arrachant quelques râles sexy, il est assez surpris de son expertise pour une première fois, passant l’une de ses mains dans sa soyeuse chevelure ébène, il lui caresse affectueusement en lui faisant comprendre qu’elle était sur la bonne voie et qu’il ne fallait pas qu’elle hésite à y donner plus de tonus. Son phallus quant à lui, montrait son excitation et sa satisfaction en prenant de l’ampleur à vue d’œil. Se sentant craquer face à la douceur de sa ténébreuse, il repasse brièvement l’une de ses paluches derrière sa tête de sorte à accentuer la vitesse de ses allers et venues, râlant bruyamment une dernière fois en donnant quelques coups de hanche bien profond, il lâche enfin sa semence épaisse et ardente au fond de la gorge de la belle. Il n’y avait pas à dire, elle était vraiment excitante et il avait bien du mal à garder son calme face à elle. La sentant vouloir prendre les devants, bien qu’il soit un dominateur né, il l’autorise à jouer brièvement la dominante avec lui, son excitation et désir montant de minutes en minutes, il avait du mal à contenir sa fougue lorsque la coquine s’amusait à le taquiner ainsi. Ne mettant pas de temps à libérer encore de sa substance de son stock inépuisable, il caresse amoureusement du bout des doigts ses commissures, tout en lui souriant avec douceur, en la rapprochant au plus près de lui de sorte à bien écraser ses deux monts paradisiaques contre son torse bien bâtit.
Il la sentait peu à peu s’abandonner bien qu’il est conscience qu’il était encore loin d’avoir gagné avec sa précieuse tête de mule. Ses iris bleutées ne lâchant pas d’une seconde ses prunelles, il se montrait sous un angle beaucoup plus doux et attentionné au fur et à mesure qu’il la voyait faire des efforts avec lui et ses caprices.

« Je ne suis pas du genre à avoir le loisir de ressentir de tels choses… mais ça me dépasse, je perds le contrôle et je déteste cette sensation… où je n’ai aucune emprise. J’ai le sang-froid… mais un cœur d’homme, il est plus que douloureux en ce moment… du moins depuis que j’ai enfin compris ce qui n’allait pas chez moi. Hitomi, je te parle en toute franchise, sans qu’il y ait des histoires de familles, de pouvoirs ou je ne sais quoi… Hitomi, je t’aime comme un fou depuis toujours. C’est la réaction la plus idiote de ma part, mais je cherche tout le temps à capter ton attention, à avoir de ton temps, pas de la meilleure des manières, mais je dois admettre que je suis un garçon assez maladroit dans le domaine… Je ne fais que penser à toi… jour et nuit. Tu es la seule femme à me tourmenter autant, à me faire autant perdre les pédales… je ne peux rien face à toi, j’ai déjà essayé d’oublier cet amour… mais je ne peux pas, c’est impossible… un vampire n’aime pas toute une vie, un vampire aime pour l’éternité. Je veux te réchauffer cette nuit, comme pour la nuit prochaine, et celle d’après et encore après… Je veux t’aimer et sentir que tu peux m’aimer… »

Un peu honteux d’être un homme confessant ses sentiments ainsi, il n’attendait pas vraiment de réponse immédiate de la noiraude, il savait qu’elle ne le faisait pas par plaisir et que bien au contraire, elle préférait se débarrasser de lui que de l’avoir dans ses pattes, son cœur était si lourd et douloureux, comment pouvait-il envisager de l’oublier ? vivre comme une âme errante était ce qu’il avait toujours fait depuis la mort d’Edgar. Il préférait définitivement rejoindre le royaume d’Hadès que de continuer encore cette comédie pathétique. Elle n’avait pas de réel intérêt pour sa personne, elle pensait sûrement à ce qu’il pouvait lui apporter, son amour était sûrement bien la dernière chose à laquelle, elle pouvait penser. Sa mine montrant son désarroi, tandis qu’il avait rebaissé son regard, il répond sensuellement à son baiser. C’était bien risible sûrement pour elle, que le grand Shuu Sakamaki puisse nourrir de tel sentiment à son encontre. La laissant mener la danse quelque instant, il ne tarde pas à reprendre le dessus malgré sa mélancolie. Dévorant à son tour ses commissures pêcheresses de baisers brûlants et passionnés, il la scrute silencieusement, malgré les apparence, Shuu était un homme assez sensible et doux, ses gestes brutaux envers la belle n’était là que pour attirait son attention qu’il recherchait désespérément.

Se décidant à changer un peu d’endroit, il se rhabille promptement tout en l’aidant à se refagoter grossièrement avant de la prendre dans ses bras. La nuit étant plutôt agréable et pas très froide, il avait opté pour un petit jardin dérobé dans les parcelles d’hectare appartenant à sa famille. Montant sur le toit de l’école, il prend d’un coup son envole sous les reflets rougeâtres de la lune. Ses pouvoirs se trouvaient considérablement amoindri, mais il lui restait tout juste assez de force pour se mettre un peu à l’écart avec celle lui ayant voler son cœur. Se posant dans un petit bosquet couvert de roses sauvages bornée de lys sauvages, il la pose sur le rebord d’une petite fontaine se trouvant tout juste à proximité. Le cadre était tout simplement féérique, les lucioles ouvrant pour une touche tout petite touche encore plus romantique, il caresse doucement sa joue de sa large main avant d’attirer son regard vers le sien. Leurs prunelles scintillantes se croisant, il se penche sur son petit minois et recouvre partiellement ses lèvres des siennes. Ce faisant d’un baiser doux et timide dans un premier temps, plus les secondes passaient et plus son assurance grandissait, leurs muscles rosés se frôlant pour enfin tournoyer en harmonie ne faisait que monter l’intensité. La poussant petit à petit tendrement sur le petit banc en pierre servant d’habitacle à la petite fontaine abandonner, il se place au-dessus d’elle et la scrute longuement toujours de cette même intensité le rendant irrésistible avant qu’il ne s’abaisse pour recouvrir ses joues, puis le long de son cou et enfin ses épaules légèrement dénudées de baisers sensuelles emplit d’amour et de passions. Le prince des ténèbres ne se montrant pas assez patient, il passe l’une de ses mains sur ses cuisses qu’il caresse lentement avec sensualité, tandis qu’adorablement à l’aide de ses canines il repoussait le tissu cachant sa magnifique poitrine qu’il recouvre elle aussi ensuite de ses mêmes baisers. Il n’y avait pas à dire, partager ce genre de moment avec son âme sœur était tout simplement sensationnel, il en voulait encore plus d’elle s’en se douter de ce qui se tramait en ce moment même au sujet de leur destin. Le marionnettiste actionnant ses quelques leviers affichait déjà un sourire machiavélique pour la suite de son plan de génie.

Il était spécial, il l'a désarmé de toute volonté de le fuir, il était un homme dans toute sa définition et splendeur, pourtant, elle n'en n'était pas dégoûtée, elle n'avait pas peur de lui et se sentait même d'autant plus amoureuse lorsqu'il posait son regard sur elle, elle aimait qu'il la voie comme une femme, elle aimait avoir son attention, sentir ses mains, son souffle sur son épiderme, elle aimait entendre ses geignements de satisfaction lorsqu'il sévissait en son papillon. Le coup de foudre ? Elle ne serait le dire réellement, c'était quelque chose qui se retrouvait dans cet état, elle penchait de plus en plus pour cette hypothèse pour trouver ne serait-ce une raison à son irrésistible attirance pour le bel argenté n’étant autre que son demi- lui échapper complètement, ça échapper à toute entendement, elle ressentait du plus profond de son cœur qu'ils étaient prédestinés, fait l'un pour l'autre. Le fil rouge du destin ? Elle avait longtemps entendu parler de cette légende mais n'y avait jamais prêté de crédibilité, pourtant, maintenant qu'elle frère. Gémissant à chacun de ses mouvements, elle se trouvait frustrée qu'il joue ainsi avec elle sans qu'elle ne puisse atteindre ses lèvres séduisantes, les frôlant et ne cessant d'accentuer son excitation. Ses paupières plissaient, alors qu'elle se laissait emporter par la luxure, quelques souvenirs lui revint en mémoire, des souvenirs qu'elle aurait préférée définitivement oublier, des souvenirs ne pouvant que la ramener à la réalité, sa mine s'attriste d'un coup avant qu’elle ne lui réponde entre quelques geignements remplit d’un peu moins d’entrain.

« Ce n'est pas vraiment ce que je voulais dire... peut-être qu'en ce moment tu ne me considères pas comme telle... mais à l'avenir... il est possible... en m'offrant à toi je veux que notre relation perdure... même si elle doit rester secrète... ce que je veux... c'est juste t'éviter un poids dont je pourrais être à l'origine... je veux te préserver de tout ça... je ne veux pas te faire souffrir...
C'est la raison pour laquelle je ne voulais pas de ce genre de relation... avec personne... mais tu m'as mise au pied du mur, j'ai réalisé l'intérêt que je te porte... je suis troublée et mon cœur ne cesse de s'affoler à ton toucher... je n'arrive pas à le calmer... même la raison ne peut plus rien pour moi...
Je croyais être au-dessus de tout ça... mais tu m'as prouvée le contraire...
Sous les traits et la carrure d'un homme, je voulais plaire à personne... Je ne peux donc jamais contrôler mon destin ? Pourquoi es-tu attiré par une travestie alors ? Comment une personne aussi faible que moi à plus attiré l'attention d'un vampire tel que toi? ... »

Désormais, elle était ensevelie sous l'incertitude, éternelle soucieuse, elle avait décidé de croire aveuglement en son amour en bravant ses questions existentielles la turlupinant et ses propres convictions. Elle aimait et c'était bien l'un des pires sentiments qui puisse malgré l'ivresse et le bonheur que cela pouvait apporter, sa crainte la contraignait à envisager le pire avant même le commencement, cette sensation de bonheur absolu éphémère la travaillait sans relâche, la chute était toujours vertigineuse et douloureuse. Elle se détestait de gâcher ses instants magiques, mais c'était plus fort qu'elle, elle n'y pouvait rien, les pieds sur terre par cette remonté de souvenir, elle ne voulait plus commettre d'impair pouvant tous deux les faire souffrir. La peur d'être à nouveau abandonner par une personne lui étant chère la faisait toujours autant souffrir, et si elle vivait définitivement sa romance avec lui et qu'il finissait par l'abandonner tout compte fait ? Elle ne pourrait s'en remettre cette fois-ci, trop de déception et de tristesse s'étaient éprise d'elle, elle était à un stade où elle ne pouvait plus encaisser la solitude et la noirceur qu'apporte une trahison. Sa confiance ne lui était donc pas pleinement accordée, mais l'aimant, elle s'était résignée à laisser faire l'œuvre du temps. Sa chaleur et son parfum rassurant sur son épiderme de colombe la rassurait dans son choix. Fermant les paupières, elle attendait sa requête avant qu'elle ne se sente scruter de dos, appuyé contre la paroi rocheuse, elle tourne promptement son petit minois angélique essoufflé vers son assaillant, avant d'être envoûté par ses orbes écarlates, baissant quelque secondes ses prunelles, les pommettes cramoisies, embarrassée par sa confession, elle souffle simplement un petit ''moi aussi, je t'aime beaucoup idiot" entre quelques couinements à la suite de ses coups de hanches plus formelles et volumineux. Ses idées, ses pensées, sa trame de réflexion étaient perturbés par l'argenté l'atteignant, elle se laissait peu à peu dépasser par cette vague incommensurablement démesurée d’éros.

« Ph-physiologiquement dis-tu ? c-ce n'est pas ce que tu fais déjà ? t-tu es vraiment gourmand... mais montres moi dans ce cas... j-je... suis curieuse de savoir comment tu vas t'y prendre. »

Recevant à nouveau un baiser charmeur dont elle y répond avec ardeur comme pour chasser ses maux et se laisser à nouveau emporter par la légèreté de sentir le phallus conséquent de son aîné, elle est surprise de sentir le coquin lui faire avaler sans son accord une sorte de petite gélule. Quittant leur baiser passionné, elle le questionne de ses prunelles interrogatrices avant de complétement tombé dans l’embarras par ses fameux dires. Il était vrai qu’elle l’avait autorisé à le faire en elle une seule fois pour son anniversaire mais elle en était sans voix par sa demande. Comment Reiji avait-il plus inventé quelque chose pareil... sûrement à cause de Raito, mais comment Subaru pouvait-il lui aussi en avoir ? Avait-il prévu son coup ? Cette question en suspens l'a laissée un peu perplexe, mais charmé par son excitation de pouvoir autant braver l’interdit sans se risquer, elle ne lui en fait pas la rapproche et lui tend à nouveau son postérieur tout en passant sa main sur la sienne maintenant ses hanches. Suffoquant pratiquement en n’ayant que très peu de temps pour récupérer son souffle, elle répond à peine audiblement n’osant pas lui faire face.

« Vous êtes vraiment pervers... mais si nous ne craignons vraiment rien... et qu’il n’y a pas de conséquence sur ma fertilité... je veux te sentir encore et encore alors... j’accepte ta requête à une condition, tu devras cependant me laisser aller en cours... tant que tu respectes ça... je te donne toutes les permissions pour le reste. »

Elle n’avait pas eu à lui en dire plus pour qu’il entreprenne déjà leur première fois complète, le sentant se démenait énergiquement tout en lui faisant perdre pied par ses touchers en ses zones les plus sensibles quelques gouttelettes salées viennent se former sur le bout de ses fins cils, maintenant quelques roches fermement entre ses fins doigts jusqu’à se couper. Elle sentait l’extase devenir complétement maître d'elle, elle se sentait craquer, elle n’en pouvait plus et sentait qu’elle allait venir, retardant un maximum elle atteint pour la première fois, le septième ciel en même temps que son bien-aimé en un jouissement à l’unisson. Alors qu’ils venaient à peine de finir, son corps en demandait encore, les aphrodisiaques jouant parfaitement leur rôle, elle ne se sentait pas encore comblée et voulait qu'il lui en fasse voir de toutes les couleurs. Son corps ne suivant pas en même temps que ses envies, ses jambes tremblotaient en ayant bien du mal à supporter sa corpulence, épuisées par un acte si intense.
Se retournant petit à petit face à lui cette fois-ci, elle enlace son cou de ses bras légèrement ensanglantés et attire son visage affichant un air victorieux et à la fois sournois contre le sien pour lui dérober cette fois-ci de sa propre volonté un baiser langoureux et passionné. Séparant ses lèvres par manque d’oxygène à contrecœur, son regard se baisse sur ses jambes dégoulinantes de sa semence bouillante, les pommettes légèrement rougies, elle se redresse à nouveau vers lui pour lui faire part de son avis.

« Je veux rentrer... j’ai envie de prendre un bain avec toi... et j’aimerais qu’on continu encore... dans mon lit, je pense être trop fatigué pour tester un autre endroit pour aujourd’hui... alors faisons-le dans mon lit après le bain... ou pendant le bain aussi... j’ai envie de te sentir encore... j-je... j’aimerais aussi voir ton torse... du moins... te voir sans vêtement... »

Soufflait délicatement la prude couverte d’embarras à ses dires obscènes dévoilant tout son intérêt pour lui. Ramassant avec difficulté ses bandages et ses vêtements, elle lui demande un peu d'aide pour resserrer ses cordelettes destinaient à emprisonner sa féminité, puis enfin, une fois rhabiller, elle se laisse prendre dans ses bras en enfouissant son visage aux creux de son épaule, se laissant bercer sur le chemin du retour par son parfum masculin, elle somnole à moitié avant d’arriver au manoir. Déposait sur le palier pour n’éveiller aucun soupçon, elle rentre la première seule. Marchant lentement, elle commence à monter une à une les marches dans l’idée de rejoindre sa chambre avant de croiser le chemin de Raito. Lui adressant seulement un petit ‘’bonjour’’ faiblement, il empoigne d’un coup sec son bras la retournant face lui. Surprise, elle l’interroge du regard avant d’enfin ouvrir la bouche.

« Raito-nii, un problème ? »

Souriant mesquinement, il tire sur sa prise et l’attire dans ses bras pour y souffler d’un ton mielleux au creux de l’oreille :

« Il a enfin franchi le pas n’est-ce-pas ? Ne serait-il pas temps que j’en fasse de même, qu'en penses-tu ma chère Natsu-chan ? Subaru peut bien partager après tout ~
Tu sais, ce genre de chose ne trompe pas, tu empestes à des kilomètres son odeur, sans compter que mon adorable petit frère n’est pas assez doué de ses deux mains pour resserrer quelques bouts de tissus. M’enfin je vais prendre le relais et te montrer ce que vaux un vrai homme, je suis sûr que tu vas aimer petite vicieuse~ après tout maintenant que Subaru à enfin franchit le pas, il sera le seul punit, kuku~ »

Laissant ses mains vicieuses parcourir son échine tremblante et recouverte des impuretés de son amant, quelques larmes rouler sur ses pommettes, pétrifiée et ne sachant quoi répondre. Alors qu’il s’apprêtait à toucher du bout des doigts son jardin secret, ils sont interrompus par Reiji se raclant la gorge face à la scène.

« -Ne me dis pas que tu as oublié la consigne qu’on nous a donné à son arrivé ? Je ne pense pas que tu pourras profiter de d’autres paires de jambes là où tu vas être envoyé si tu en fais plus. ~
-Aaaaaaaaah mais voyons Reiji ! Je suis son aîné et je me contente juste de lui apprendre ‘’des choses de grands’’. »

Profitant qu’il soit interpellé, elle le repousse violemment et s’enfuit à toute jambe dans sa chambre avec les dernières forces lui restant. S’enfermant à double tour, elle se réfugie larmoyante sous sa couette n’ouvrant à personne. Ce geste qu’il avait eu envers elle, n’était pas anodin et bien qu’elle soit toujours excitée, elle était en même temps refroidie. Bien qu’elle entendît son argenté, elle préférait faire la sourde oreille, elle réalisé à quel point elle avait eu de la chance que Reiji intervienne et lui sauve in extrémiste la peau.

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Message par 一美白百合姫 Sam 24 Nov - 21:24

« Ne dis pas n’importe quoi… je sais que tu n’en as aucun. Tu es sans scrupule pour avancer de telles choses quand toi-même, tu sais que si j’avais été ta sœur cela se passerait autrement… Aller aussi loin pour ce genre de chose alors que nous ne sommes que des lycéens… »

Vociférait la victime de l’injustice impartiale du vampire blond qui ne lui laissait pas l’opportunité de se justifier alors qu’ils étaient en pleine collision charnelle. Sans répit, ramonée de l’intérieur à en ruisselant de cyprine due à ses méfaits perpétués dans son jardin intime, l’ange déchu n’avait plus réellement l’envie ni la capacité de refuser les avances de son adversaire de toujours. Pourtant, le concerné l’aurait bien mérité. Au plus profond de son âme, elle-même était brisée par le déroulement des événements si précipités. Néanmoins, le cœur et la bonté de la demoiselle faisaient que peut-être comprenait-elle cette âme perdue dans les tréfonds de ténèbres qu’elle ne connaissait qu’assez bien pour se soucier à ce qu’elle ne tombe plus dedans seule. La paume de sa main chaleureuse venait caresser sa joue avec une certaine tendresse qui ne laisserait personne indifférent alors qu’elle scellait leurs lèvres d’un baiser afin qu’ils ne puissent pas se faire entendre dans tout l’établissement pendant la venue de leur orgasme commun. Recevant sa giclée derechef sur tout le bas de son ventre et de sa poitrine généreusement souillée, son souffle devenait haletant pendant qu’elle enfouissait son minois intimidé contre son épaule virile. La belle savait que l’affamé ne voudrait pas s’arrêter en si bon chemin et se remémorant de l’ampleur qu’avait pris son engin durant sa prestation, ils en auraient encore pour un bon moment, le temps de vider tout ça. Cette pensée la rendait nerveuse : c’était la première fois qu’elle faisait le mur avec un garçon. Depuis toute petite, on lui avait toujours dit qu’il ne fallait pas traîner hors des horaires de ses obligations lorsqu’on était une lady bien éduquée, et encore moins en compagnie d’un homme. Appréciant la qualité et la quantité de sperme lâché, la jeune femme riotait légèrement à ses petites menaces alors que le bout de son index caressait le contour des lèvres du bavard avec une sensualité qui lui était propre : il était hors de question qu’il se joue entièrement d’elle. Étant la principale concernée, elle était maîtresse d’une partie de ce destin dont elle ne pourrait s’échapper. Qu’un Sakamaki puisse la touchée aussi intimement la révulsait profondément et pourtant… il était différent. Bien que la nymphe ne soit pas réellement charmée dans l’immédiat par cet être épris qu’elle ne saisissait pas, tout comme à son frère, elle lui laisserait une chance de la conquérir.

« Je vois alors, tu as pris seul toutes les initiatives. Te rends-tu compte que je reste la présidente du conseil des élèves ? Souhaites-tu tant que cela de passer du temps dans mon bureau… à l’abri des regards ?~ J’aimerais rentrer, juste après que tu finisses tes affaires sur moi… Je ne veux pas entendre parler de ce qui vient de se produire demain. »

Chacun sa manière de provoquer, la déité terrestre ne permettrait jamais de se laisser complètement faire et même si la situation tournait en la faveur du blond, la brune restait la seule détentrice de son cœur. Elle savait que c’était ce qu’il convoiterait le plus. Écoutant son discours sans broncher la mystique se laissait attendrir par ses mots ne provoquant pourtant aucun émoi dans son cœur de glace. Quel mal y avait-il de ne pas se laisser séduire par des mâles qui n'en voulaient qu'égoïstement à son corps sali malgré lui ? De toute manière tout lui était égal : un Sakamaki lui avait volée sa précieuse vertu et son frère partait à l'étranger en l'abandonnant dans une situation aussi délicate. C'était à présent à la dirigeante du conseil de classe de faire ses choix habilement et pour le moment, elle se laisserait subjuguer par la noirceur de leur cœur pour cet instant de complicité entre les pécheurs. Ses lèvres commandant les émotions du pris au piège dans les filets de l'amour qu'il lui portait, la douce agissait toujours d'une manière frivole et timide qui faisait craquer n'importe qui.

« Shhh… Quel garçon troublant. Tu ne devrais pas te montrer de la sorte face à moi lorsque tu sais que je pourrais en profiter… Tu es un Sakamaki, je suis une Yashiro… Toi et moi, nous sommes… de toute manière liés d’une manière ou d’une autre. Je suis une femme, je pense être dotée d’un cœur aussi mais réclamer ainsi ma pitié, ne fera que m’éloigner de toi… tout comme mon frère. Si vous n’êtes pas capables d’aller au-delà de ça… ça ne sert à rien. Alors va jusqu’au bout… Ne pense pas à ce que tu pourrais perdre… laisses-toi tenter. »

Bien qu’elle comprenait l’empressement du jeune homme, de son côté, la jeune femme n’était pas prête à porter les responsabilités d’être casée avec une personne sans avoir même eu le temps de prendre sa vie en main. Le contemplant un instant pendant qu’il se rhabillait, la beauté en faisait de même de ses gestes toujours aussi gracieux. Négligée dans sa manière de laisser ses premiers boutons défaits de sorte à ce qu’il puisse apercevoir pleinement ses monts voluptueux, la colombe s’accrochait à son cou pendant le trajet des airs. Ce qu’elle découvrait en allant sur place en valait réellement la peine du déplacement : un magnifique champ de lys royal baigné dans la lumière mystique de la Lune s’offrait à sa vision. Touchée par son attention particulière, la reine de glace souriait délicatement tandis qu’elle tendait sa main pour comme pour l’inviter à venir auprès d’elle. Réagissant par la suite à ses baisers embrasés, la rose épineuse se laissait de nouveau envahir par le feu du désir qui se répandait rapidement à travers ses membres jusqu’à fermer les paupières et le guider contre elle lorsqu’elle s’étendait de tout son long sur le banc. Son toucher était particulièrement doux et ses lèvres frôlant son épiderme la faisait frémir d’excitation. Il ressemblait vraiment à un chat capricieux en manque d’amour. Cette pensée la faisait étouffer un petit rire cristallin s’échappant de sa délicate gorge de rossignol. Caressant avec élégance et tendresse les cheveux de son partenaire, la princesse glissait sa main libre sur l’objet de convoitise qu’elle ressortait en deux temps trois mouvements dans toute sa grâce. Sa paume venait frictionner la sensibilité de sa hampe du bout des doigts courant de son long en sa largeur alors qu’elle écartait érotiquement les jambes dans une légère invitation à venir la combler.

« C’est vraiment un endroit magnifique pendant la pleine Lune… Tu as voulu jouer fort avec moi. Pour te récompenser, je te laisse y aller comme tu le désir…
Shuu… Tu en as envie, n’est-ce pas ? Alors laisse-toi tenter… avec moi… Terminons rapidement que nous puissions rentrer...
Je sais que tu as envie de rester ainsi le plus longtemps possible mais j’ai obligations. »

Soufflait l’ancienne rosaire qui ne perdait pas de temps pour ressentir encore une fois pleinement son coup de hanche comblant son exiguïté quémandeuse. Sans compter sur l'esprit d'initiative de la dulcinée se complaisant dans le coït présent, elle incitait maintenant le dominant à faire ce qu'il savait le mieux faire pendant que son esprit voilaient ses propres sentiments et surtout les brisures de son âme innocente. Dès lors qu'on lui avait retiré que trop tôt ce qu'on lui avait toujours appris, l'enchanteresse de ses messieurs ne comptait plus vivre de manière aussi naïve et candide : un monde de désillusions et de désenchantement l'attendant à bras ouvert. La consciencieuse comprenait qu'elle ne vivrait plus que dans la déchéance de son âme et la débauche à partir du moment où son esprit et son enveloppe charnelle l'avait accepté. Quand bien même ne l'acceptait-elle pas, le cendré se ferait un plaisir de lui rafraîchir la mémoire. Sa vie n'était que destinée à servir d'outil et de tremplin pour sa famille. Tant pis, de toute manière, la jeune femme n'avait plus rien à perdre et si elle pouvait tout oublier, tout abandonner dans le plaisir sans aucune souffrance alors elle le ferait sans hésitation.



L’albinos ne faisait que se soustraire aux obligations d’aîné qu’il avait envers la jeune fille, démolissant un part un les principes et idéaux du grand frère parfait pour elle en sachant pertinemment qu’en profanant sa virginité et ainsi que son cœur de prude, tous deux allaient subir les foudres d’une personne bien plus proche que Dieu. Tout en sachant les risques de la découverte de cet affront défendu, le passionné continuait à y laisser toute sa ferveur jusqu’à ce qu’ils concèdent à l’extase l’un dans les bras de l’autre sans résister à l’irrépressible envie de fusionner chaque partie de leur corps. C’était étrange mais il sentait chez la jeune femme un manque d’enthousiasme lors de la partie abordée tandis qu’elle trouvait tout de suite d’autres justifications comme s’il s’agissait d’un sujet douloureux qu’elle ne souhaitait aborder. C’était d’ailleurs étrange car maintenant que le prince du monde des démon s’en rendait compte, c’était assez difficile de cerner à quoi pouvait bien penser cette fille. Toujours timide et repliée dans son coin, elle semblait cacher des blessures comme lui le faisait au sujet de sa mère. Ses prunelles se teintant d’ombre, il attend que la dulcinée termine ce qu’elle avait à dire pour pousser un soupir de gêne avant de s’exprimer à son tour sur la question.

« C’est ce que tu dis. Mais en continuant à te cacher ça ne servira plus à rien de vivre. Tu ne fais que te voiler la face mais je suis ravi de savoir que c’est MOI qui t’ai faite changer d’avis. Il n’y a rien de bon dans le fait de vivre dans le passé…
Tch. Quels questions tu t’poses encore ! Ne réfléchis pas trop et agis sans regrets ! Si tu ne fais que broyer du noir, t’avanceras pas. Rester sur le même point pendant toute une vie ne sert à rien. J’ai vécu personnellement comme ça… Mais j’ai mes frères même s’ils sont chiants, on continue à partager des choses qui nous font remonter la pente. J’ai vécu des choses que t’imagines même pas tes 16 ans. J’ai vécu plusieurs siècles sans pour autant les avoir vécus en harmonie avec moi-même. Alors écoute ce que je te dis et laisse-toi faire au lieu de vouloir discuter ! »

C’était ainsi que de but en blanc, le blanc-bec lui avait fait goûter à un remède spécial concocté par son frangin pour le faire spécialement en elle et qu’elle déguste toute la profondeur et la quantité de ses sentiments pour la nymphe sans qu’ils n’y ait des mauvaises répercussions sur sa fécondité. Il était content que sa Juliette se prête au jeu et que tous deux puissent s’extasier sans encombres ni conséquences à leur acte. Calmant pour le moment les calamités auxquelles pensait sa belle par la chair, l’être de la nuit poursuivait ses déhanchés inlassablement avant de sortir le premier jet qui éclaboussait les tréfonds de la coquine sans ménagement. C’était assez rare pour le suceur de sang de se démener autant et être aussi productif envers une personne. Elle ne se rendait pas compte de l’honneur qu’il lui faisait et continuait-elle déjà avec des conditions ? Comme le noble des ténèbres le pensait, les femmes étaient vraiment des plaies avec ce genre de comportement, si cela ne tenait qu’à lui, les tourtereaux le ferait du matin au soir tellement son appétence était insatiable : il suffisait de jeter un coup d’œil sur sa corpulence , ses courbes sculptées avec précision agréables à son toucher, sa voix miraculeuse lorsqu’elle poussait plus loin le vice dans son chant sybarite, la façon dont elle se mouvait à son gré… Tout cela ne faisait que charmer le bestial d’autant plus. D’ailleurs, répondait-il à ses requêtes en ricanant légèrement sous quelques ondulations en bonus :

« Bon du moment que tu reconnaisses mon génie, je peux bien t’accorder quelque chose en retour. Si c’est ce que tu souhaites, je vais te laisser aller en cours normalement. De toute façon, je t’ai jamais forcé à sécher ! Alors me regarde pas comme si je serais capable de te pousser à le faire ! Tch ! Tu as du cran… tu vas voir ce que–… hein ?... retourner au manoir ? Tu ne tiens pas longtemps. Je déteste cet endroit mais si tu en as envie d’un bain… alors rentrons. Je vais te porter. »

Sur ces mots, interrompu dans sa tirade, le mâle se retirait et tout deux se rhabiller afin de convenir aux critères de Reiji une fois rentrés et ainsi faire comme si de rien était comme les frère et sœur qu’ils devaient paraître aux yeux de tous. Leur stratégies était la suivante : il se devait de la déposer sur le palier, elle rentrerait la première puis comme le mauvais petit dernier de la famille, le rebelle fermerait la marche, sans se douter que son aîné était bien plus en retard que lui.
Sa motivation a attendre était aussi simple que saluer : un bon bain de décrassage avec sa prude ne serait pas de refus. Il la désirait dans tous les endroits, voulait la découvrir dans toutes ses tenues, tous ses gestes du quotidien. Un plaisir qu’il s’autoriserait maintenant qu’il connaissait la réciprocité de ses sentiments bien qu’il savait qu’une part d’ombre subsistait, en plus du fait qu’il étaient contraints de se cacher.
Le cadet ne pensait pas réellement que ses frères pourraient remarquer que quelque chose avait changé chez eux, du moins tout le monde sauf Raito qui serait sûrement plus difficile à berner. De toute manière s’il osait faire quoi que ce soit à sa protégée, il serait dans la contrainte de lui foutre un poing dans son minois de catin –ce qui lui ferait grandement plaisir en réalité–, secouant la tête en attendant les trente minutes s’écouler avant de pénétrer à son tour dans la bâtisse, c’était sans se douter que ses craintes s’étaient avérées justifiées que le benjamin passait le pas de la porte, les mains dans les poches avec une expression ennuyée comme à son habitude. Sauf que la première personne sur laquelle il tombait était un chapeauté assez perfide qui ricanait sous sa barbe. Une habitude que le vampire aux prunelles écarlates acerbes détestait chez son frère.

« –Qu’est-ce que t’as à rire comme une hyène depuis que je suis rentré !? Un problème avec mon visage ?
–Non pas du tout, Subaru-kun.~ C’est juste que je me disais que tu irais bien avec notre chère petite sœur, nfu fufu~
–O-oh ? Juste ça. E-enfin !? Qu’est-ce que tu racontes !? C’est ma petite sœur, je dois la protéger c’est tout ! Alors dégage ! J’ai un bain à prendre ! »

Après leur altercation, le trituré qui se rassurait en se disant que ce n’était qu’une mauvaise farce rencontrait sur son passage, le deuxième du nom qui lançait derrière son épaule avec un sourire mesquin avant de poursuivre son chemin :

« Raito avait raison. Tu devrais faire attention à être plus discret la prochaine fois. Père à horreur qu’on lui désobéisse et il s’agit de notre sœur. En temps normal, je devrais te faire la morale pendant une bonne heure mais c’est ce bon-à-rien de Shuu qui me tracasse pour le moment. Il n’est toujours pas rentré alors que d’habitude c’est le premier à décamper de l’école… S’il n’y avait rien d’important à lui retransmettre, je n’aurai rien dit mais là… il me met dans une situation délicate. »

Marmonnait le binoclard avant de disparaître au détour d’un couloir. Ses mots résonnaient encore dans son esprit : Shuu était effectivement du genre à être en avance qu’en retard lorsqu’il s’agissait de revenir à la manoir. La dernière fois qu’il l’avait vu, c’était en compagnie de la sorcière. Il se demandait alors, si celle-ci n’avait pas pu commettre un crime en éliminant son frère à cause de son manque de savoir vivre envers elle. Peu probable, son grand frère n’était pas du genre à se laisser éradiquer par cette vermine sans rien dire et pourtant… Arrivé devant la salle d’eau, le jeune homme constatait que la perdrix n’était toujours pas arrivée. C’était étrange puisqu’elle devait déjà être rentrée depuis une bonne heure. Son sang montant à la tête, il part directement en direction de la chambre de la demoiselle en question avant de frapper et crier :

« Oi, c’est Subaru. J’entre. »

Cependant la porte était verrouillée à double tour lorsque ce dernier essayait de tourner la poignée pour rentrer. Écarquillant légèrement des yeux de surprise, la créature nocturne commençait à s’inquiéter et ne réfléchissant pas plus que ça, il donnait un coup d’épaule à la porte qui s’ouvrait alors sans problème. Refermant derrière lui bien que le verrou ne tenait plus, le pauvre paumé entendait les pleurs de celle qu’il recherchait, rapidement, il soulevait la couverture et la retrouvait recroquevillée sur elle-même : cela ne présageait rien de bon. Il s’était passé quelque chose. S’asseyant à côté d’elle avant de lui forcer une étreinte robuste contre son torse pour l’obliger à se calmer, le prince des démons redressait son menton pour qu’elle le regarde dans ses iris emplies de turpitudes sincères.

« Qu’est-ce qui s’est passé ? Raconte-moi la vérité. »
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 Fragment 1 ❧ The Beginning of the End Empty Re: Fragment 1 ❧ The Beginning of the End

Message par Natsume✩ Ven 30 Nov - 4:55

Il ne pouvait pas lui en vouloir pour ses paroles cinglantes, il ne s’était jamais donné la peine de lui prouver le contraire. Ridicule était sûrement le mot convenant le plus à cette situation ironique, lui, fier comme Artaban, futur roi du monde des démons, aîné de la prestigieuse famille Sakamaki, s’était laissé tomber en proie à ce sentiment inutile. Son souhait le plus cher avait toujours était qu’il ne soit jamais comme son géniteur, on dirait que ses prières avaient été entendu à son plus grand malheur. S’il suffisait simplement d’aimer… malheureusement rien n’était jamais facile et encore moins avec cet émoi naissant au creux de sa poitrine. Ses prunelles brillaient d’une intensité beaucoup plus douce, le bleuté océanique de ses iris reflétaient la poignante tristesse dans laquelle il était plongé par cette position. Tous les moyens avaient été bon pour qu’il puisse se défaire de son emprise et pourtant… aucun n’avait su être efficace pour effacer son visage, la déclinaison de ses courbes dans ses rêves n’étant perpétuellement qu’utopie. Son parfum à lui seul pouvait complétement l’asservir à ses beaux yeux. La toucher ainsi n’était qu’un rêve, son plus grand fantasme se réalisant enfin. Sous ses grands airs de fier aîné de la dynastie vampirique des Sakamaki, se cachait un homme amoureux, vampire, humain, démon, ils étaient tous les mêmes, une fois amoureux, l’impossible était envisageable. S’étant toujours montré rebelle envers la noiraude, il n’était qu’en réalité un piètre pantin de son amour pour elle. Personne ne l’avait jamais remarqué, il était bien trop doué pour ne laisser aucun doute, il avait toujours su garder une image stoïque, bien qu’intérieurement il mourrait à petit feu rien que dans le fait de ne pas pouvoir la toucher. Mais maintenant son secret dévoilé aux yeux de son unique amour, il voulait se décharger de toutes ses frustrations, de toutes ses nuits à l’emprise d’une agonie sans frontière, un gouffre sans fin, si profond qu’il n’avait plus atteindre le fond. Le cœur alourdi par tous ses refoulements, il ne pouvait s’empêcher de l’aimer encore plus de seconde en seconde, elle était son miracle, sa raison de vivre, son oxygène. Le sexe n’était qu’un enchaînement, une parade destinée à la charmer, lui montrer l’ampleur des dégâts dont elle était la cause sur son être tout entier.

« Un aîné se doit de protéger, si tu avais ma petite sœur, j’aurais préféré me donner la mort que devoir t’imposer le poids des conséquences que je te ferais encourir. Crois-moi, j’aurais bien préféré ne jamais m’enticher… et encore moins de toi. Ça été imprévisible, mais mes sens et mon esprit à l’entier et complétement dysfonctionnels… ils me font faire et penser des choses… dont j’ai moi-même honte. Ce n’est pas une partie de plaisir d’avouer ce genre de chose à une humaine. Vous êtes si frêles… il suffit de si peu pour vous briser… tiendras-tu le coup avec moi ? c’est l’éternelle interrogation que je me pose… mais ta beauté et si mystique… ton caractère si entier… tes expressions et réactions si intéressantes… tu as captivé en si peu de temps mon attention… j’ai honte d’être si faible à ton toucher… de t’avouer mes faiblesses une par une… mais si c’est toi… seulement toi… alors je suis prêt à consentir... »

Son flot de parole n’était plus sous le contrôle de son cerveau mais de son cœur, la perte de contrôle était l’une de ses plus grandes craintes mais que pouvait-il réellement faire contre elle ? laissant la colombe redessinait le contour de ses commissures, ses pommettes s’empourprent légèrement à son petit rire de rossignol. Faisant une moue criminellement ‘’mignonne’’, il lui mordille sensuellement son petit doigt trop aventureux.

« Si ça ne tenait qu’à moi… passer mes journées dans ton bureau à tes côtés ne me dérangerait pas tant que tu ne sois pas trop bruyante et que tu aménages une petite banquette pour mes siestes réparatrices… ~
Je te l’ai dit pourtant, non ? nous sommes loin d’avoir fini ce que nous devons encore faire. Tu rentreras que quand je l’aurais décidé et tu sais très bien désormais que tu as toutes les cartes en main, ça ne tient qu’à toi. Tant que tu n’y contrains pas… je n’ai aucune raison de te mettre dans l’embarras avec cette vidéo compromettante. »  

Il percevait que trop bien sa petite séduction, elle était vraiment cruelle de jouer de ses charmes sur lui étant déjà complétement assujetti à ses désirs les moindres. Se contrôlant avec mal de ne pas lui sauter à nouveau dessus, il se redresse pour se revêtir. Bien qu’il était tel un livre ouvert avec elle, ses sentiments étant encore nouveaux pour lui et ses quelques siècles de pratiques, il lisait dans ses pensées d’une fluidité déconcertante. Il sentait qu’elle restait toujours coincée sur ces histoires de famille, elle ne pensait à aucun moment qu’il agissait simplement comme un garçon normal, son nom et prestige n’avait aucune place dans ce qu’il ressentait pour elle, et pourtant il voyait qu’elle ne jurait que par leur nom respectif. Troublé qu’elle puisse encore penser ainsi et tout simplement ne pas les voir comme un simple homme et une femme, il a l’idée de la faire changer d’endroit pour qu’elle puisse comprendre la sincérité de ses confessions jusqu’à là inavouées.
Se revêtissent de manière toute aussi négligée que la demoiselle, il jetait un rapide coup d’œil sur son décolleté loin de le laisser indifférent, si elle enfilait ainsi son uniforme tous les jours, l’école ne serait plus une torture inutile. Attachant que quelques boutons de son uniforme tandis qu’il passait sa veste sur ses larges épaules viriles, il était agréablement surpris qu’elle ne lui oppose aucune résistance, à son plus grand bonheur il la prenait dans ses bras pour enfin prendre son envol vers un petit coin idyllique pour des petites roucoulades amoureuses. Le charme des lieux ne mettant pas de temps à opérer sur les prunelles prenant un scintillement inattendu chez la jouvencelle, l’étalon n’en perdait pas moins de son côté à reprendre une approche beaucoup féline et romantique.
Le cadre jouant en sa faveur, il mettait toute sa ferveur au bienêtre de la douce découvrant les prémices d’un amour à la saveur éternelle.

« Je sais que tu n’en profiteras, tu n’es pas le genre de personne à abuser des faiblesses des autres, bien que nous soyons de famille opposée, tu as mon entière confiance à ce sujet…
Je ne veux pas que nous soyons liés comme les éternelles ennemis que nous sommes censés être… nous avons la chance et le pouvoir de changer la destinée de nos descendants en nous liant de cette manière qui n’engendra que la paix sur nos deux familles. Tu ne comprends pas la profondeur de ma confession ? je n’ai rien à perdre, tu es la seule chose pouvant m’atteindre. Tu es ma faiblesse et à la fois mon plus précieux trésor, je ne peux pas faire autrement… même si c’est sûrement peu sérieux de ma part, ma vie est entre tes doigts, tu es maîtresse de mon destin… tu peux très bien faire de moi l’homme ayant atteint le summum de l’ivresse du bonheur comme l’homme ayant atteint les tréfonds du désarroi et n’ayant plus que la mort à s’offrir comme seul consolation.
Disons que cet endroit prend toutes sa splendeur mystique par ta seule et simple présence. Penses-tu pouvoir m’offrir une récompense à la saveur éternelle ? ai-je le droit au joker de l’amour ? ~ Je ne peux pas te laisser rentrer cette nuit… je me sentirais bien trop triste, je me suis occupé de tes obligations… alors pourquoi ne profites-tu tout simplement pas du moment de plaisir que je t’offre ? ~ »

Ses balancements se faisaient à nouveaux plus fluides et bien visés sur son point culminant de plaisir. Il savait qu’elle ne comptait pas s’offrir complétement à lui, et lui aussi voulait la charmer de tous ses attraits. Se retrouvant juste au-dessus d’elle, il penche ses lippes contre les siennes et les frôles frivolement en la narguant tout en lui triturant la moindre parcelle de ses tréfonds les plus intimes. La désirant en son entièreté, il n’hésitait pas à user de tout son charme pour la convaincre de son choix. Le cœur battant comme un fou, il passe l’une de ses larges mains, sur l’une de ses cuisses qu’il prend fermement pour venir l’accoler contre sa taille élancée, tandis que ses lèvres venaient sournoisement taquiner ses tétons dresser à travers sa chemise prenant un ton transparent par leur sueur se mêlant l’une à l’autre. La lune était seule à être témoin de leurs ébats fougueux, mais lui espérait l’assouvissement de la belle à sa volonté. Mordillant sensuellement avant de venir faire le contour de chacun d’entre eux pour les embrasser ensuite passionnément, il mettait une ferveur à en faire sautiller la demoiselle, sentant son papillon s’habituait à son phallus, il ne cessait de prendre de l’ampleur en se sentant aspirer à chaque aller et retour. Le pêché de la luxure était sûrement l’une des meilleures choses lui étant arrivé avec elle, il ne voulait plus la lâcher et ne comptait pas la laisser filer tant qu’elle ne ressentira pas la même envie ardente que lui.  

C’était indéniable, malgré son caractère et sa grande force d’esprit, elle le sentait, elle sentait de la tristesse et de la douleur dans ses mouvements ainsi que ses flots de paroles. Il était réellement attendrissant avec elle, elle ne l’avait jamais vu aussi conciliant et au petit soin avec elle, même si elle le suspectait déjà d’avoir œuvré pour son bien-être. Elle se trouvait tout d’un coup bien trop capricieuse avec lui, les pommettes rosies tandis qu’elle sentait ses membres s’engourdir, elle se laisse prendre dans ses bras sans la moindre résistance, bien au contraire, elle enfouissait son visage contre son torse en humant son parfum la rassurant tout en répondant définitivement à ses dires avec son cœur. Elle l’avait sentie qu’il ne voulait plus être considéré comme son grand frère, et avait décidé de répondre intimidée à ses avances.

« Je vais faire de mon mieux, je ne peux pas effacer toutes les blessures de mon passée… mais je suis persuadée que tu arriveras à me les cicatriser… je te fais confiance. Je sais qu’un jour nous pourrons nous dévoiler complétement l’un à l’autre, je pourrais te dire tout ce que j’ai sur le cœur… et j’espère que tu me diras tout de toi aussi… Ce n’est pas que sexuelle entre nous… et si tu veux vraiment que je sois tienne, je veux tout savoir, la moindre crainte, la moindre tristesse, la moindre frustration, je veux que nous ayons aucun secret l’un pour l’autre… c’est que comme ça que notre couple pourra fonctionner, de mon côté j’en ferais autant… car si je traduis bien tes dires… Notre relation en vaut le coup ? alors je n’hésiterais pas sur les sacrifices. Je t’aime… je peux le crier haut et fort désormais si tu me le demandes… j’ai peur de la punition qu’il nous réserve…  Mais tant que nous sommes ensemble, ça me va. »

Marchant astucieusement dans le plan monté de toutes pièces par les deux amants à leurs arrivés au manoir, là était survenue l’agression de l’un de ses aînés. Sur le coup, elle s’était tout de suite remise en question, était-ce si mal d’assumer ses sentiments pour Subaru ? elle avait eu envie de tout abandonner aussi facilement mais après quelques secondes de réflexion, elle se trouvait répugnante, comment avait-elle plus avoir cette idée idiote après ses aveux et promesses envers l’élu de son cœur ? il l’avait déjà poussé à sortir de son silence et isolement et elle voulait le faire souffrir en récompense ? Chassant immédiatement cette idée ridicule, son flot de larme n’avait plus se calmer, honteuse d’être si faible face à un imbécile ne vivant que pour la dépravation, elle ne savait pas si le plus douloureux était l’agression en elle-même ou bien sa propre réaction. Planquée sous sa couette même après avoir entendu l’argenté revendiquer sa présence, elle ne trouvait tout simplement plus la force de bouger. Recroquevillée sur elle-même, elle se trouvait indigne de lui faire face. Sentant la porte céder, elle maintient sans succès l’épaisse couette contre son petit minois. Obligée de lui faire face iris à iris, ses larmes ne cessaient de rouler silencieusement le long de ses joues rougies. Raito avait été assez clair, il y aura une prochaine fois, et si elle en disait un mot à Subaru, elle pouvait être sûr que leur secret allait être dévoilé à la mauvaise personne. Défilant son regard imposant, tremblotante légèrement, elle souffle de son timbre délicat et à peine perceptible :

« Comment vas-t-on faire maintenant que tu as cassé le verrou ?... J’ai changé d’avis… juste pour demain…, juste cette fois-ci, je ne veux pas aller en cours… je veux rester ici avec toi… je ne tiens sûrement pas assez longtemps mais je vais faire des efforts… et tenir du mieux que je le peux… je veux que nous nous liions encore et encore, pour le moment je ne veux plus penser à rien, juste toi et moi. Lorsque nous vivons une relation comme la nôtre… n’importe quel sacrifice en vaut le coup n’est-ce-pas ? penses-tu avoir le courage de rester avec moi au lieu d’aller retrouver le toit de l’école ? ... »

Par ses doutes et craintes, elle voulait simplement se retrouver seule avec lui, elle voulait ressentir l’attrait qu’il avait pour elle, elle voulait être désirée par lui et voulait jouer son rôle de petite amie. Elle lisait de la surprise dans ses prunelles flamboyantes par ses dires. Elle savait qu’il n’était pas convaincu, mais pour l’instant elle ne voulait pas s’étendre sur ce sujet, elle préférait dévier que lui mentir. Alors qu’elle sentait de l’hésitation chez le jeune homme, plaqué contre son torse, elle se redresse adorablement et capture ses lèvres dans un baiser innocent de sorte à ce qu’il évite de se poser trop de question. Répondant à l’insistance que mettait l’argenté dans leur baiser devenant peu à peu plus langoureux et passionné, elle le rompt d’elle-même par manque d’oxygène. Empourprée et essoufflée, elle souffle à nouveau timidement tout en scrutant avec hésitation ses magnifiques prunelles.

« Nous avons assez perdu de temps comme ça je pense… et si nous testions enfin le fameux bain à deux ? ... »

Séchant le reste de ses petites gouttelettes salées le long de ses cils, elle lui sourit tendrement avant de se défaire de son étreinte pour se redresser. Elle devait être forte désormais, elle ne pouvait plus flancher à n’importe quel obstacle, elle ne voulait pas le décevoir et voulait se montrer à la hauteur de ses sentiments. Lui tendant adorablement la main, elle l’aide à se redresser à son tour pour filer discrètement tous deux à la salle de bain la plus grande du Manoir. Fermant à double tour derrière eux, elle se défile à nouveau ses prunelles tout en se montrant assez embarrassée.

« J-je pense que le mieux serait sûrement que je me douche avant le bain… je suis vraiment toute sale… »

Puis s’emparant de quelques serviettes, elle file rapidement seule à la petite pièce d’à côté pour décrasser toutes les souillures persistantes sur son corps à l’épiderme immaculée. Scrutant la substance blanchâtre glisser le long de ses longues gambettes élancées, elle se rendait compte à quel point, il n’y avait pas été de main morte et rien que d’y repenser, elle se sentait d’autant plus embarrassée. Libérant sa longue chevelure violacée, elle se lave de part entière avant d’attraper une serviette. Relevant légèrement ses cheveux en un chignon de quelques mèches évasées, elle enroule une serviette autour de sa poitrine et se redirige vers la pièce principale. Toujours aussi intimidée bien qu’ils l’aient déjà fait, elle se montre peu entrepreneuse osant à peine lui faire face. Scrutant mine de rien son torse puis la totalité de son être, elle s’excite d’elle-même rien que par cette vision. Se sentant assez vicieuse -en plus de l’effet de l’aphrodisiaque-, elle enjambe l’habitacle d’eau et s’installe sur ses genoux seulement munit de sa petite serviette ‘’cachant’’ sa poitrine et son jardin secret. Les battements de son cœur se faisant de plus en plus bruyant, elle attendait sa réaction toujours aussi craintive, frottant mine de rien son postérieur sur sa cuisse.

« Subaru… maintenant que… maintenant que tu m’as fait de tels aveux… veux-tu que je reste sous une apparence d’homme ou bien… juste pour toi... aimerais-tu que je m’habille comme une femme cherchant à te séduire ? ... »
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